Éventuelle poursuite contre ATT : Le PDES dénonce une saisine “inopportune et injustifiée”

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Le CE du PDES (photo archives)
Le CE du PDES (photo archives)

Le Comité Directeur National du Parti pour le Développement Économique et la Solidarité (PDES) informe l’opinion publique nationale et internationale de son indignation suite à cette saisine de l’Assemblée Nationale par le Gouvernement  relativement à une éventuelle poursuite à l’encontre  du Président Amadou Toumani TOURE pour haute trahison.

 


Le PDES dénonce avec force cette saisine qui est inopportune et injustifiée.

 
Le PDES considère que ce qui est urgent est la libération totale de la Région  de Kidal afin que la souveraineté du Mali puisse s’y exercer pleinement. A cet égard, le PDES se joint à toutes les forces vives du Pays afin d’y parvenir.
Le PDES suivra de façon très attentive l’évolution de ce dossier et ne manquera pas de faire part de ses avis et commentaires subséquents à l’opinion publique nationale et internationale.
Bamako le 29 décembre 2014
P/ le Président
PO/ le Vice Président Ahmadou Abdoulaye DIALLO

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE DU GOUVERNEMENT

Le Gouvernement du Mali informe l’opinion publique nationale et internationale que l’Assemblée Nationale, siège de la Haute Cour de Justice, vient d’être saisie par la lettre n°285/PG-CS du 18 décembre 2013, d’une dénonciation des faits susceptibles d’être retenus contre Amadou Toumani Touré, ancien Président de la République pour haute trahison.

 

 

Les faits dénoncés concernent, entre autres :

–          D’avoir, en sa qualité de Président de la République du Mali, donc Chef Suprême des Armées, et en violation de du serment prêté, facilité la pénétration et l’installation des forces étrangères sur le territoire national, notamment en ne leur opposant aucune résistance, faits prévus et réprimés par l’article 33, al 2 du Code pénal ;

 

–          D’avoir, au Mali, au moment des faits et en tant que Président de la République, donc Chef Suprême des Armées, détruit ou détérioré volontairement un outil de défense nationale, faits prévus et réprimés par l’article 34,al 2 du Code Pénal ;

 

 

–          D’avoir, dans les mêmes circonstances de temps et de lieu que dessus, participé à une entreprise de démoralisation de l’armée caractérisée par les nominations de complaisance d’officiers et de soldats incompétents et au patriotisme douteux à des postes de responsabilité au détriment des plus méritants entrainant une frustration qui nuit à la défense nationale, faits prévus et réprimés par l’article 34, al 3 du Code Pénal ;

 

–          De s’être, dans les mêmes circonstances de temps et de lieu que dessus, opposé à la circulation du matériel de guerre, faits prévus et réprimés par l’article 34, al 3-c du Code Pénal ;

 

 

–          D’avoir, dans les mêmes circonstances de temps et de lieu que dessus, participé, en connaissance de cause, à une entreprise de démoralisation de l’armée, malgré la grogne de la troupe et des officiers rapportée et décriée par la presse nationale, faits prévus et punis par l’article 34,al 3-d du Code Pénal ;

 

–           D’avoir, dans les mêmes circonstances de temps et de lieu que dessus, en tout cas, depuis moins de 10 ans, par imprudence, négligence ou inobservation des règlements laissé détruire, soustraire ou enlever, en tout ou partie, des objets, matériels, documents ou renseignements qui lui étaient confiés, et dont la connaissance pourrait conduire à la découverte d’un secret de la défense nationale, faits prévus et punis par l’article 39, al 2 du Code pénal.

 

 

L’opinion sera informée en temps utile des développements ultérieurs de ce dossier.

Bamako, le 27 décembre 2013

Commentaires via Facebook :

19 COMMENTAIRES

  1. la non souverenité de l’etat n’empeche pas la justice de faire son travaille, alors chers Mrs les pdes laissez nous respiré, si vous avez rien a nous reproché 😳

  2. Celui qui est innocent se soumet volontiers à la justice.
    Ces agitations sont inutiles, conservez vous vos énergies pour la prière.
    Le pire est à venir pour vous!

    • Si malgre les prieres le pire est a venir, alors pourquoi prier! En tout cas si les prieres devraient faire le monde une meilleure place nous n’allions pas etre ou nous sommes au Mali, en Afghanistan, Irak, en CentreAfrique, au Pakistan, au Bengladesh, au Liban, etc., etc. et allions pas voir des mosquees brulees et bombees par ceux-la meme qui se disent musulmans.

  3. MMES et MM. du PDES et trafiquants vous feriez mieux de vous apprêter pour votre défense, parce nombreux parmi vous qui n’échapperont pas à la foudre de la justice.

  4. Le PDES et ses dirigeants feraient mieux de s’apprêter, parce nombreux parmi eux n’échapperont pas à la foudre de la justice.

  5. Logiquement IBK n’est pas le Président du Mali. Parce qu’il n’a pas intégralement prononcé le serment comme stipulé par la Constitution du 25 Février 2013. Pire, il n’a pas à présent officialisé ses biens. Jeunes du Mali de quoi avons peur, nous qui l’avons élu pour lui demander des comptes. Vous, il fait toutes ces poursuites pour endomir nos consciences et placer au moment venu son fils Karim Keïta à la tête de notre pays quand il devra quitter le pouvoir.

  6. Chers membres du PDES ayez du courage pour dénoncer vaillamment cette gaucherie de IBK qui est comptable sans ambiguïté du bilan de ATT. Un homme ne meurt qu’une fois. IBK ne pourra rien contre ceux qui soutiennent ATT sauf ce que Dieu leur réserve.
    Vous voyez comment IBK en complicité avec la Cour Constitutionnelle vient de tricher les législatives pour juger ATT.

  7. PDES C EST LE PARTI QUI NOUS A CONDUIT DIRECTEMENT DANS CE BORDEL ET VOUS OSEZ OUVRIR VOS GUELE?? ILS DOIVENT TOUS ETRE JUGER

  8. Sambou est-ce que tu peux dire a ton prince du jour de declarer ses biens comme President de la Republique c’est le minimum qu’il peut faire pour son peuple. Ce que je te reproche aussi c’est d’avoir la memoire courte car tu as oublie qu’IBK a ete president de l’AN, depute et son RPM a toujous participe aux gouvernements ATT1 et ATT2 avec des MULTIPLES portefeuilles de Ministres. Alors qu’IBK se regarde dans le mirroir d’abord.

  9. Donc vous reconnaissez in fine tous les errements où votre leader nous a mené;
    Et pourtant vous voulez vous cachez derrière son ombre;
    La vérité est et sera pour ce Maliba;
    Il est temps que les maliens répondent de leurs actes.

  10. Mr SAMPU!
    je ne partage pas votre opinion car, c’est les mêmes acteurs qui agissent dans la cellule familiale que dans l’administration publique! Je pense qu’il y a lieu de faire un sursaut nationale, c’est de reconnaître, en temps que malien, que cette manière de gérer les affaires publiques, par la corruption, le clientélisme, le favoritisme n’arrange personne en réalité. Ceux ont profité, ceux qui ont fais la pluie et le beau temps sont ou aux arrêts ou très stressés aujourd’hui. Et le bas peuple est ruiné, appauvrit, humilié (à Gao, Tombouctou, Kidal). Il est temps que les maliens, tous comprennent que seul le travail (sérieux) libère l’hoe! Et pour se faire, dores et déjà il faut assainir, instaurer une justice équitable! Cela n’est possible qu’avec un vrai chef, un leader qui s’assume, qui a conscience de l’enjeu. Qu’Allah S.H.T.ALLAH nous assiste!

    • ibrim.Moi je suis du même avis que vous!Je suis convaincu aussi que si on arrête certains de ces acteurs d’hier, de dénociation en dénonciation on remontera jusqu’au gros poissons actuellement “stressés” seulement alorsque notre peuple victime de leur agissement a faim.Avec une justice équitable capable même de leur retirer les biens volés, je suis convaincu que le Mali nouveau sera batti sur une base saine. 😉

  11. Le PDES a le droit de protéger ses arrières!Le PDES sait que tôt ou tard, les noms des barons de l’ex-Mouvement Citoyen seront cités dans cette affaire si ATT est poursuivi puisque c’est le PDES qui a aidé ATT à mettre notre pays à genoux.Le PDES voit l’urgence dans la libération de Kidal seulement quand il s’agit de poursuite contre ATT, sinon le général Sanogo aussi aussi été arrêté malgre l'”urgence-Kidal”…. 😉

    • Sambou le RPM, l’ADEMA,le PARENA, le CNID de ton diatiki Tall, le SADI, le MPR, etc sont tous comme le PDES, ont tous participe aux gouvernements ATT1 et ATT2, alors tous nous ont mis a genoux y inclus IBK ton prince du jour qui n’a pu declarer ses biens.

  12. Au Mali c’est la conduite de l’État et des affaires publiques qui pose problème sinon le malien est un excellent manager privé.

    La preuve chaque famille malienne est très bien gérée (respect des parents par les enfants, organisation de la famille autour du chef de famille, soumission de la ou des femmes au chef de famille, solidarité entre les membres de la famille, sacrifice des uns et des autres pour le bonheur de la famille: nourriture pour tous, logement pour tous, santé pour tous, meilleures écoles pour les enfants, meilleurs emplois possible pour les enfants, accouchement de madame ou de mesdames à Miami, New York ou Paris si visas, grande villa si possible, luxueuse voiture si possible, pèlerinage à la Mecque si possible et si croyants, etc.)

    Une fois qu’on quitte le terrain privé pour arriver au terrain public , les choses se gâtent.

    Mais qu’est-ce qu’une chose publique exactement?

    C’est avant tout une propriété commune de biens et services.

    Donc c’est la somme des familles du Mali qui possède l’Etat et les collectivités locales du Mali.

    Il y a un État et des collectivités locales pour gérer ces biens et services publics.

    L’État c’est d’abord les institutions de la république (présidence de la république, gouvernement c’est à dire l’ensemble des ministres, l’assemblée nationale, la cour suprême, la cour constitutionnelle, la Haut conseil des collectivités, le conseil économique et social et la Haute cour de justice) mais aussi l’administration, la justice, l’armée, la police…

    Il est complété par les collectivités locales (communes, mairies, régions,…) dans la gestion des affaires publiques.

    Chaque démembrement de l’Etat et des collectivités locales a un rôle précis dans la gestion de la chose publique.

    Exemple 1: l’armée assure la défense nationale, la justice punit les infractions à la loi, l’assemblée nationale vote les lois, le gouvernement définit et conduit les politiques publiques et gère les moyens de l’État, le président assure l’orientation générale des actions publiques et veille sur leur bon déroulement, etc.

    Exemple 2: faire la guerre au nord et libérer Kidal du joug des bandits armés est une affaire de l’armée et elle doit être coordonnée par le gouvernement notamment à travers ses ministères de la défense (conduite des opérations militaires), des affaires étrangères (aspects diplomatiques, financier ou logistiques auprès des partenaires), des finances (effort de guerre), etc.

    Exemple3: assurer la protection du patrimoine de l’État ou traquer les manquements à la loi et aux règles de bon fonctionnement de la société, est l’affaire de la justice (cours et tribunaux de la république): Affaires Sanogo, ATT , PMU Mali, etc.).

    Poursuivre ATT et libérer Kidal n’ont rien en commun en réalité hormis le fait que ce sont deux affaires publiques.

    Les acteurs qui doivent les conduire en dernier ressort sont diamétralement opposés. Les actions des uns n’influent pas sur les actions des autres. Loin s’en faut.

    Donc il n’y a aucune diversion à vouloir poursuivre quelqu’un en justice par rapport à une action sécuritaire dans une région.

    Mais les réticences constatées ça et la pour que justice soit faite au Mali sont en réalité un déficit de solidarité publique par rapport à la solidarité privée observée dans les familles maliennes.

    Vu comme ça on devrait avoir la formidable solidarité et le désir de réussir qui anime les maliens au niveau familial, donc privé,se transposer au niveau public.

    Non pourtant ce n’est pas le cas pour la simple raison que le bonheur familial donc privé au Mali se construit au détriment du bonheur commun donc public.

    Il y a donc au Mali “crowd out” et non “crowd in” entre intérêt privé et intérêt public puisque l’intérêt privé ne se forme pas au prolongement de l’intérêt public mais bien à son détriment en accaparant son patrimoine.

    À chaque fois que le bonheur public tente de s’installer il faut s’attendre à une résistance monstre des intérêts privés pour l’empêcher de s’installer.

    Or sans justice, il est impossible de préserver le patrimoine de l’État et d’assurer la pérennité de la chose publique qui sert pourtant de sève nourricière à l’intérêt privé.

    L’intérêt privé au Mali court donc à sa propre perte en voulant toujours grossir au détriment de l’intérêt public.

  13. Vous etes des enfants perdus sans votre SUGAR DADDY ATT. Vous allez tous vomir le sucre qu’il vous a fait bouffer pendant toutes ces annees!

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