Elu à la tête du Mali en 2013, avec une légitimité spectaculaire, IBK aura paradoxalement été, durant 5 bonnes années, le Président le plus farouchement décrié, même à l’international. D’où, la volonté quasi-unanime de le faire partir à la faveur de la présidentielle du 29 juillet 2018 au profit d’une gouvernance vertueuse. Mais, curieusement, voilà que ce même IBK parvient à se faire proclamer Président par la Cour Constitutionnelle qui le donne largement vainqueur. Est-ce l’expression sincère d’une légitimité populaire ? Assurément non ! Répondront nombre de maliens, pour qui, IBK semble désormais devenu une pilule amère, coincée au niveau de la gorge.
Rien de plus dangereux dans une démocratie, lorsque la volonté du peuple, est frauduleusement présentée comme celle du régime en place. Comment s’abstenir de remettre en cause, la légitimité électorale d’un Président aussi impopulaire et désavoué ? Comment expliquer, de manière cartésienne, la « libre et transparente réélection » d’un Président qui eût pourtant présenté un bilan de gestion des plus décevants de l’histoire de notre gouvernance ? IBK avait-il concocté un plan B pour contourner fallacieusement l’opinion générale et renverser frauduleusement la tendance ? L’amertume actuellement exprimée par la conscience populaire malienne, trouve, de toute évidence, sa réponse dans ces questions posées.
Qui a donc réélu IBK en dépit d’innombrables forces de mobilisation politiques et sociales érigées contre son régime et vigoureusement déterminées à le faire partir ? En tous cas, une des réponses majeures à cette interrogation, que même le pouvoir ne saurait honnêtement contester, est que, la puissante machine d’achat de conscience d’électeurs, a très bien fonctionné en plus du fait qu’aient indéniablement été mises à contribution, certaines grandes institutions de la République. Outre cela, de nombreuses localités du Nord, implicitement qualifiées de « zones à risque », ont été, par l’œuvre de chefs de faction rebelle, élus locaux et administrateurs civils, des terreaux fertiles d’irrégularités multiformes monstrueusement orchestrées en faveur du camp présidentiel. Même devant Dieu, IBK et ses valets ne pourront nier de telles évidences !
En dépit de la « validation légale » du scrutin, pourrait-on franchement parler de légitimité institutionnelle du président réélu, au regard d’un tel forcing ? La réponse est certainement non ! Car, à l’annonce des résultats qui ont proclamé IBK vainqueur, aucune liesse ou expression d’allégresse générale, n’a nulle part été constatée. La majorité des maliens, s’est plutôt vue coincée dans un « carcan politique », une tendance électorale terriblement loin d’être l’émanation de leur volonté réelle. Pour preuve, peu après le scrutin, si l’on s’en tient au baromètre des réseaux sociaux, médias de proximité et organes de presse, il était nettement perceptible chez les maliens, que la réélection d’IBK, a été accueillie comme un coup de tonnerre aux dépens de l’aspiration générale.
L’affront spectaculaire infligé par la diaspora malienne des Etats-Unis à un Chef d’Etat désavoué jusqu’aux viscères
Le ton des manifestations de désaveu populaire, aura été dorénavant donné par des concitoyens résidant aux Etats-Unis. Ces maliens qui ont copieusement humilié Ibrahim Boubacar Kéita devant le monde entier lors de sa dernière visite à New-York en marge du 73è anniversaire de l’Assemblée générale de l’ON, étaient visiblement décidés à lui faire « ravaler sa réélection », tant leur colère de le revoir au pouvoir contre toute attente, était irrépressible. Même scénario à Paris quelques jours après où des expatriés, difficiles à contenir devant le Consulat malien de France, ont également vociféré leur amertume et déversé leur colère sur un président qu’ils disent, haut et fort, ne point reconnaitre de légitimité.
Si à Bamako ainsi qu’à l’intérieur du pays, les manifestations « anti-IBK » n’ont pas véritablement réussi à changer grand-chose dans la donne, il reste fort probable qu’Ibrahim Boubacar Kéita songe désormais à restreindre des sorties officielles aussi budgétivores qu’infécondes, de peur de se faire à nouveau humilier par d’autres maliens de la diaspora, l’attendant de pieds fermes en d’autres lieux.
Modibo Kane Diallo
djowalaki pourquoi pas vous meme au lieu de dire karim vous etes un homme comme karim ou vous n ‘etes pas un homme mais un sous homme
Au moins les humiliations subies par IBK ont servi a’ quelque chose: plus de voyages inutiles a’ travers le monde et plus de soirees’ mondaines donc economie forcee’.c’est la diaspora qui est la seve nourriciere du Mali.Merci une fois de plus.
😂😂😂😂😂😂😂
Zonkeba le voleur-tricheur-bon à rien est en train de “découvrir”😂 que berner 2 FOIS LE MÊME PEUPLE est beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît, au 21ème siècle !!!
Lui, adepte résolu des RÉPUBLIQUES BANANIÈRES à la Mobutu ou a la Bokassa, est à peine en train de réaliser QUE LES CHOSES ONT CHANGÉ!😂😂😂😂😂
Et quand il va se faire (bientôt) éjecter comme un malpropre de Koulouba avec sa famille de parasites, IL VA LE RÉALISER ENCORE PLUS!!!
Comme Tandja avant lui…
Comme Moubarak avant lui…
Comme Ben Ali avant lui…
Comme A TT avant lui…
Comme Blaise avant lui…
Et comme tout un tas d’autres crétins qui se croyaient tout comme lui INTOUCHABLES !😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂
“… il reste fort probable qu’Ibrahim Boubacar Kéita songe désormais à restreindre des sorties officielles aussi budgétivores qu’infécondes, de peur de se faire à nouveau humilier par d’autres maliens de la diaspora, l’attendant de pieds fermes en d’autres lieux…..”
JE DIRAIS ALORS QUE LA SORTIE BRUYANTE DE “QUELQUES INDIVIDUS” AURAIT DONC SERVI A QUELQUE CHOSE: UNE ECONOMIE DE PLUSIEURS MILLARDS DE NOS FRANCS.
C’est plutôt la gorge de soumaila dans laquelle est coincée cette pilule amère avec laquelle il mourra puiqu’il ne sera jamais president du Mali inchAllah. Même apres IBK, c’est pas lui, mais KARIM inchAllah.
Réveille toi mon cher ce n’est pas Karim c’est Ami après Karim et après le fils à Karim puis sa fille puis son chien.
djowalaki pourquoi pas vous meme au lieu de dire karim vous etes un homme comme karim ou vous n ‘etes pas un homme mais un sous homme
Boua IBK est illegitime, il n’a pas elu elu par les Maliens et personne ne va le respecter au dedans comme au dehors, nous ne voulons pas d’une illegitime comme president.
Il y a une grande logique dans l’attitude de Soumaïla CISSE, en effet il a toujours travaillé pour défendre uniquement ses intérêts égoïstes, j’en veux comme preuves:
-le choix de son directeur de campagne qui n’est pas sorti des rangs de l’URD au grand dam d’un loyaliste compétent comme Mody N’Diaye.
– Il est allé au 2ème tour de l’élection présidentielle sans le consentement de la coalition qui le soutient.
-il est allé siéger à l’Assemblée Nationale par crainte de perdre le demi-milliard octroyé au chef de file de l’opposition.
Donc Soumi a une démarche très logique consistant à défendre à tout prix ses seuls intérêts. Je mets en garde des ténors politique qui n’ont pas un sou pour battre campagne pour les législatives et qui souhaitent sauver la face par un boycott, qu’ils sachent que Soumi ne boycottera jamais. Je plains déjà des gens comme Oumar Mariko qui ne peut être élu face à Sidiki N’Fa Konate, Mountaga TALL qui est grillé à Ségou pour de bon.
Tu melanges les pedales on sait qui est qui. Est ce que tu connais bien Oumar Mariko ? La politique n’est pas la bouche ni le lien entre la personne et le parti au pouvoir SINON Oumar n’allait jamais etre député au Mali. Ce Grand Monsieur est à la solde des plus démunis qui pensent a leur sort. Quant à Sikidi Nfa Konate qu’est ce qu’il a fait pour les habitants de kolondieba ?
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