Après avoir promis la fermeté au peuple qui lui a placé sa confiance au motif qu’il est ” la solution “, après avoir martelé que nul n’est et ne sera au-dessus de la loi, le Président Ibk dès son élection a d’un côté lancé à la figure des candidats malheureux qui l’ont soutenu qu’il n’y aura pas de partage de gâteau, et de l’autre côté rassuré les criminels de guerre de la levée de leurs mandats d’arrêt. Aux victimes des inondations il a promis des enquêtes jusqu’ici sans suite avant de nommer comme ministre l’un des suspects en l’occurrence Moussa Mara. Et aussitôt a-t-il formé un gouvernement pléthorique composé d’amis, de retraités politiques et de la belle famille, alors que son fils en commune II et l’épouse de son fils en commune IV s’apprêtent à prendre place dans l’hémicycle. Où va le Mali ?
On nous évoque le souci d’apaisement et de confiance, comme si l’apaisement et la confiance des assaillants l’emportaient sur l’apaisement et la confiance des victimes, pour ne pas dire de l’ensemble du grand peuple resté dans le respect et la défense de la Nation malienne. A propos, l’accord de Ougadougou stipule : “ Dans un souci d’apaisement et de confiance, le gouvernement du Mali prendra toutes les dispositions nécessaires pour suspendre les poursuites engagées par la justice malienne du fait du conflit armé contre les membres des groupes armés signataires du présent accord “.
Et l’accord de préciser : “ Les parties conviennent que cette suspension ne s’applique pas aux crimes de guerre, aux crimes contre l’humanité, aux crimes de génocide, aux crimes de violence sexuelle et aux violations graves du droit international, des droits de l’Homme et du droit international humanitaire “.
Enfin l’accord de conclure : ” Les parties conviennent de la mise en place d’une commission d’enquête internationale sur les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, les crimes de génocide, les crimes de violence sexuelle et les autres violations graves du droit international, des droits de l’Homme et du droit international humanitaire sur tout le territoire du Mali “.
C’est dire donc que l’accord ne demande nulle d’épargner les 26 présumés auteurs ou complices des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, des crimes de génocide, des crimes de violence sexuelle et des autres violations graves du droit international, des droits de l’Homme et du droit international humanitaire sur tout le territoire du Mali. Il est question de les poursuivre à travers la mise en place d’une commission d’enquête internationale, en soutien au travail entrepris par la justice malienne. Mais passons outre, car Ibk a publiquement déclaré qu’à part l’indépendance, l’autonomie, l’intégrité du territoire…, tout le reste est négociable. Attendons de voir si l’honneur du Mali est négociable ou pas.
En tout cas, rares sont les Maliens qui croyaient que Ibk accepterait de se lancer dans des négociations avec ceux sur lesquels pèsent de graves indices de culpabilité qui ont prévalu à lancer contre eux des mandats d’arrêt. Avec Ibk, tout le monde croyait à la fin de l’impunité et à l’avènement de la fermeté. Pas en tout cas à l’impunité, surtout que même le gouvernement de transition, au lieu de négociation, a parlé plutôt de dialogue inclusif en vue de la réconciliation, et le tout nouveau ministre en charge du dossier a ajouté le terme “ justice “. Ce terme sera-t-il en vigueur ? En tout cas il n’est plus d’actualité, et pour cette raison les Maliens doivent aborder la question avec le plus grand sérieux lors des assises nationales à venir. Et l’on verra ce que ça va donner. Le Mali ne sera que ce que les Maliens en feront, aucun Président ne doit pouvoir nous mener encore en bateau. Et ce n’est pas sûrement ce que Ibk souhaite, en tout cas ce n’est pas ce qu’il a promis. Sauf que l’espoir s’écorne aujourd’hui, la désillusion s’installe, les interrogations se multiplient.
Comment Ibk a-t-il pu mettre en place pour ce pauvre pays un gouvernement pléthorique et népotique ?
Comment ne pas décréter une journée au moins de deuil national (en mettant symboliquement les drapeaux en berne) suite aux inondations et au chavirement de la pinasse qui ont fait plusieurs dizaines de morts ? Sous d’autres cieux, pour moins que ça, le drapeau est mis en berne. Nous estimons que la vie des Maliens compte. Et pour cette raison, nous attendons au moins la publication des résultats des enquêtes promises. Les victimes s’impatientent, la promesse est une dette. Les événements de Kati ne doivent pas demeurer en reste. Le peuple a droit à la vérité sur ce qui lui arrive. Ce devoir de restitution est un exercice de bonne gouvernance dans toute démocratie.
Ce n’est pas tout, l’opération Sanya suite aux récents événements de Kati se présente comme un piège. Là-dessus nous sommes sceptiques quant à l’ouverture d’enquêtes. En scandant que Kati ne fera plus peur à Bamako, Kati ne fera plus peur à Koulouba, on semble ne pas parler du Kati incarné par Sanogo, mais du reste des putschistes. Car Sanogo est désormais plus que jamais au pouvoir et n’a pas besoin de se faire peur. Il a été plutôt question de faire peur aux autres. Il a été question de protéger Sanogo contre ses anciens amis à l’occasion de cette opération Sanya sélective. Assassinat de Sissoko le chef de sécurité, du chef de poste ainsi que d’autres. Nous attendons les enquêtes. En attendant, nous disons que Sanogo est au pouvoir en sa qualité de Conseiller spécial de Ibk. Il est pouvoir à travers son ancien Directeur de Cabinet Moussa Sinko, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire. Sanogo est au pouvoir à travers Abdoulaye Koumaré, ministre de l’Equipement qui avait remplacé Sinko comme Directeur de Cabinet et qui est aujourd’hui propulsé par Sanogo. Sanogo est également au pouvoir à travers Yamoussa Camara, ancien ministre de la Défense, son homme, nommé Chef d’Etat major particulier de Ibk. Et ces hommes là n’ont pas besoin d’être à Kati, ni de partager leur pouvoir avec Kati. Kati appartient à leur passé. Disons la vérité au peuple, faisons face aux vrais problèmes qui ont pour noms l’emploi des jeunes, la santé pour tous, le panier de la ménagère, l’école…
Bref, Ibk doit revoir sa copie alors qu’il est temps. Rien n’est perdu, rien n’est fait, l’avenir est devant nous pour le bonheur des Maliens, pour l’honneur du Mali.
Mamadou DABO
Il a fait un coup d’etat et il a détruit le Mali pour longtemps.Le probleme c’est les maliens qui l’ont voté.
” Chaque peuple a le gouvernement qu’il mérite ” et jajouterai que: QUI ARRIVE AU POUVOIR AVEC LA HAINE ET L’AIGREUR NE PEUT RIEN FAIRE DE BON.
Au Mali c’est des aigris qui sont arrivés par un putsch et les régelements de compte ne font que commencer.Hendou
77% des 43% de maliens inscrits qui ont vote pour IBK , l’ont fait parce que ce dernier a promis d’etre ferme juste et contre toute impunité pour restaurer l’honneur du pays, au lieu de cela, IBK est entrain de faire exactement le contraire…. donc il a trahi sa promesse et le pacte avec les maliens….. ne lui donnez certainement pas l’occasion d’aggraver la situation…
Il est plus facile de commanditer un coup d’état que de s’asseoir dans le fauteuil de président…..
IBK , enfin le saura a ses dépends. Non IBK c’est toi comme ça…. On est foutu bon Sang….
Les années post-crise et post-électorales sont celles de tous les dangers. IBK ne doit pas s’attendre à la facilité et à la simplicité. Il doit prendre très rapidement la mesure de la situation en vue de canaliser les aspirations populaires pour eviter une atomisation de la République qui rendrait ce pays très difficile à gouverner. Il devra éviter aussi une analyse fausse de la crise (sécuritaire) et de la société , car celà pourrait conduire facilement à développer de faux remèdes aux problèmes récurrents du moment. Il faut que le président IBK soit à la hauteur de l’urgence et de la gravité de l’heure. Pour gouverner avec efficacité, il faudra qu”il ait une vision réelle et presente d’un projet de société qui doit se concentrer sur les priorités du moment: un projet de vérité, de combat pour l’union nationale et pour la croissance économique.
Vraiment merci beaucoup pour cette analyse. C’est tres rare de voir sur ce site une analyse aussi objective.
Meme en nommant president du MALI le president de la Banque mondiale ,comme premier ministre le directeur du FMI et comme ministre de la defense BARACK OBAMA,ils ne feront pas mieux que ce que IBK a fait du 19 septembre a aujourd’hui.
MAMADOU DABO,tu es mechant
Meme en nommant president du MALI le president de la Banque mondiale ,comme premier ministre le directeur du FMI et comme ministre de la defence BARACK OBAMA,ils ne feront pas mieux que ce q
Bonjour Monsieur DABO,
Chacun raisonne en fonction de sa position. J’imagine que tu es de Ségou. Il faut comprendre ceci : “une seule personne passe la journée à coudre un tissu, la nuit, 10 ou plus le défait”.
Il serait souhaitable de faire des analyses objectives. Ton analyse frôle la haine.
Bonne lecture.
Cela fait seulement quelques semaines ,un mois maximum que le président IBK a pris ses fonctions de président .Deja nous voyons à travers certains écrits,des déferlements de haines ,des prédictions infernales et de malheur pour notre pays.Des souhaits d’echec et d’humiliation sont émis par certains commentateurs contre le gouvernement.Il ya des gens qui confondent entre critiquer et faire des procès d’intention.
Les critiques objectives aident à faire avancer le pays,c’est même ce qui est souhaitable dans une démocratie.
Ce qu”il faudra combattre avec la dernière rigueur ,ce sont ces esprits revanchards, de haine.Des esprits malsains,des pêcheurs en eaux troubles
Sachez qu’il ya des maliens qui ne veulent pas la paix au mali ni le bonheur des maliens.Ils sont reconnus à travers leurs écrits ,leurs paroles et leurs faits et gestes.Il faudra les laisser mijoter dans leur venin et dans leur vomi de haine.Ils peuvent provoquer la guerre civile dans le pays.Notre pays a besoin de paix.
IBK ne me fait plus confiance. Alors maliens apprêtez vous
la démocratie et la religion ne sont pas toujours compatible ensemble,le putsch militaire est dangereux pour la démocratie; c’est ce qui est arrivée lors de l’élection de IBK :les religieux et les pseudo-militaire ont fait élire IBK au vue de tous.je m’engage sur ce site que:IBK est et restera le plus mauvais président du Mali depuis 1960.
Goundo, vous avez parfaitement raison. J’ajoute même que l’histoire du Mali prendra fin sous le règne de IBK. Ce ivrongne qui se prend pour un imam; pour des escrocs qui l’entourent,un roi. IBK sera la plus grande déception que le Mali n’a jamais connu.
J’ai froid dans le dos avec de telles perspectives… honte IBK
Le peuple Malien sera trop decu. Ce gars, aussi priencipal acteur de la deconfiture de notre pays, ne peut rien changer. Son mandat ne sera qu’un moulin de discours pour tout changer et pour ne rien changer.
Que c est honteux de voir notre gouvernement dire qu’il faut creer un climat de confiance apres avoir ete humilie, baffoue par des apatrides qui jusqu’a prueve de contraire refusent de desarmer malgre la resolution de l’ONU. Jusque la ils refusent de liberer les enceintes etatiques pourque celles ci puissent etre utilisees a des fins souhaitees.
Dans tout etat serieux, et apres l’efoondrement de l’etat il doit y avoir des enquetes pour situer les responsabilites de l’etat malade de notre pays. Selon des sources dignes l’etat malien et ses partenaires ont investi a peu pres 1500 milliards de fracns dans le Nord du pays les 15 dernieres annees. N’en deplaise, nous savons tous que ces sous ont ete vole. Nous devons eclairer sur ca. Ou sont parti ces sous? qui les a bouffe?
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