Le candidat de l’Union pour la Démocratie et la République (URD) à l’élection présidentielle du 28 juillet 2013 a animé un point de presse pour évoquer la situation de Kidal. C’était le Mercredi dernier au siège de l’Agence de Communication DFA. Cette rencontre avec les hommes de médias fait suite aux exactions perpétrées récemment par les éléments du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) contre des paisibles citoyens de Kidal. D’entrée de jeu, Soumaïla Cissé a précisé que les derniers événements de Kidal nous interpellent tous avant de condamner avec la dernière énergie ces exactions qui sont des actes intolérables.
Le porte étendard du parti de la poignée de main dit soutenir le gofernement dans la quête de paix, l’armée malienne dans la défense de l’intégrité territoriale et la commission dialogue réconciliation pour un dialogue politique inclusif entre les différentes composantes de la nation malienne. Il a salué l’intervention des forces Françaises, Tchadiennes et de la CEDEAO pour le recouvrement de notre intégrité territoriale. Parlant des négociations en cours au Burkina Faso entre le Mali et les groupes armés, Soumi champion a précisé que ces négociations doivent continuer avec des maliens qui ont le sens de l’honneur et qui sont attachés à l’unité du pays et à l’intégrité territoriale. ”Je n’accepte pas l’impunité. Ceux qui ont fauté doivent payer. Nous sommes dans un Etat de droit où il faut respecter les règles”.a-t-il ajouté. Se prononçant sur la tenue de l’élection présidentielle du 28 juillet prochain qui va mettre en place des institutions fortes, le conférencier a soutenu que Kidal doit être libéré avant cette date et encouragé le gofernement pour atteindre cet objectif..
” Aujourd’hui, nous devons tirer des leçons du passé. Nous devons faire en sorte qu’il y ait entre autres un bon dialogue entre les maliens, une stabilité globale du pays, une armée bien équipée, la paix, la sécurité et un investissement dans le domaine des routes, de l’énergie et de l’aménagement hydro -agricole ” a-t-il conclu.
Harouna Niaré