Entre ce qu’il promettait et la réalité : IBK pris au piège !

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Restauration de l’autorité de l’Etat, restructuration de l’armée, relance de l’économie, lutte contre la corruption et le chômage, création d’emplois, une école apaisée et performante, réconciliation nationale et règlement de la question du Nord, sont autant de défis auxquels Ibrahim Boubacar Keita a promis de s’attaquer alors qu’il était candidat à l’élection présidentielle de juillet 2013. Elu président, on attend toujours qu’il honore ses engagements. Les Maliens scrutent l’horizon depuis trois ans, sans rien voir venir. En réalité, muni sous les aisselles d’un projet de société qui compile des actions irréalistes et irréalisables, le (l’ex ?) « Kankélentigui » a su endormir les Maliens qui le plébiscitent avec plus de 77% des suffrages. Où en est-on aujourd’hui avec ces engagements pris par le candidat devenu président ? Au point zéro. Comment se porte aujourd’hui le Mali ? Mal en point. Comment se portent les Maliens ? Désemparés. A l’analyse, IBK semble tout simplement pris aux filets des groupes armés, de sa famille, des hommes politiques, de la société civile et de la réalité de l’exercice du pouvoir. Alors, que vaudra alors la parole du président-candidat en 2018 ? Des éléments de réponse !

C’est de la lapalissade que de dire que le Mali va mal sous IBK. Certes, le pays a connu des moments dans son histoire depuis l’ère des empires jusqu’au temps contemporain. Mais, de mémoire des archives et des plus anciens encore en vie, le Mali n’a jamais autant sombré que maintenant aux multiples plans économique, financier, social, politique et surtout sécuritaire. Pourtant, plus que le simple bien être, on leur avait promis l’eldorado. Oui, Ibrahim Boubacar Kéïta, alors candidats en quête de suffrages en 2013, semblait tenir entre ses mains le paradis qu’il brandissait à ses concitoyens et à ses compatriotes de la diaspora.

Au projet présidentiel « Le Mali d’abord » et à son slogan «Pour l’honneur du Mali-Pour le bonheur des Maliens », IBK a joint sa voix et ses soutiens pour hypnotiser les Maliens. Entre ramener la paix et la sécurité, engager une lutte implacable contre la corruption et créer 200 000 emplois pour les jeunes diplômés, le candidat y allait de tous les subterfuges pour séduire l’électorat. Un électorat partagé entre un pays qui venait de retrouver la normalité constitutionnelle (grâce à une transition rondement menée par le président Dioncounda Traoré) et le désir ardent de trouver rapidement un président capable de relever les défis de la relance et du développement économiques, et du redressement de la situation sécuritaire du pays.

 

Les promesses du 13 juillet 2013

Partout où il passe pendant la campagne de juillet 2013, IBK tenait invariablement ce discours : « Pour l’honneur du Mali, je ramènerai la paix et la sécurité. Pour l’honneur du Mali, je veux construire une République exemplaire. Je rétablirai l’autorité de l’Etat. Je lutterai férocement contre la corruption. Je ferai émerger une société nouvelle fondée sur la justice et l’égalité des chances. Je créerai les conditions du vrai décollage économique du Mali ».

Au-delà du projet présidentiel « Le Mali d’abord », c’est le discours de campagne prononcé par le candidat IBK le 13 juillet 2013 qui frappe les esprits. Tant son contenu est diamétralement opposé au vécu quotidien. A vous d’en jugez !
« Chers Compatriotes, la situation actuelle du Mali est marquée par de sérieuses difficultés sociales, économiques et sécuritaires. Cette situation appelle des politiques nouvelles et des solutions fortes. Elle appelle un homme d’expérience, qui a un sens élevé de l’Etat, un homme honnête et libre, pour lequel la chose publique est sacrée. Un homme d’Etat capable de moderniser le Mali, de s’adresser à vous tous.
Maliennes et Maliens de toutes les générations, de toutes les régions, vous êtes nombreux, au Mali, comme à l’extérieur, à me faire l’honneur de penser que je peux être le prochain Président de la République. Ce grand mouvement m’a poussé à me déclarer candidat à l’élection présidentielle du 28 juillet 2013, porté par la “Coalition le Mali d’abord”.
Le Mali d’abord, ce n’est pas qu’un slogan de campagne. C’est avant tout une philosophie, un état d’esprit, car je veux mettre le Mali au-dessus de tout.
Pour affronter tous les défis, le Mali a besoin d’un grand rassemblement, et c’est tout le sens de ma candidature. Je l’ai voulue au-dessus des structures d’un seul parti, pour puiser ma force dans une alliance féconde de plusieurs formations et de nombreux mouvements de la société civile. J’invite d’autres partis, d’autres associations, d’autres citoyens, au Mali ou à l’extérieur, à nous rejoindre pour renforcer le puissant mouvement déjà en marche.
Ensemble, avec mon « Projet présidentiel Mali d’abord », mon énergie, ma détermination, votre participation et votre enthousiasme, nous allons amplifier la formidable dynamique qui nous porte déjà, et faire en sorte que demain nous puissions enfin faire le Mali de nos rêves. C’est tous ensemble, rassemblés, solidaires, que se construira le Mali de demain.
Le Mali rayonnant, le Mali créateur de richesses et de valeurs au service de tous ses fils. C’est le combat auquel je vous convie dès maintenant, à la lecture de mon projet présidentiel.
Mon projet, je l’ai voulu volontariste et ambitieux, mais réaliste. Réaliste, car je veux tenir un langage de vérité. C’est à l’image de la gouvernance que je mettrai en place, si les maliens me donnent leur confiance.
Mon projet est axé sur le retour de l’honneur du Mali, à travers le rétablissement de la paix et de la sécurité et la réconciliation entre maliens.
Le deuxième axe est le bonheur des maliens. Pour que chaque citoyen se sente heureux avec des services sociaux de base à leur portée.
Le troisième axe concerne l’avenir du Mali, à travers des mesures qui permettront de bâtir une économie robuste et créatrice d’emplois dans de nombreux domaines.
Enfin, mon projet propose de revisiter les institutions du Mali pour bâtir une réelle démocratie, à laquelle participeront tous les maliens.
Je le dis, je le ferai, c’est mon engagement. Le Mali d’abord, pour l’honneur du Mali, pour le bonheur des maliens !
 ».

C’est évident pour tous ceux qui viennent de (re)lire ce chapelet de promesse : après trois ans d’exercice du pouvoir, la réalité est tout autre. Où sont la paix et la sécurité promises. Elles sont loin d’être concrétisées, l’insécurité ayant atteint son paroxysme sous le règne d’IBK. Où est la République exemplaire promise ? En fumée. Où est la lutte contre la corruption tant chantée ? Echangée contre une mauvaise gouvernance inédite.

Et l’égalité des chances ? Un vain slogan. IBK a fait émerger sa famille, son clan et son cercle d’amis.

Où est la lune promise pour améliorer les conditions de vie et le quotidien des Maliens à travers une économie robuste et créatrice d’emplois ? Au ciel, sans doute : aucune vraie réforme, aucune infrastructure de rang. Les Maliens meurent de faim et de soif faute du remède, l’argent.

Où sont les 200 000 emplois promis aux jeunes à l’horizon 2018 ? Du mirage, parce qu’on empêche aujourd’hui ces jeunes de le revendiquer.

Enfin, où sont passés les 5 500 milliards de la Chine ? Certainement, toujours stockés à Tianjin.

 

« Le Mali d’abord » : du bluff

Le discours du 13 juillet fourni juste un aperçu des merveilles promises par IBK à ses concitoyens quand il cherchait le pouvoir et lorsqu’il l’aura eu. C’est pourquoi, il convient de revisiter son projet présidentiel dont nul n’a vu un début de concrétisation depuis que l’ancien Premier ministre et ancien président de l’Assemblée nationale du Mali a eu ce qu’il voulait : le pouvoir.

En effet, à partir du 8 septembre 2013 (formation du premier gouvernement d’IBK), soit quatre jours après sa prestation de serment (4 septembre) et onze avant son investiture (19 septembre) l’espoir a cédé place au désespoir au pays de Soundiata Kéïta. Parce que les Maliens ont découvert dès les premiers actes du président des signes évidents de rupture entre son discours et la réalité.

Le peuple a vite découvert un régime corrompu avec des scandales à gogo, des voyages princiers à l’étranger, une armée affaiblie et moins équipée, une méthode de gouvernance qui met la famille et les affidés au centre de la gestion des affaires publiques, une insécurité grandissante et l’éloignement de tout espoir de paix. Pendant ce temps, le peuple trime. Le citoyen anxieux cherche à joindre les deux bouts, dans la douleur.

En trois ans (nous en sommes à un mois, jour pour jour), le président de la République n’a posé aucun acte de développement digne de ce nom. La faute est à situer dans sa mauvaise gouvernance, corollaire d’une gestion criblée de scandales financiers qui paralysent le fonctionnement de l’Administration, asphyxient l’économie et ternissent l’image du Mali. Mais aussi dans le fait qu’IBK a consacré deux ans de son mandat à courir derrière les rebelles pour arracher un accord qui, à la lecture, consacre la partition du pays. Ceci est l’œuvre du candidat à la présidentielle de juillet 2013 qui avait fait la promesse de mater la rébellion, de renforcer les capacités de l’armée malienne et de rétablir « l’honneur de Mali ». Voici ce qu’IBK promettait en 2013.

Réconciliation-Paix et souveraineté : Apporter une solution définitive aux problèmes du nord…Réconcilier les Maliens et rétablir durablement la paix et la souveraineté.

Depuis le coup d’Etat de 2012, le Mali a démantelé son système de défense avec pour conséquence le délaissement progressif d’une partie du territoire .La zone nord a été depuis plusieurs années administrée par les réseaux de trafiquants, notamment narcotrafiquants. Depuis l’intervention des armées étrangères, l’unification fragile du territoire est en marche mais l’aide indispensable de la Mission des Nations Unies au Mali (Minusma), n’est pas destinée à s’installer durablement au Mali. Aujourd’hui, le départ des troupes étrangères aussi bien de l’Irak que l’Afghanistan, posent problèmes. « Notre souveraineté dépendra de notre capacité à apporter une solution définitive aux problèmes du Nord, à anticiper nos besoins futurs nécessaires à notre souveraineté durable mais également à prévenir d’éventuelles nouvelles sources d’instabilité pouvant venir d’ailleurs ».

Nos objectifs : Apporter une solution définitive aux problèmes du nord ; instaurer une culture de la prévention des crises et conflits ; réinstaller durablement les réfugiés ; stabiliser les populations nomades ; épauler l’action de la MINUSMA ; mettre en place une stratégie et un plan opérationnel de la gestion militaire du Mali après le départ de la MINUSMA.

Parmi nos mesures prioritaires : convoquer des assises nationales du nord ; constituer une nouvelle commission vérité, justice et réconciliation ; mettre les bases d’une justice traditionnelle post conflit (le droit à la justice, le droit à la vérité, le droit à la réparation, la garantie de la non récurrence) ; créer un institut de la prévention des crises et des conflits ; mettre en place une commission « Après MINUSMA » pour que dès maintenant, le Mali puisse réfléchir et prendre des mesures afin de bien gérer le transfert des responsabilités de la Minusma aux autorités Maliennes lors de son départ.

Défense et Sécurité : Refonder le dispositif de défense et de sécurité du Mali

La crise malienne du Nord a mis en évidence l’incapacité de notre armée à assurer sa mission ; assurer la protection du territoire, de la population et des intérêts maliens. Une réforme s’impose pour que notre armée puisse connaitre et anticiper, prévenir, dissuader, protéger, et intervenir. Les problèmes de nos forces de défense et de sécurité sont sans doute liés à des problèmes de moyens, à une mauvaise utilisation des ressources disponibles mais également à une absence d’autorité. Maliens, allons-nous avoir toujours besoin des soldats européens pour assurer la défense de notre territoire ?

Nos objectifs : Assurer efficacement la défense du territoire national et de la population ; réussir les missions de sécurité publique ; performer dans les opérations militaires spéciales ; faire honneur au Mali lors des opérations militaires à l’étranger ; garantir l’intégrité des institutions publiques et la sécurité des personnes et des biens ; protéger la population contre les risques ou fléaux de toute nature et contre les conséquences d’un conflit éventuel.

Parmi nos mesures prioritaires : Doter nos forces de défense et de sécurité des moyens humains, technologiques et matériels nécessaire à leur mission ; reformer la gestion des ressources humaines dans l’armée ; créer les conditions pour mieux utiliser les ressources financières des forces de défense et de sécurité ; améliorer les conditions de vie des troupes

Voter et appliquer une loi de programmation militaire correspondant aux besoins prendre l’initiative de l’aboutissement de la force de défense permanente africaine

Affaires étrangères : Retrouver le leadership d’une diplomatie malienne…

Le Mali s’est traditionnellement affirmé sur le plan international grâce à une diplomatie sans complexe défendant les intérêts de la nation et l’émancipation africaine. Aujourd’hui, notre diplomatie a été mise à mal par la crise du nord et institutionnelle. Nous devons retrouver notre leadership historique .Nous réhabiliterons l’outil diplomatique pour en faire un puissant levier pour l’accélération de notre développement économique.

Nos Objectifs : Retrouver l’image du Mali sur la scène internationale ; le renforcement de la politique de bon voisinage et des relations bilatérales avec les autres pays d’Afrique non frontaliers du Mali et la promotion de la paix dans le monde ; promouvoir l’intégration économique de la sous-région, l’unité et le développement de l’Afrique ; contribuer au développement économique et social du Mali ; assurer une gestion plus efficace et mieux coordonnée des fonctionnaires internationaux maliens ; poursuivre la nationalisation des structures et des procédures ; coordonner l’action extérieure de l’état ; optimiser les moyens budgétaires ; être force de proposition dans les médias internationaux.

Infrastructures : Réaliser le quatrième pont de Bamako

Au-delà de l’assainissement macroéconomique, le Gouvernement s’attèlera à accroître
la compétitivité globale de l’économie en mettant en œuvre une combinaison d’actions
visant à développer les infrastructures et à renforcer les capacités de certains secteurs
clés pour l’accélération de la croissance. Des actions décisives, intégrées dans des plans
à moyen terme, seront mises en œuvre dans les domaines suivants:

Démarrer un projet pour Faire de Bamako un Hub ferroviaire d’Afrique de l’Ouest
en le reliant aux 7 capitales des pays voisins (Réaliser le chemin de fer reliant
Bamako – Kita- Conakry, Réhabiliter le chemin de fer Dakar- Bamako, etc.) ; l’accès à l’Internet (accroissement des débits, ajustement de la tarification) ; le développement des Télécommunications (amélioration des infrastructures, distribution, tarification) ; l’extension du réseau routier (désenclavement intérieur, accès aux ports, gestion
des entrepôts portuaires) ; le développement des ressources humaines (formation professionnelle, formation continue, programme “cadres”, packages financement/garanties/ formation) ; des programmes de mise à niveau des entreprises et renforcement de leurs fonctions critiques développer les infrastructures routières parmi lesquelles, réaliser le quatrième pont reliant Kabala à Sébénicoro, réaliser une autoroute reliant Kidal à Bamako,

Accès au logement : Construction de 50 000 logements sociaux

La première aspiration de chaque malien, sa première ambition, est de construire une
maison, afin d’y loger sa famille et de la soustraire à l’incertitude de la location.

Sékou Tamboura

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30 COMMENTAIRES

  1. Certains font pitié. Dire aujourd’hui que IBK est un kakéléntigui, ou dire qu’il a fait pour le Mali relève de la connerie. Ce type a foutu le pays au plus bas de l’échelle. Ceux qui sont en train de le défendre nous dise seulement dans quel secteur ou domaine ça va au Mali, si ce n’est sa famille, alliés et amis. Ils doivent faire partir de ceux ci pour essayer de nous prendre pour des imbéciles en nous faisant croire qu’il est bon ce type. Il ne peut pas ” a té sé”, en plus il s’en fout pas mal de ce pays, il n’aime pas le Mali. Il ne s’aime que lui même, si ça chauffe demain, il fuira pour laisser sa propre famille.

  2. De grâce soyez consequent, tout le monde sait que le mali va très très mal. tout ce que le journaliste a dit est une verité absolue. Le Mali ne se fresume pas à vous seulement qui beneficie les avantages du regime car vous faites parti de " Ma famille dabord"

  3. Merci IBK! Merci pour votre utilité à votre peuple, merci pour les routes, les logements sociaux, le désenclavement intérieur du pays, les centres de santé, les instituts et centres de formation. Merci pour votre respect envers le peuple. Merci pour tout et, surtout, beaucoup de courage.

  4. L’espoir est permis, parce que, sur le marché de l’emploi, les horizons sont prometteurs. Déjà,60,58% des 200 000 emplois promis par IBK pour ce quinquennat sont pourvus. A ce rythme, il n’y aura pas de doute que l’homme de parole respectera ses engagements. KANKELETIKI an dalebila alibi.

  5. D’ici 2018 avec l’avènement de l’OZONE MALI, .Le président IBK a réalisé à 60,58% les 200 000 emplois promis pendant son premier quinquennat, quant au LEMON WAY d’où a fait son lancement et l’ouverture de ses points de distribution le 1er juillet passé, Ce partenariat ambitionne de créer plus de 2000 emplois dès la première année. Pour vous nous n’avions plus de mot pour vous conscientiser mais une seule phrase le chi-en aboie mais la caravane passe IBK c’est le sommet des sommets donc vous n’avez pas d’autres solution que de lever ta tête et le regarder en haut KANKELETIKI AN DALE BILA ALIBI

    • Ozone Mali c’est 18 milliards de CFA pour 2 ans. Dis moi ce qui a été fait. Lemon way laisse tomber ma belle tu sera déçue. Donne seulement l’exemple d’un emploi structurant et pérenne et qu’il a mis en place.

  6. IBK, la solution que cela te plaise ou pas à moins de deux ans le vieux a fait des pas et des supers pas vis-à-vis du bilan de ses prédécesseurs en deux ans. 1552 logements offerts et 20 000 de plus d’ici 2017, l’aéroport de Bamako vient d’être choisi comme le plus sécurise et capable d’exporter vers Europe, IBK la solution et nous sommes fiers de vous.

    • les 1552logement sont d’ATT, il n’a fait que remettre les clés, l’aéroport de Bamako c’est ATT aussi à travers le projet Millenuim Challenge. Trouves autre chose.

  7. Ce que ce régime a fait en deux ans vaut n fois mieux que le bilan des cinq dernières années du régime précédent qui est à la base de tous les calvaires que nous vivons aujourd’hui.
    Les soldats sont maintenant plus dans la condition avec le régime d’IBK qu’avant tout régime au Mali. Voilà les preuves. Le projet de la loi d’orientation et de la programmation militaire (LOPM) lancé sur une période de 4 ans de 2015-2019 adopté lors du Conseil supérieur a été présenté à la Commission défense de l’assemblée nationale dans le cadre du processus général de la réforme. Ce programme permettra aux forces armées d’acquérir des capacités leur permettant d’exécuter pleinement leurs missions sur toute l’étendue du territoire national, d’atteindre les objectifs du renforcement de perfectionnement des capacités opérationnelles des unités combattantes. Cela par le soutien logistique et l’appui pour l’amélioration du cadre de vie et de travail du personnel et du commandement militaire malien. La réalisation de l’ensemble de ces objectifs nécessitera un effort de financement supplémentaire de cinq cent quatorze milliards six cent quatre-vingt-douze millions quarante-quatre mille huit cent cinquante (514. 692. 044. 850) Francs CFA sur les cinq prochaines années. Une session du Conseil Supérieur de la Défense Nationale sera annuellement tenue pour connaître les avancées dans la mise en œuvre de la réforme. Dire moi monsieur le journaliste si cela n’est pas la une première fois depuis que l’armée malienne a été créée ? Les régimes précédents bouffaient des milliards sous prétexte qu’ils vont acheter des armements et c’est quand le nord a été attaqué que nous avions découvrir toutes les vérités. Même tout récemment IBK a commandé 6 hélicoptères A 29 et le président du comité de la défense son fils KARIM KEÏTA aussi avait commandé 4 avions de guerre APACHE IBK est pour rien dans cette histoire de la crise malienne, il fait son mieux et nous souhaitons aussi qu’il soit la solution.

    • Tu es en train de perdre ton pays et tu nous parles de 5 ans à venir par ta loi. Nous sommes en état d’urgence. Dis moi seulement un seul bon acte qu’il a posé pendant bientôt 3 ans au lieu de 2 et je te tire mon chapeau.

  8. Auparavant dans un dénuement total, est en train d’être équipée, doucement mais sûrement. Avec la Loi de programmation militaire, soit 1500 milliards de nos francs sur 5 ans. Ses primes Le problème de beaucoup d’entre nous les maliens est qu’on ne juge pas les gens sur la base de la réalité, mais sur la base de la particularité de sensibilité politique. et autres avantages ont également connu une hausse sensible.

    • La loi de programmation militaire, c’est une goutte d’eau dans la mer, vu la situation actuelle du pays aujourd’hui. Situation que IBK a crée et entretenu.

  9. Ce journaliste est très dangereux, il essaye de créer un esprit de polémique chez les groupes de personnes qu’il cite comme les gens qui ont été à la base de la victoire d’IBK à l’élection 2013. Pourquoi vous les journalistes n’ont d’autres intentions que voir ce pauvre pays dans la crise ? Comme vous n’êtes pas des maliens.

  10. SECKOU TAMBOURA, IBK est venu trouver le pays dans un état très critique, il est entouré de tout genre de compagnons, il essaye de faire le mieux avec tout cela et vous le perturbez avec vos histoires de l’incapacité de gérer les choses. Tout le monde le sait qu’IBK est l’homme le plus stratège de toutes les familles politiques maliennes et c’est ce qui lui a donné cette crédibilité que les maliens croient toujours en sa personne.

  11. Ce que le président IBK a promis est pour le peuple malien et non pour la presse écrite malienne.ATT avait donné champ libre à toutes sortes de magouilles dans ce pays.Tous ceux qui parlait mal de lui étaient bombardés à un poste.La complaisance est terminée avec le président IBK.La presse écrite malienne peut écrire au tant de mensonges qu'elle veut l'homme travaille pour sa nation.Les articles mensongers de de médisance on en a l'habitude dans ce pays maintenant.

    • Tu es de ce pays mon petit. Qui bombarde mieux sa famille à des postes que IBK, on pourra passer une journée entière à parler de son népotisme. Ce n’est pas ATT qui est important aujourd’hui, c’est le Mali et le Mali va mal.

  12. IBK a signé avec le Maroc un projet de formation de 100 imams par an à MAROC, je pense que les religieux ont beaucoup félicité cela, si un journaliste de telle sorte qui vient nous divaguer que les gens qui ont élu IBK sont déçus de lui, comme c’est une seule particularité qui a fait qu’IBK soit le président.

    • La formation de ces religieux n’est pas un projet mon cher. Le Maroc a voulu juste renforcer les capacités de nos Imams à travers des formations. Si tu n’as rien à dire tais toi mon ami.

  13. Monsieur le C’est le travail qui fait l’homme et c’est le travail qui a donné cette crédibilité à l’homme d’IBK. A moins de deux ans il a fait signer le Mali plus de 400 projets dans tous les domaines et dans tous les secteurs que cela soit politique, économique, social, sécuritaire ou religieux. IBK la solution les maliens vous soutiennent toujours, il ne faut pas écouter les jaloux, ils veulent faire une prise de conscience des ignorants qui ne connaissent pas la réalité des choses. Vive le Mali et vive IBK. Monsieur Journaliste, les militaires n’ont pas voté pour qu’IBK les transforme à des milliardaires, ils ont voté IBK pour que leurs conditions de travail soient dans les bons états. IBK est venu pour régler les problèmes du Mali et non pour satisfaire une particularité.

  14. Monsieur le journaliste tous ce que vous racontez sont des sottises, le président n’a pas été élu par un groupe de personne bien déterminé ou une famille religieuse particulière, mais c’est l’ensemble ou une grande partie de la majorité malienne qui a voté IBK et tout en mettant leur confiance sur lui.
    Si vous voulez décrédibiliser le président ne vous profitez pas des bons citoyens innocents de leur malheur pour vous attaquer au régime.

  15. C'est vraiment étonnant que que les journalistes maliens de la presse écrite malienne soit aussi subjectifs.Le président IBK a réalisé à 60,58% les 200 000 emplois promis pendant son premier quinquennat.La mauvaise foi de ces journalistes est un fait avéré.Ils peuvent toujours écrire ce qu'ils veulent sur l'homme,le plus important revient au peuple malien qui l'a plébiscité.

    • Ceux qui l’ont plébiscité regrettent aujourd’hui, il ne dorment pas parce qu’ils ont fait une erreur. Si toi tu arrive à dormir tranquille c’est que tu es de la famille d’abord. Et puis 60,58% d’emplois crées, a qui vous voulez le faire croire. Arrêtez un peu svp.

  16. Le pays était en flammes déjà quand IBK arrivait. Même si les moments sont aujourd’hui difficiles, il faut quand même reconnaitre cette réalité là. Une réalité que quiconque à la tête du pays aurait eu du mal a l’affronter. Donc balles a terres.

    • A t-il éteint la flamme? Elle est en train de raser le pays en entier mon cher. Ton type ne peut pas. Accepte cette réalité et tu seras tranquille avec ta conscience. Elle te ravage actuellement parce que tu as voté pour lui.

  17. Si les médisances et les contrevérités qui sont formulées contre le président IBK pouvait le fléchir,il aurait abandonné la lutte pour son pays.La presse écrite malienne s'acharne sur notre KANKELETIGUI tout simplement par ce que le Mali n'est pas pour la rigueur et le sérieux.Le président imperturbable qu'il est, va éduquer ces paresseux à la rigueur et au travail bien fait.
    Parlez seulement.Nous on avance.

    • Fatima, tu fais partir de ce Mali,donc tu n’as ni rigueur, ni sérieuse. Toi tu ne dois pas aimer IBK, sinon tu ne le pousseras pas à persévérer dans l’erreur Quand on aime quelqu’un on lui dis la vérité ma chère. Aujourd’hui, le pays va mal, ce n’est ni une question de ATT, ni d’autres, c’est lui qui est là et donc il est responsable à ce temps T. Dites lui que ça ne va pas pour qu’il trouve une solution,sinon la vague va l’emporter.

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