Evalué les deux tours de la présidentielle et les deux tours des législatives : voilà l’objectif de la rencontre qui a regroupé à Ségou l’ensemble des acteurs du processus électoral au Mali. Il s’est agit de diagnostiquer les points positifs, mais aussi les insuffisances pour baliser le terrain en vue des prochaines municipales.
Organisé par le Programme d’appui aux processus électoral au Mali, Papem en partenariat avec le ministère de l’Administration territoriale, cet atelier était présidé par le ministre de l’Administration territoriale, Moussa Singo Coulibaly, en présence du directeur pays du PNUD, Boubou Dramane Camara, du délégué général aux élections, Chaka Sangaré.
Pendant deux jours, les gouverneurs des 8 régions administratives et du district de Bamako ainsi que les préfets des 47 cercles ont revisité le processus électoral marqué par les défis sécuritaires importants. Malgré les difficultés nombreuses qui pesaient sur l’organisation des élections, le Mali a réussi le pari de l’organisation des scrutins présidentiels et législatifs dans un climat apaisé sur toute l’étendue du territoire national.
L’issue des scrutins a été saluée par toutes les missions d’observation nationale et internationale. Raison pour laquelle les gouverneurs et préfets ont eu à élaborer un plan d’action pour la prise en compte, à court, moyen et long terme, des missions d’observation des élections. Ils se sont aussi penchés sur la formation des agents électoraux.
Malgré les résultats satisfaisants des élections de 2013, ils n’ont pas occulté les difficultés qui ont jalonné l’organisation des élections. Toutes les difficultés rencontrées ont été minutieusement passées au peigne fin afin qu’elles ne constituent plus un problème majeur pour les communales.
Les recommandations sorties de cet atelier vont aider à la recherche de réponses appropriées et efficaces avant la tenue des élections municipales dont les préparatifs ont déjà commencé.
Guel