Monsieur le Président,
Honorables parlementaires,
Chers amis du Mali,
Mesdames, Messieurs,
Je voudrais exprimer aux Organisateurs de cette Conférence sur le Mali mes sincères remerciements et ma gratitude pour leur invitation. Elle est, à mes yeux, à la fois, une marque de délicatesse et le signe d’une réelle volonté d’appréhender, avec les acteurs politiques maliens, les enjeux de la crise majeure que traverse le Mali. Je n’ignore pas que ce Parlement, qui nous accueille, cœur vibrant de la démocratie en Europe, a été parfois le théâtre de confrontations entre Maliens, qui n’ont pas toujours permis le triomphe des idées.
Je veux me hisser à la hauteur de votre considération et souhaiter que la sérénité soit le maître-mot de nos échanges, loin des outrances qui font le lit des extrémismes, mais aussi de la complaisance qui s’apparenterait à un déni de réalité.
Permettez-moi aussi de saluer les membres du parlement européen et de remercier chaleureusement le groupe Verts/ALE pour son initiative pour le Mali. À vous tous, je dis merci au nom du peuple malien tout entier.
Permettez-moi enfin d’avoir une pensée émue pour toutes les victimes civiles et militaires de la crise qui secoue encore mon pays, le Mali.
Puisse Dieu bénir nos actions pour honorer leur mémoire, leur combat pour la paix et la prospérité du Mali.
Monsieur le Président,
Il y a quelques années, entre un officier de police qui examinait mon passeport et moi, a eu lieu, dans un aéroport américain, au cours d’un de mes nombreux voyages professionnels, ce curieux dialogue :
– “vous êtes né à Tombouctou? demanda-t-il, dubitatif.
– oui, répondis-je, le plus naturellement du monde.
-TinBuktu existe donc vraiment? reprit l’officier.
– Bien sûr! rétorquai-je, au grand bonheur du fonctionnaire, visiblement heureux d’avoir fait une grande découverte !
Oui, je suis né à Tombouctou, je suis originaire du Nord du Mali, c’est le “royaume” de ma tendre enfance.
Mon père, juste après la 2ème guerre mondiale a ouvert les écoles nomades de Rharous et de Menaka. C’est dans ce nord du Mali, qu’il a passé les dix premières années de sa longue et riche carrière d’instituteur, et moi, les six premières années de mon existence, souvent à dos de dromadaire au gré du déplacement des élèves, de leur famille et de tout le campement nomadisant au rythme des saisons et des pâturages.
Quand en janvier 2012, j’étais de passage à Rharous, dans le cadre de ma campagne politique, j’ai encore une fois mesuré la générosité de cœur des populations locales par l’accueil fait au fils, en souvenir du père, le fondateur des « écoles des sables » et de son épouse.
Vous comprenez, Monsieur le Président, à quel point, je suis doublement concerné et combien je suis moralement interpellé.
Aujourd’hui, personne sur cette planète, ne doute de l’existence de Tombouctou. Hélas, des groupes terroristes liés à l’Islamisme radical et à la criminalité organisée à travers le trafic de drogue et d’armes, des enlèvements ou l’immigration clandestine, se sont chargés de faire connaître le Mali. De bien triste manière, hélas !
Ces envahisseurs barbares, sans foi ni loi, ont soumis les populations à toutes sortes d’exactions, de violences et d’humiliations, entraînant le déplacement d’environ un demi-million de personnes à l’intérieur et hors du territoire national.
Mesdames, Messieurs,
Je suis fier de le dire : la communauté internationale a répondu à l’appel du Mali : ainsi, aujourd’hui, grâce à l’intervention de l’armée française et des armées africaines, aux côtés des forces armées du Mali, dans le cadre des résolutions 2056, 2071 et 2085 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, le Mali recouvre progressivement son intégrité territoriale. Mais nous sommes conscients que, cette assistance militaire, pour aider le Mali à recouvrer sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire, doit être rapidement relayée par un PROCESSUS POLITIQUE et une RECONCILIATION NATIONALE pour apporter une réponse rapide, efficace et surtout durable à la crise de développement et de gouvernance qui sont les causes profondes de cette crise .
LE PROCESSUS POLITIQUE
Le processus politique doit comporter deux volets.
1. Le premier volet est UN DIALOGUE POLITIQUE INCLUSIF SUR L’AVENIR DES RÉGIONS DU NORD.
La première leçon à tirer de la crise, c’est, en effet, le besoin impérieux de rupture dans la manière de gérer l’ensemble du Mali en général et les régions du Nord en particulier. C’est pourquoi, il est indispensable et urgent de mettre en place un dialogue politique inclusif afin d’écouter les différentes composantes des régions du Nord sur leur vision et leur conception de l’avenir, de leur avenir, vivant ensemble, en harmonie et en complémentarité comme par le passé. C’est aux habitants de ces zones qu’il revient d’abord d’analyser objectivement leurs préoccupations et les solutions préconisées, afin d’y apporter des réponses à la hauteur des enjeux, compatibles avec les exigences d’un Etat où continue de prévaloir la riche diversité ethnique, culturelle et religieuse. Dans un conflit, la cessation des hostilités n’est en effet qu’une étape vers le règlement définitif. Après la reconquête militaire des territoires occupés, le Mali ne pourrait faire l’économie d’un dialogue inter-malien pour régler ce douloureux conflit fratricide. Il s’agit de libérer la parole pour que les gens puissent dire ce qu’ils ont sur le cœur et indiquer leurs réelles attentes : c’est, peut-être le plus gros défi. Il faut absolument amener les gens à s’élever au-dessus de la mêlée pour garantir la paix et éviter des situations de règlement de compte.
Avec qui négocier et à quelles conditions ?
Par définition, un processus politique inclusif ne doit exclure personne à priori.
Ainsi, les mouvements armés, les groupes ethnoculturels de résistance, les associations de la Société civile, les élus, les leaders religieux et coutumiers des régions du Nord, en premier lieu, et ceux des autres régions du Mali aussi, ont tous vocation à prendre part au nécessaire dialogue inter-malien.
Toutes et tous, oui, car, il faut assurer la prise en compte des intérêts de toutes les populations maliennes sans distinction de race, d’ethnie et de religion dans la refondation d’un Etat malien républicain et laïc, dans la restauration de la nation sur le socle de la justice et de la démocratie : c’est cela le fondement du vivre et du construire ensemble. Ensemble ? oui, car il n’y a pas d’autre choix : ce pays appartient à tous, il nous est prêté par nos petits-enfants, nous devons le leur léguer, plus prospère, plus intégré et plus solidaire. C’est le minimum des devoirs pour les « descendants des bâtisseurs d’Empire », titre que tous, et, ensemble, nous revendiquons, légitimement !
Ainsi, tous doivent accepter:
– Le respect sans équivoque de la Constitution du Mali dans son essence, en particulier dans ses dispositions relatives à l’intégrité du territoire, à son indivisibilité, à la laïcité et au caractère républicain de notre Etat.
– L’acceptation de la traduction devant la justice nationale /et ou internationale des personnes (de tous bords) sur lesquelles pèsent de sérieuses présomptions de crimes à l’occasion du conflit.
Quoi négocier ?
Deux sujets sont à négocier: l’avenir institutionnel des régions du Nord, et leur développement socioéconomique intégré.
– L’avenir institutionnel des régions du Nord
La pluralité des communautés vivant dans le Nord du Mali est riche d’une diversité comprenant nomades comme sédentaires, blanc comme noirs qu’ils soient d’ethnie sonrhai, Touareg, Peul, Maures, Arabes, Bozos et bien d’autres.
Avec la crise et ses effets pervers, avec les divergences sur l’analyse de l’avenir institutionnel de ces régions, et la crispation due aux évènements actuels, tout cela fait qu’il est difficile d’avoir des discussions productives et apaisées dans le contexte actuel. Dans ces conditions, toute idée d’autonomie, à fortiori de fédéralisme, ne manquerait pas d’exacerber les tensions communautaires au Nord d’une part, et entre le Nord et le Sud d’autre part, car cela touche au partage de compétences et de ressources, entre autres.
De plus, il faut avoir à l’esprit qu’avec une population représentant 10% de la population malienne sur un territoire représentant les 2/3 de la superficie du pays, avec des ressources très limitées, les plus faibles du pays, le fédéralisme serait un très grand défi. En revanche, on s’accorde généralement sur le fait que la décentralisation en vigueur au Mali n’a pas été exploitée à fond.
Cette crise nous offre donc l’opportunité de donner un nouvel élan à la décentralisation notamment à travers un certain nombre de pistes:
– un transfert effectif des compétences et des ressources sur le terrain dans les domaines légalement transférés comme l’hydraulique, l’éducation et la santé, ainsi que sur des questions sensibles comme les aspects culturels et linguistiques pour une meilleure prise en charge des diversités.
– un rééquilibrage de la décentralisation en faveur des régions, dépassant le simple cadre communal, par une politique de grands travaux et une politique offensive d’aménagement du territoire qui valorise l’échelon régional.
Il faut donc un véritable plan Marshall pour le Mali en vue de rééquilibrer le développement du territoire. Un véritable centre névralgique d’activités dans le nord du pays pourrait être une piste à explorer car c’est le développement économique qui permettra d’éradiquer le terrorisme.
– l’allégement de la tutelle des collectivités et le renforcement de la déconcentration administrative pour rapprocher l’Etat de ses administrés.
Comment dialoguer ?
Nous proposons un dialogue en deux étapes : une concertation entre les populations et acteurs des régions du Nord, et une validation avec l’ensemble des autres composantes de la nation malienne dans le cadre d’un forum national sur le Nord.
2. Le deuxième volet du processus politique est L’ORGANISATION D’ÉLECTIONS TRANSPARENTES ET CRÉDIBLES.
La crise que traverse le Mali nous amène à nous interroger sur la qualité de notre processus électoral, processus marqué par des dysfonctionnements longtemps critiqués. Progressivement, nous avons assisté à une défiance des citoyens vis-à-vis de leurs dirigeants, et même de la chose politique.
Remettre sur pied un processus électoral fiable et crédible devient donc un enjeu stratégique de la transition. Pour installer le Mali dans un cercle vertueux nous proposons trois pistes de solutions :
– D’abord mettre en place des mécanismes vigoureux aptes à enrayer la fraude.
– Ensuite accroître le taux de participation
– Enfin mettre en place des mécanismes solides de recevabilité pour tous les élus.
En tout état de cause, LE PROCESSUS POLITIQUE A METTRE EN PLACE DOIT REFONDER LA DÉMOCRATIE MALIENNE A TRAVERS UNE RÉCONCILIATION NATIONALE VERITABLE ET DURABLE
La gestion de l’après crise doit interpeller tous les Maliens soucieux de l’avenir et de la stabilité de la nation, tant le conflit a créé des déchirures dans la société.
Comment réparer les blessures et réduire les fractures ? Comment reconstruire le « vivre ensemble » entre les divers groupes ethnoculturels du pays ? Ce questionnement aussi complexe que pertinent constitue tout l’enjeu des prochains mois, voire des prochaines années. Il s’agira de reconstruire les liens sociaux brisés, et de prendre en charge la gestion adéquate des problèmes aussi bien des populations résidentes que des déplacés et des réfugiés.
A cet égard, le « Vivre ensemble » passera aussi par l’apurement des situations conflictuelles récurrentes comme les questions foncières. Au-delà du règlement du conflit, la réconciliation doit ainsi viser son dépassement par la reconstruction d’une société capable d’affronter une histoire commune en acceptant ses aspects souvent douloureux. La réconciliation doit en effet s’accompagner d’un pardon sincère non pas par l’effacement du passé, mais par son dépassement pour envisager un avenir commun qui reconnaît les droits et devoirs de chaque communauté à travers des solutions équilibrées et respectueuses des identités.
Pour y arriver, le Mali devra puiser dans son socle culturel les moyens et instruments endogènes de médiation sociale pour ré-incarner et ré-inventer les solutions les mieux adaptées à sa situation.
La société malienne dispose en effet de formules socioculturelles rodées de réconciliation qu’il nous faudra nécessairement revisiter et valoriser.
Nous devons rechercher dans notre mémoire collective les mythes, les us et coutumes, les faits culturels propres aux différents groupes ethnoculturels capables de nous aider à refonder ce « vivre ensemble » largement entamé.
Il faudra, à cet effet, encourager le dialogue inter et intra-communautaire inclusif, en commençant par sécuriser, et accompagner le retour des déplacés et des réfugiés.
En tout état de cause, la tolérance, le dialogue et l’affirmation de valeurs communes en matière de libertés fondamentales et de droits humains doivent être les piliers de cette nécessaire reconstruction.
Dans le même ordre d’idées, l’institution de « Comités Vérité et Réconciliation » pourrait être envisagée, de même que l’adoption d’une « Charte du Vouloir Vivre Ensemble ».
Cette charte viserait la promotion et la diffusion de la culture de la paix et des droits humains fondées sur des valeurs, attitudes, et comportements qui favorisent le respect de la vie, de la personne humaine et de ses droits, le rejet de la violence sous toutes ses formes, la reconnaissance de l’égalité des droits et des chances entre les hommes et les femmes, le droit de tout individu à la liberté d’expression, d’opinion et d’information, l’attachement aux idéaux de démocratie, de liberté, de justice, de tolérance, de solidarité et au principe du pluralisme politique, ainsi que l’acceptation des différences et de la compréhension entre les groupes ethniques, religieux, culturels et entre les individus.
Monsieur le Président
Chers amis,
La tâche paraît ardue.
C’est pourtant un défi que nous pouvons relever en nous basant sur la grande tolérance de la société malienne.
Des liens sociaux ont certes été brisés par le conflit, mais il n’y a pas de haine irréversible entre les communautés.
Dans notre grande majorité, nous avons tous cet atavique sentiment d’appartenir à une même nation. Dans notre grande majorité, nous avons cette forte volonté de rebâtir une nation forte où la diversité sera respectée. Dans cette tâche, nous savons compter sur nos amis à travers le monde, dont l’Union européenne qui a toujours été aux côtés du Mali dans les heures les plus difficiles.
Chers Amis,
J’ai commencé par vous parler de Tombouctou la ville qui m’a vu naître, j’aimerais terminer sur une question personnelle.
Une réflexion qui résume la pensée humaniste de TOMBOUCTOU et qui est à la base de sa tolérance et de son mythe fondateur axé sur son cosmopolitisme, hérité de la générosité de ses habitants et l’érudition de ses intellectuels.
Né à Tombouctou, la Cité des 333 Saints, mon père est Sonrhai, ma mère est Peule, ma femme est Bambara, ma belle-fille est Arabe.
Alors dites-moi, dites-moi vraiment, de quelle ethnie est Soumaila Seyni, mon petit-fils, qui a juste un an?
Je souhaite qu’il ne se pose jamais cette question, mais, si d’aventure on la lui posait, qu’il réponde tout simplement : « JE SUIS MALIEN ET FIER DE L’ÊTRE ».
Je vous remercie
Par Soumaïla Cissé, ancien Président de la Commission de l’UEMOA
Membre Fondateur de l’Union pour la République et la Démocratie -URD-
C’est bizarre cette manie des attaques personnelles et des clicheś genre ” tous pourris”.des qu’on dit Soumaila Cissé les perroquets crient : C M D T sans chercher à savoir quelles étaient ses fonctions dans cette entreprise !je mets ici au défit ces détracteurs ignorants ,mal informeś ou manipuleś de porter à notre connaissance ici et maintenant les fonctions de ce monsieur à la C M D T et le montant de ses prétendus détournements!ils peuvent pour cela se renseigner au contrôle général d’Etat à l’ inspection des finances ou à la cour des comptes!apres ils se rendront au ministère des finances pour les mêmes raisons ils pourront consulter la Banque Mondiale et le FMI avec qui il a collaboré comme ministre le seul qui a osé nettoyer la douane de centaines d’ agents étrangers au service .amnez nous des preuves sinon taisez vous si vous ne pouvez élever le débat! Élevez vous a la hauteur de celui que vous vilipendez anonymement sans preuves .vous n’aurez aucune preuve nulle part !l
Mr Cisse est un bon exemple de ces véreux qui persistent a poursuivre leurs crimes…impunis.Très dangereux!
MONSIEUR MERCI DE TES BELLES PAROLES. QUE DIEU PRESERVE LE MALI ET SES FILS ET NOUS DONNE UN PRESIDENT QUI A L’AMOUR DE SA PATRIE.MONSIEUR VOUS AVEZ MONTRE VOS LIMITES ET IL FAUT LAISSER D’AUTRES PATRIOTE FAIRE SES PREUVES.LE MALI C’EST NOUS TOUS,DEPUIS L’AVENEMENT DE LA DEMOCRATIE JUSQU’A MAINTENANT VOUS ETIEZ AU GOUVERNEMENT,SI REELEMENT VOTRE OBJETIF ETAIT DE BATTIR UN MALI FORT,ON ALLAIT PAS ETRE LA OU NOUS SOMMES.VOUS AVEZ MANGE BEAUCOUP,DONNE LA CHANCE A D’AUTRES MALIENS DE VOIR CE QU’IL PEUT FAIRE POUR NOUS.TU PEUX INVESTIR TON ARGENT EN AUTRES CHOSES QUI POURRA AUSSI AIDER LES MALIENS D’UNE MANIERE OU D’UNE AUTRES.
Arrêtez tous ses Bla! Bla! Soumaila Cisse vient de faire un très bon plaidoyer pour le Mali.Jamais un homme politique Africain n’a eu cette vision pragmatique et lisez d’abord tout le contenu après vous aurez ensuite le droit de porter des critiques, mais il faut vraiment arrêter d’allez pêché dans le caniveau des que le nom de Soumaila Cisse apparaît,c’est lâche et vraiment de la Bassesse, et de la méchanceté gratuite quand on a pas d’argument à porté on se taise. c’est beaucoup plus simple ainsi.Je le dis tout doucement pour bien me faire comprendre Soumaila Cisse serait le prochain prèsident de notre pays Inchallaw.Car nous sommes des millions de Maliens à pensé que désormais qu’il faudrait mettre un homme compétent et d’expérience pour tirer notre pays de l’avant cet homme c’est bien ce monsieur.
Merci Monsieur Cissé pour cette belle intervention, les detraqueurs auront beau lui reprocher ce qu’ils veulent mais en fin de compte tous leurs arguments ne reposent uniquement que sur des attaques personnelles, nul ne peut refuser d’admettre qu’il fait partie des seuls hommes capables de redresser notre beau pays, si nous voulons avancer mieux vaut choisir un homme intègre et dont les competences ne sont plus a démontrer voyez ou ca nous a mené d’avoir accepter un analphabète comme ATT au pouvoir, en tout cas ALLAH ka èrè kai Mali yé
Je serai fier de lui et des autrespoliticiens charognards, inconscients du mali si on m avait dit qu’ il avait tenu une conférence dans un hôtel à N’Djamena après lhunimation des soldats tchadiens pour l’honneur de notre pays.
Quel candidat potentiel à t i, fait le déplacement à N’Djamena pour rendre hommage aux soldats tchadiens?
Personne on n a honte de notre classe politique.
Le soudanais àavait de la dignité mais le malien n.à de digne ite et d’honneur que l argent, les m as tu vu et les commodités mondaines.
De grâce fermez vos becs, prions pour nos soldats pour notre intégrité territoriale et aussi pour que François hollande puisse être délivré d’i diable du MNLA et qu’ à défaut de l armée malienne, les sont.dans tchadiens désarment les apatrides du MNLA pour que flotte le drapeau vert jaune rouge et non celui du MNLA
Ce que le président Déby nous a dit au sommet de l a. CEDEAO, reecoutez et si vous avez le sans de l’honneur vous arrêter ces campagnes
Merci Moussa. Vous avez tout dit. ihi coulibaly!
Ou ÉTIEZ VOUS MR CISSE
VOUS N AVEZ PAS REVENIR AU MALI POUR DES RAISONS DE SÉCURITÉ, MAIS DANS COMBIEN DE CAMPS DE RÉFUGIÉS MALIENS AS TU VISITÉ?
SI OUI, LESQUELS?
COMBIEN, AS APPORTÉ COMME CONTRIBUTION PERSONNELLE ALORS QUE TA FORTUNE PERSONNELLE S ÉVALUE EN. CENTAINES DE MILLIARDS DE FRANC CFA, VOLÉS À LA CMDT AU MINISTÈRE DES FINANCES?
MOUSSA AG ASSAD À INSISTÉ SUR LA CORRUPTION À BAMAKO, PERSONNE N A OSÉ LE RÉPONDRE.
IL SAIT QUE CEUX QUI PEUVENT PARLER ET AIDER ONT VOLÉ ET LES GENS DU MNLA LE SAVENT ALORS DE GRÂCE LAISSEZ CE PEUPLE DIGÉRER SA HONTE.
NOUS NE VOULONS D AUCUN PARTIS VOUS ET INCHALLAH LE PEUPLE S EN SOUVIENDRA ET CHACUN UN JOUR RENDRA DES COMPTES.
ATT, ET ALPHA SONT DES AUTEURS MAIS TOUS VOUS ÊTES DES CO AUTEURS.
TOUT SERA MIS SUR LA PLACE PUBLIQUE INCHALLAH ET LE PEUPLE JUGERA
LE MNLA À VILIPENDÉ LE MALI DIABOLISÉ TOUS LES MALIENS, OU ÉTAIENT CES POLITICIENS EN DEHORS DU MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, LA DÉPUTÉ DE TOURÉ, ASSAD DE L ASSEMBLÉE NATIONALE, ILS SONT TOUS RESTÉS MUETS COMME DES CARPES DE PEUR DE NE PAS SE FAIRE ÉTALÉ PAR LES DIRIGEANTS DU MNLA.ILS SE CONNAISSENT ENTRE EUX CAR ILS ONT PILLÉ LE MALI ENSEMBLE.
QUI A OSÉ PARLE? ET MAINTENANT ON A LE COURAGE DE FAIRE DES DISCOURS, DES RÉUNIONS POUR SE FAIRE VOIR ALORS QUE DES ENFANTS D AUTRUI MEURENT POUR NOTRE LIBERTÉ, DES FEMMES AVEC DE. Enfants ont perdu tout espoir dans les camps de réfugiés.
NON SI VOUS N AVEZ PAS HONTE AYEZ LE MINIMUM DE RESPECT POUR CE PEUPLE DE QUI VOUS VOUS ÊTES SERVI SANS LUI RENDRE LE MOINDRE SERVICE.
NON ARRÊTONS DE SUPPORTER CES POLITICIENS MALIENS, SANOFI EST MIEUX QU’ EUX.
IL N Y A T I, PAS D INTELLECTUELS AU MALI?
ALLONS NOUS ACCEPTER QUE. UN DE CEUX QUI NOUS ONT ENVOYÉ À L ABATTOIR SUR L AUTEL DE LA HONTE VIENNENT NOUS GOUVERNER ENCORE.
NON ARRÊTONS CETTE COMÉDIE LE MALI N A PAS BESOIN D UN CADRE VOLEUR,
EN TANT QUE MINISTRE PENDANT 5 OUB6 ANS. QU’ À T IL FAIT DES BUDGETS DE L ARMÉE MALIENNE?
ON NE PASSERA JAMAIS EN PERTE ET PROFITS CES ISOLÉS DE NOTRE PAYS. COMME SI ON LAISSAIT LA SURFACTURATION INDUSTRIELLE À LA CMDT.
ON PEUX AIMENT UN HOMME, ON PEUX ADHÉRER À UN PARTI POLITIQUE QUOI, MAIS VENIR NOUS FAIRE L APOLOGIE DES VOLEURS ET NOUS REMETTRE SUR UN AUTRE CHEMIN PIRE QUE ATT C EST INADMISSIBLE.
RENVOYONS NOTRE ÂGE. LIMITE POUR ETRE CABDIDAT À 55 ANS POUR FAIRE PARTIR TOUS CES GENS À LA RETRAITE.
ILS SONT PIRES QUE ATT, CAR LUI AU MOINS SAVAIT QU’ IL N ÉTAIT PAS DIPLÔMÉE D UNE GRANDE ÉCOLE N AVAIT PAS DE LOBBY DERRIÈRE LUI
CES GENS SE CROIENT COMME DES ENVOYÉS DE DIEU AU MALI AVEC TOUT LE MÉPRIS ET l’arrogance
Monsieur le président si le Mali a besoin d’homme cultivé c’est bien Soumi si le Mali a besoin d’un homme de compétences c’est bien lui si notre pays a besoin d’un homme de compétence et dévoué pour les Maliens et réellement soucié de la paix c’est bien Soumaila Cisse.Vraiment qu’elle vision et quelle pragmatisme.Vous êtes en toute honnêteté l’homme qu’il faut pour sortir le Mali de toutes ses misères.
Je vois des réactions négatives à cette intervention de Soumaïla devant le Parlement Européen.
Peut être que les auteurs de ces réactions ont d’autres raisons d’en vouloir à Soumaïla sinon, son discours est clair et constructif et vise un Mali apaisé, développé et démocratique dans sa globalité.
Il a parlé de dialogue inter-malien inclusif tout en excluant l’impunité: “la traduction devant la justice nationale /et ou internationale des personnes (de tous bords) sur lesquelles pèsent de sérieuses présomptions de crimes à l’occasion du conflit”.
Il a touché du doigt les causes de la crise malienne: “crise de développement et de gouvernance qui sont les causes profondes de cette crise” et recommandé des solutions: PROCESSUS POLITIQUE et RECONCILIATION NATIONALE
Réclamer le développement du Nord n’est pas contre le développement du sud bien que les conditions de vie au nord sont incontestablement plus austères qu’au sud.
Le régionalisme n’est à l’avantage d’aucune partie du Mali.
On comprend bien que Cet homme n’a aucune solution pour le Mali. LE probleme du nord ne trouvera jamais une solution durable tant que tous les maliens ne seront pas associés. Ils fo qe les gens du nord comprennent comment ceux du sud survivent. Je voudrais que les maliens se donnent le temps de mieux connaitre lle Mali. Pour me rendre à Kenieba en 2006 j’ai trois jours de voyage et dire que de cette region que le Mali dependait à 80% avec 4 ou 5 mines d’or fonctionnelles. Et pour loger je n’ai pas trouver d’hotel digne de ce nom.IL n’y avait rien pour justifier la richesse de la zone; et pourtant iln’y pas de rebellion. Kolokani n’avait pas été électrifiée en 2010 et pourtant sè l’un des plus vieux cercle du Mali.ATT a bien dit les regions du nord sont desregions parasitaires. Il faut qu’on est le courage de le dire. Le sol de tombouctou et de gao sont plus fertiles que les sols de sikasso ou de koutiala.Il faut qu’on arrete de les aider à survivre. Alors Soumis va à l’école du malli
En réponse a Bingo Mr si vous n’avez pas d’argument contre Mr Cisse il faut au moins avoir au minimum l’honnête intellectuelle de reconnaître que cet homme a une vraie vision bien étalé et très bien structuré pour faire progresser notre pays.ayez la gentillesse de lire au moins l’ensemble de son innervation pour en tirez de conséquences ou des critiques.
Soyons francs et cessons les bla bla et la langue de bois devant les blancs. Le Mali n’est pas un pays developpe et Gao n’est pas mieux nanti que Kayes. les Khassokes peuvent prendre des armes et poser les memes revendications que les touaregs et ca sera legitime. Ces memes touaregs ont pris combien de fois les armes pour tuer leurs compatriotes? Le dialogue inclusif est bien sur pour les maliens de tout bord et sans armes. il n’est pas pour les AZAREVEURS. Et cela il faut le dire de la maniere la plus claire. Un point et c’est tout.
Soyons francs et cessons les bla bla et la langue de bois devant les blancs. Le Mali n’est pas un pays developpe et Gao n’est pas mieux nanti que Kayes. les Khassokes peuvent prendre des armes et posent les memes revendications que les touaregs et ca sera legitimes. Ces memes touaregs ont pris combien de fois les armes pour tuer leurs compatriotes? Le dialogue inclusif est bien sur pour les maliens de tout bord et sans armes. il n’est pas pour les AZAREVEURS. Et cela il faut le dire de la maniere la plus claire. Un point et c’est tout.
Une autre revolution menace le Mali. L’occident avec la complicate de la CEDEO veut imposer l’un des voleurs aux maliens comme president . Ils agient soit Soumaila Cisse , soit Modibo Sidibe. Soyons vigilant
tant qu’il n’aurra pas des lutte féroce contre la corruption dans ce pays,tout ça ce bla bla on irra pas loin 😳
Franchement actuellemt il y aucun politicien qui peu redresser le pays sauf un dictateur car on a grd geul ns les malien et soumi c est un voleur comme les autres en pire
Perso ” si jamais ” Modibo se trouve au 2ème tour avec Soumi choisissons tous Soumi au moins lui il est moins pire que M S . ( je précise que je ne suis pas militant de parti de ces deux personnes ) !
Je ne suis de ton parti, mais par amour de mon pays et par obligation morale de dire la verite, il va sans dire que tu es l`homme le mieux place pour remettre le Mali sur les rails. J`aime bien les jeunes de 40 ans ou moins au pouvoir, mais la situation que vivent les maliens necessite un homme qui maitrise tout le contour et qui a une reputation internationale exceptionelle. Honnetement c`est ce Monsieur.
IBK n’est plus credible ,il a trahi son pays en s’alliant aux extrémistes et en s’opposant de facto à l’intervention de la communauté internationale qui est entrain de sauver le Mali.Ces prises de positions sont changeantes comme un caméléon et il n’a pas l’étoffe d’un rensembleur ,bref il n’est pas l’homme de la situation.
il faut des elections de juillet pour sortir ou mettre fin en cette exactions ou carnage financier sans controle ni mesures , sinon nous les pauvres on va révolter cest sur , et vous allez voir , comme vous avez vu comment sanogo et ses hommes ont comme salaires , et l autorités actuelle chacun mange comme il veut . nous en tant que malien aussi voulons nos droits aussi et merciiiiiiiiiiiiiii.
Loin de le connaitre personnellement, Mr. Cissé “Soumi” est un homme de vision et d’imagination.
Les jeunes leaders “éclairés” doivent prendre la place, les expériences, les idées des vieux et être à l’heure.
Je ne suis pas URD mais j’avoue que là M. CISSE a de plus en plus l’étoffe d’un HOMME d’état! Bravo et décline-nous le reste de ton projet de société avec la même lucidité qui transparaît ici. Bravo et Courage CISSE!
n’étant pas malien, je ne connais pas ce monsieur, je ne peux donc pas le juger à partir de son passé; mais je trouve que son discours au Parlement euroéen est très équilibré
Monsieur le Président, Alfred de Vigny nous a enseigné ceci:” Fais ta longue et lourde tâche dans la voix où le sort a voulu t’appeler”. La caravane passe. Nous sommes URD pur-sang et vous avez notre soutien sans pour autant empêcher les autres de ne pas vous soutenir.
BLA BLA BLA …Que du BLA BLA Tais toi C’est tout juste s’il ne sdit pas refugié du nord.
Monsieur le président SOUMAILA CISSE nous vous adressons remerciements pour cette belle intervention sur le Mali au parlement européen.
Nous avons compris bien ce que vous avez dit et nous comptons sur vous pour le sauvetage de notre pays sur le chemin du développement.
No comment, disqualifié ce mec et sa bande !
Ces mecs-là, pour des intérêts machiavéliques et politiques, on mit le mali plus bas que terre par leur connivence avec le milieu mafieux et les trafiquants de tous genres.
L’essoreuse est en route pour le recyclage et la prolifération des verrues et la gangrène du cancer malien…
Ces mecs là, on mis.
URD: Présenter à l’élection présidentielle un jeune de 40 ans qui a les cuisses propes!
Pire pour le Mali,
Notre politiciens des annes 2002- 2012 son devenir des MANDIA commes les enfants qui s’arret devan l’hopital GT et commissairiat de la 3em.
des que on a parle d’election general, ils commence de croule de Paris a New York, de Bruxcel a Geneve derrier les europeans.
Tu cherche quoi pour un pays que toi meme tu a vendu?
On parle d’election et campagine quand autres soufrire en exile.
MORRRRRRRRO, aoutora fadenwko afrique.
De 2002 à 2012 ,Mr était à l’UMEOA et ne peut en aucun cas être associé à ce qui s’est passé au Mali pendant cette période.
Au contraire il a fait réalisé par le biais de l’UMEMO beaucoup de projets de développement en faveur du Mali. Renseignez vous d’abord avant de raconter du n’importe quoi.
Si vous êtes intelligent et comprenez bien ce qu’il a dit dans son discours à Bruxelles ,vous verrez qu’il est l’homme de la situation avec une vision de rassemblement et d’union sans laquelle aucune reconstruction ne sera possible.
Ca ne se passe en Europe, mais au Mali. Les beaux discours, on en a assez entendu, il faut des actes concrets qui auraient dus être posés bien avant. Mais hélas, chaque politicien a un bâton magique pour un Mali meilleur. Les maliens attendent depuis lors de les voir à l’acte. Que du boucan, ni feu , ni fumée.
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