Animée par des responsables du Parti SADI, la conférence de presse portait sur les luttes politiques du Parti SADI et la problématique du financement des parti politiques. Elle s’est tenue, samedi 10 avril, au siège du parti au Djélibougou en Commune VI du district de Bamako.
Le secrétaire à l’Économie et des Finances, Yacouba Sogoba, dira sans ambages que la gestion des finances du Parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI) est saine, rigoureuse et efficiente. Il expliquera son parti s’est fixé comme objectif, depuis 2008 d’améliorer de façon continue la gestion administrative et financière de SADI ainsi que sa visibilité sur les plans national et international.
Pour ce faire, poursuit le chargé de l’Économie et des Finances, le bureau politique du parti a créé une administration dont le rôle est de mettre en application le programme d’activité du parti, de tenir de façon régulière la comptabilité du parti, de tenir et de mettre à jour de façon permanente le fichier des militants du parti, de produire les différents rapports narratifs et financiers (trimestriels et annuels). M. Sogoba s’est réjoui que cela a permis à son parti d’être régulièrement en activité, devenant ainsi l’un des partis les plus visibles au Mali, un parti efficient dans l’utilisation de ses ressources, un parti utile dans la défense des intérêt du Mali et des Maliens.
Pour la réalisation des activités du parti, le secrétaire à l’Économie et des Finances déclare que le parti SADI mobilise des ressources internes propres composées de cotisations et de contributions volontaires des membres. À cela s’ajoute l’aide financière que l’État accorde au parti politique depuis 2007.
Ensuite, il a présenté l’évolution des ressources du parti. M. Yacouba Sogoba constate que de 2010 à 2020, les ressources propres du parti ont connu une évolution de 480,44% contre 140,996% de l’aide financière de l’Etat. ‘‘Ce qui témoigne du dynamisme du Parti SADI qui, d’une part, enregistre dans ses rangs de plus en plus de militants et d’autre part, cet état de fait signifie que de plus en plus les militants du parti comprennent et payent leurs cotisations statutaires’’, s’est-il félicité.
Enfin, il demande aux autorités le payement sans délai de l’aide publique aux partis politiques.
Pour le secrétaire chargé de l’Administration, Nouhoum Keïta, il a dénoncé l’offensive en règle, la campagne effrénée délibérément menée et instrumentalisée par les médias et la société civile contre les partis politiques. Très remonté, il a laissé entendre que l’aide publique accordée aux partis politiques n’est pas une aumône, mais le résultat d’une bataille. ‘‘C’est un droit. Nous réclamons l’aide publique aux partis politiques.’’, insiste-t-il. Avant d’ajouter que le Parti SADI réclamera sa part.
De son côté, Allaye Bocoum, ancien secrétaire chargé des luttes sociales, a présenté le bilan des luttes du Parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI). Elles concernent toutes les catégories socio- professionnelles de notre pays. Il est satisfait des résultats engrangés par sa formation politique dans certains dossiers.
Yoro SOW