Fabius discute au Niger de la crise au Mali, la France en “facilitateur”

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Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius le 23 juillet 2012 à Bruxelles
© AFP

NIAMEY – Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a discuté vendredi avec le président nigérien Mahamadou Issoufou de la crise au Mali voisin, dont le Nord est aux mains d’islamistes armés, et a expliqué que la France était prête à servir de “facilitateur”.

Les “grands pays” comme la France apportent leur “soutien” aux Africains sur ce dossier “et si nous pouvons être un facilitateur de ce qui peut être fait dans l’intérêt des Maliens et de la sous-région, nous remplirons ce rôle de facilitateur, ni plus ni moins”, a déclaré M. Fabius devant la presse à l’issue de l’entretien.

“L’approche que nous avons – le Niger et ses voisins qui sont directement concernés, et nous indirectement – est une approche convergente”, a-t-il dit, soulignant que le Mali devait rétablir “une légalité démocratique large” grâce à un gouvernement d’union, qui aura à restaurer la sécurité au sud “et ensuite au nord”.

“Il y aura certainement des discussions” avec des groupes armés du Nord mais, si certains refusent le dialogue, les forces africaines d’abord” devront agir “de manière sécuritaire sur la base de dispositions internationales”, a affirmé M. Fabius.

“La situation au Mali est une situation sérieuse, même préoccupante”, a-t-il insisté.

Après deux mois de convalescence à Paris, le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, est attendu vendredi en debut de soirée à Bamako. La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) lui a donné jusqu’au 31 juillet pour former un gouvernement d'”union nationale”.

La Cédéao se dit prête à déployer au Mali une force de 3.000 hommes pour aider à la reconquête du Nord, contrôlé par des mouvements islamistes alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), mais attend un mandat du Conseil de sécurité de l’ONU et une aide extérieure, logistique et technique.

Le chef de la diplomatie française, qui effectue sa première visite en Afrique subsaharienne depuis sa prise de fonctions en mai, doit se rendre vendredi au Burkina Faso, médiateur dans la crise malienne, puis au Sénégal, avant de conclure samedi au Tchad.

 

AFP / 15:33 – 27/07/12

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7 COMMENTAIRES

  1. M. Fabius est allé palabrer avec les chefs d’état africains qui ne sont pas venus à Paris pour se faire soigner . En revanche, il a eu le temps de mettre au point une stratégie avec Dioncounda Traoré . Le plan sera le suivant :
    1. Certes, les touaregs ont une bonne raison d’en vouloir au Sud (répression de l’armée malienne dans les années 1960 dans les iforas, et toutes les crises qui ont suivi …) mais il ne faut pas exclure que des touaregs qui n’ont pas participé aux exactions lors de l’invasion du Nord puissent tourner leurs armes contre AQMI, ANSAR DINE et MUJAO . De plus, l’ancienne garnison de Kidal attend près de Niamey qu’on lui donne le feu vert et des armes pour remonter au front .
    2. Le prétendu AZAWAD n’est autre que la partie Ouest de l’Empire Songhay historique après qu’il fût divisé par le renégat Djoudder au XVIème siècle . L’autre moitié de cet Empire se trouve principalement au Niger . Il est donc compréhensible que Fabius se rende à Niamey, car le Niger, plus que le Mali, souhaite que leurs frères Songhays de l’Ouest soient libérés du joug islamiste . Fabius le faciliteur est venu réarmer l’armée nigérienne en véhicules, hélicoptères et formations de pilotes .
    3. Le passage de Fabius n’était que de la politique intérieure française, façon de contredire le fameux “discours de Dakar” de Sarkozy devant l’opinion publique française, rien de plus . D’ailleurs, il n’y a pas de touaregs au Sénégal, et ce pays ne donne pas prise aux mouvements islamiques (surface réduite et totalement habitée, infrastructures bien réparties et programmes de développement équilibrés) . Le seul caillou dans la chaussure du Sénégal, c’est la Casamance chrétienne aux tentations autonomistes .
    4. Si l’on compare la situation dans le Nord du Mali à une partie d’échec, le gouvernement malien c’est le Roi (qui ne peut pas beaucoup se déplacer et a toujours besoin d’être protégé), l’armée c’est le fou (qui n’a accès qu’à une case sur 2), la Cedeao c’est la Tour (qui fonce droit devant), les touaregs ce sont les cavaliers (très utiles pour biaiser et surprendre) et Niamey c’est la Reine (qui a une force de feu importante, mais qui reste vulnérable face aux cavaliers) .
    5. La question est de savoir qui déplace les pions . L’Amérique, la France, les Islamistes, le Qatar … Dieu le sait .

  2. Merci Mr Fabuis, il faut nous aider à mettre en place un gouvernement crédible au sud et faire fasse au nord par le dialogue d’abord et s’en suivra la force si les rebelles ne veulent pas quitter;
    Il y’a eu des erreurs de la france mais le pouvoir a changé de main depouis et nous avons confiance a Hollande et à son gouvernement pour nous aider; pour preuve malgré la crise et un agenda chargé, vous êtes sur le terrain pour nous aider et gand merci;
    Aider nous surtout à raissoner cet incapable de PM à donner sa démission au Pésident qui l’a nommé même s’il ne l’a pas choisi;
    Vive la Coopération Franco Malienne

  3. Dionkounda, Noumoukounda, Tourekounda ou un autre Diarra… ça changera quoi dans la situation actuelle du Mali?

    VIVEMENT LE JEUN, mais Frères et sœurs, qu´on ne se trompe pas de combat, qu´on ne se trompe pas d´ennemis !!! Nous avons trop attendu!!! Réveillons-nous et allons-y bousiller ces malades mentaux qui jouent avec la vie de nos parents au nord!!!

  4. Que les dirigeants français arretent leur hypocrisie en Afrique.Ce n’est pas cette meme FRANCE qui a parachuté des armes aux rebelles libyens qui ont finis au Mali? Ce n’est pas les rançons payées par la France qui enrichit les terroristes et permet d’acheter des armes et de recruter? Ce n’est pas en France que ces criminels ont leurs porte-paroles qui continuent de recevoir des aides financières? Le Mali doit porter plainte contre l’Etat français pour crime à la CPI.Oui la France est prete à servir de “facilitateur” pour faire échouer tout effort à reconquérir le nord, oui”facilitateur” à la division de notre territoir.Les preuves sont là,fumier de ministre !!! :mrgreen:

  5. Cher Tapalapa

    que ce que tu attend ils ya sufusements d`arme a Bamako Donne le bonne exemple de Patriotisme vas I
    on ne tous deriere toi

  6. aide logistique et armements voila ce que les militaires malients ont demande lors de leur putsch pretendumment motive par la mauvaise gestion de la guerre et depuis nous avons perdu le nord et depuis des milliers de maliens sont exiles ayant tout perdu et depuis les militaires mettent le sud sous coupe reglee avec le cortege de manquement des droits de l’ homme et depuis les islamites integrites pratiquent la charia au nord a Tombouctou martyrisee la ville des 333 SAINTS TOMBOUCTOU tirannisee je porrais plus reconnaire ma cite et la tombe du saint Tamba Tamba le rapide comme celles d’autres a ete profane vengeance ,elle ne viendra pas de Sanogo et des politicients malients qui se battent pour des postes seule une mobilisation generale liberera le mali la communaute internationale n’a d’yeux que pour la syriens qui luttent sans demander d’aide logistique civiles maliens reveiller vous gandakoe ganda iso l’heure du sacrifice est venu 200000 VOLONTAIRES POUR LE NORD 20000 MOURONT PEUT ETRE MAIS LE NORD SERA LIBERE

  7. Arrêtez de nous distraire. On ne discute pas avec les terroristes monsieur Fabius. Si vous pensez qu’on peut discuter avec ces individus, nous nous n’en voulons pas. Nous savons que vous avez des otages avec eux, mais on doit les mater.

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