Face a la presse Madani Amadou Tall président de L’ADM : “La place d’un soldat se trouve dans le champ de bataille est non dans un palais”

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Le président du parti d’Avenir pour le Développement du Mali, Madani amadou Tall,  a animé une conférence de presse le mercredi dernier à l’hôtel Alfarouk.

Madani Tall

L’occasion était bonne pour le conseiller économique   d’ATT de condamner , avec la plus grande fermeté,  le coup d’Etat du 22 mars 2012, contre un président démocratiquement élu par son peuple au moment où celui-ci s’apprêtait à organiser des élections pour quitter le pouvoir.
Ce coup d’Etat a mis fin à plus de 20 ans de démocratie basés notamment sur le fonctionnement des l’ensemble des institutions  de la République mais aussi un modèle de démocratie en Afrique et dans le monde.
Depuis ce coup d’Etat, le Mali traverse une véritable crise, qu’il n’avait jamais connue depuis 20 ans. Aujourd’hui, pour sortir notre pays de cette crise, la solution consensuelle est peut être le retour à l’ordre constitutionnel à travers l’application de l’article 26 de la constitution du 25 Février 1991.
Le président de l’ADM exige la libération des hautes personnalités arrêtées par la junte militaire au lendemain du coup d’Etat. Le retour à l’ordre constitutionnel avec le président de l’Assemblée Nationale, le Pr Diouncouda Traoré, comme président de la transition, l’ADM, n’est pas contre. L’ADM n’a pas intéressé par  un quelconque poste ministériel et ne souhaiterait pas  entrer dans un tel débat.
Selon Madani Amadou Tall, les conséquences de la perte de la démocratie sont énormes, même les enfants en souffrent. Avec ce coup d’Etat, le Mali a été discrédité dans le monde notamment, aux yeux de l’UEMOA, de la  CEDEAO, de la Francophonie, etc.
” A propos du rôle joué par l’ADM, nous n’étions pas à Koulouba pour dire oui  à tout ce qu’ATT faisait ; nous sommes  opposés notamment  sur les questions du fichier électoral et de la prolongation de son mandat ” a révélé le président de l’ADM. Pour lui, la place d’un soldat se trouve dans le champ de bataille et non dans un palais. Mais il estime cependant que les jeunes officières putschistes méritent d’être amnistiés pour leur sécurité.
A .Touré

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