Étude, audit, contrôle, suivi-évaluation

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Autant de tergiversations à former un gouvernement d’union nationale ne reflètent-elles pas la lenteur des réceptions de candidatures au poste de Premier Ministre ? Hormis lui, Dr Cheikh Modibo Diarra, l’homme NASA, chevronné navigateur, compétent universitaire, déterminé acteur social, politicien imaginatif, volontaire du progrès scientifique, engagé sauveur, bâtisseur, patriote ségovien et Malien sincère en âme. Lui seul a eu la chance de correspondre à ce profil-type, exact, (et à l’heure actuelle en fonction), pour pouvoir occuper le poste suprême de chef de gouvernement de la République. Surtout en ces temps mauvais de désacralisation de la fonction de chef, de dirigeant, de juge-magistrat et de responsable politique élu, tous discrédités dans leurs prérogatives individuelles et le respect dû à leur fonction et à leur personne.

Mais alors là, de façon bien générale son courage politique est à saluer, quel qu’en soient le résultat final et les conséquences, en fin de course et de mission exaltante, certes. Mais encore, faut-il que l’accord-cadre CNRDRE – CEDEAO qui parraine le retour à la vie constitutionnelle et qui suspend provisoirement le projet de texte d’acte fondamental du CNRDRE, puisse témoigner juste et y répondre vrai, du retour à une vie constitutionnelle normale en République du Mali ? Or que constate-ton depuis le retour des nationaux qui avaient assisté à Ouaga à la médiation Burkinabé sur les pourparlers inter maliens du weekend passé ?

Des édiles de la Nation, responsables politiques et militaires, fonctionnaires civiles et soldats complices de l’armée nationale ont pu être interpelés pour 48H de garde à vue légale et normale, avant ouverture d’instruction du procès, tous étant tenu dès lors au secret de l’instruction non à violer. Et ce, au même moment où on nommé le chef de l’exécutif du prochain gouvernement national ou non d’union politique (impossible et bien rare en ce moment). Que nous reste-il à craindre de plus ? Et surtout que pouvons-nous encore contre tous ces fléaux et menaces qui se prolifèrent à l’horizon inexorablement ? Avait – on besoin de tant d’incertitudes ?

Étude : il nous faut davantage impliquer la Cedeao et l’Union Africaine, pour qu’elles participent à l’élaboration de la feuille de route qui accrédite l’émissaire de Microsoft Afrique, ancien de la NASA, pour occuper le fauteuil de Premier Ministre de Mission de salut public, délégué général des Partenaires Techniques et Financiers et du Conseil de Sécurité des Nations Unies et commissaire international UA-CEDEAO pour le Mali dans le monde. Pour ne plus rien craindre à vrai dire dans ce monde de Lois.

–                      Audit : il faut qu’incessamment, l’Algérie, le Niger et la Mauritanie cessent d’être des bases arrières identitaires à des bandits armées et supportées injustement ; et qu’elles s’engagent  «ARMEE», auprès des forces maliennes de sécurité et de surveillance du territoire, sous commandement du contingent militaire de la force d’attente de l’ECOMOG. Pour conduire des expéditions militaires de dissuasion dans les poches hostiles de la bande sahélo-saharienne, et des opérations d’aménagement des zones ensablées en infrastructures en vue de libérer les couloirs humanitaires d’acheminement de vivres et de produits pharmaceutiques. Avec liberté de circulation des personnes-ressources (ONG, Croix Rouge International, Médecins du Monde etc.) et autorisation d’entrée et sortie de biens et produits légaux du trafic transsaharien et qui sont vendus marchandises licites. Le périple ardu de l’ancienne route du commerce du sel gemme, de Taoudéni à Addis Abeba, et au delà la mer rouge, le golfe persique et la péninsule arabique, de Damas à Tripoli, en Syrie et au Liban.

–                      Contrôle : une autre conduite sociale à promouvoir solution, pour atténuer l’impact de la crise, serait l’implication forte de la société civile malienne (associations, Ong et syndicats des organisations de défense des droits humains). Elle devrait s’organiser de telle sorte à pouvoir s’insérer dans un mouvement social collectif et national de défense du territoire et de l’intégrité physique de la personne, de la préservation de sa dignité d’Homme et la sécurisation des biens et des populations civiles locales, déplacées et réfugiées. Sur tous les médiats et au sein de toutes les organisations internationales et les forums démocratiques les plus ouverts et audients.

–                      Les sofas de la république comme les révolutionnaires et radicaux de gauche du mouvement démocratique doivent s’emparer de ce pôle, pour se constituer monopole et groupe de pression du lobbying/plaidoyer intégral en faveur du Mali. Pour ce faire, il est d’abord coute que coute impératif de dédicacer absolument aux calendes grecques (infinitif du temps inconnu), l’ensemble des élections, le redimensionnement de la carte administrative du Mali (impératif présent connu), et la déterritorialisation des parties nord en conflits (solution finale). Afin de leur attribuer un nouveau statut géo-ethno-centrique, au sein du nouvel découpage issu de la loi électorale, redéfinie à cet effet. En même temps que le nouveau projet de Constitution de la IVème République, devant suppléer et se substituer à la Constitution actuelle du 25 février, en fin de garantie. Un nouveau projet de Constitution considéré et fruit des doléances et des réflexions apprivoisées des États Généraux du peuple malien, réunifié :

 

«Un Peuple-Un But-Une Foi».

–                      Suivi-évaluation : alors on aura enfin compris Amadou Haya Sanogo, blâmé à juste raison l’amateurisme géopolitique et diplomatique d’Amadou Toumani Touré, chef d’État déchu de la fonction occupée, et en fin de mandat, destitué de toute légitimité démocratique. Et, peut-être même, qui sait, qu’on aurait appris aussi avec Dioncounda Traoré, président de la république par intérim pour une période probatoire de 40 jours, que l’humilité qui sévit actuellement dans le thé-débat du débat public initié «paroles libres sur l’occupation du nord», ne renferme en elle-même que la théine du thé et les glucides de son saccarose (sucre).

–                      En arrosant bien entendu, les verres transparents de la théinologie, qui est la science des grins autour du thé et de sa théière, accompagné du petit fourneau au feu coupable, agrégé en coupe de charbon de bois. Une façon à tous d’accompagner la constitution du 25 février 1992 de la IIIème République à sa dernière demeure. Elle a vécu son temps et on n’a jamais pu s’entendre pour la modifier ou la changer. Sous Alpha, en fin de règne, comme avec Toumani, partant volontaire à la retraite anticipée (exilé à Dakar).

Va-t-on enfin pouvoir poser le débat plus sereinement pour dire notre part de vérité au monde entier, en leur criant à la face que nous avons été agressé, attaqué, envahi et occupé, sous les yeux hagards de l’Humanité toute entière, dans le complet et grand dénuement de notre armée ? Rien donc de bien nouveau sous le soleil des tropiques du désert malien : circulez, il n’y a rien à vendre, pirates («No Sell Out») ! Narcotrafiquants ! Pilleurs ! Violeurs ! Assassins ! Preneurs d’otages ! Terroristes ! Faux islamistes ! Truands ! Sécessionnistes, séparatistes, régionalistes, opportunistes, ennemis de la Démocratie et du Mali laïc ! Gare à vous ! Gare à vous !

Et nous irons le dire devant le tribunal pénal international, et par nos actions à la cour pénale internationale, les deux grandes juridictions compétentes du monde actuel où doivent pouvoir se régler tous litiges et contentieux frontaliers, territoriaux, politiques et géopolitiques. Hors les forums budgétivores des Nations Unies, ou ses missions locales, au résultat quelquefois mitigé et réussi, comme en Côte d’Ivoire, au Libéria, en Sierra Léone, au Togo, en guinée Conakry toute proche. Toujours sous la houlette de M. Médiation Afrique, SEM Blaise Compaoré, président de la République de Burkina Faso, l’infidèle du Colonel Mouammar Khaddafi, avant son assassinat (Paix à son âme).

Amen ! Plût à Dieu que ça dure et qu’au Mali aussi ça finisse bien un jour prochain, grâce à elles (système onusien) et leur commissaire international, sollicité Docteur, attendu Bon Prince et pressenti Premier Ministre de la Transition Nationale débutante et du Gouvernement d’Union des Maliens de cœur en formation. Un hôte du CNRDRE en somme, considéré «Gouverneur Spécial» de la République auprès des partenaires techniques et financiers du Mali. Nous nous répétons dessein.

 

Planification et Stratégies en vue de la décentralisation et de la déconcentration

C’est à ce prix qu’il y aura probablement une porte de sortie de crise et une voie opératoire de réunification de l’intégrité du territoire national à emprunter voie sure. Dès lors les régions nord seront libérées (inchallah) de la tutelle islamiste et de la terreur d’AQMI, ainsi que de la surenchère politique de plus en plus insignifiant et insensé de l’incontrôlé MNLA. Au lendemain et à la veille de cruciales élections présidentielles françaises des 1ers et 2nd tours, où la majorité présidentielle est donnée en ballotage évident face au socialiste François Hollande, challenger sérieux contre Nicolas Sarkozy. A en juger par les résultats officiels du premier tour de ce dimanche 22 avril 2012. Dimanche noir pour M. Nicolas Sarkozy, et toute la terre entière des gens convaincus du prix du bien sur le mal, prie pour la victoire de Dieu sur le Diable. En attendant les grands fléaux éloignés et le vrai châtiment divin contre le grand méchant loup que la faim a chassé des bois pour la bergerie du «silence des agneaux». Les intellectuels d’une civilisation n’ont-ils pas pour mission de lutter contre ce qu’elle traîne de ténèbres au profit de ce qu’elle peut annoncer de lumière au lieu d’être otages d’une culture importée et imposée idéal culturel fécond, or rempli de préjugés raciaux à des esprits forts captifs qui tendent à tout avaliser injustement ? Or «même l’égoïsme lucide milite en faveur de la fédération», Pr Cheikh anta Diop.

Et pourtant, «seul un peuple qui ne sait pas ce qu’il veut, qui n’a pas de dignité, pas de passé répondant de lui, accepte d’être noyauté, téléguidé. Tel n’est pas le cas du Mali (…). Nous n’accepterons jamais que notre marche soit précipitée par l’intervention de quiconque. Nous prendrons nos décisions, celles que nous aurons nous-mêmes arrêtés au moment que nous aurons choisi et sous la forme que nous aurons nous mêmes déterminés».

A savoir juger bons de prendre selon feu le Président Modibo Kéïta (1915 – 1977), 1er président de la République du Mali indépendant. Cité par Cheikh Oumar Diarra H, in «Mali : bilan d’une gestion désastreuse», édition l’Harmattan, 1990.

LEYE K. Moustapha

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