Entre convalescence et manque de confiance : À quand le retour de Dioncounda ?

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Dioncounda Traoré, Président de la Transition

Evacué en France depuis son agression le 21 mai dernier, le professeur Dioncounda Traoré continue toujours sa convalescence. Victime d’une blessure frontale mineure, aux dires des médecins, et aujourd’hui dans un état de santé plus que rassurant selon plusieurs de ses proches ; le séjour du président de la république par intérim en terre parisienne a pris depuis quelques jours une connotation plus politique que sanitaire. Face à ce statu quo politique et le mythe entretenu autour de la personne du Président intérimaire, une seule question mérite d’être posée : à quand le retour de Dioncounda ?

Souvent, l’on a la prétention de se demander si nous ne vivons pas une transition officieuse dans la transition officielle. Après l’agression sur sa personne, le 21 Mai dernier, le Président intérimaire est depuis lors en France pour des raisons ‘’sanitaires’’. Les médecins et plusieurs de ses proches ont évoqué une blessure frontale mineure. Laquelle blessure, au jour d’aujourd’hui, ne représenterait aucun danger pour le président de la république. Qu’à cela ne tienne, l’homme continue toujours ‘’sa convalescence’’ en terre parisienne. Quelque part, cette attitude du Président de la République est compréhensible eu égard à l’agression dont il a été victime. Il a donc le droit de craindre pour sa vie.

L’annonce de l’envoi d’une troupe étrangère a été rejetée en bloc par le CNRDRE. Et c’est juste après ce rejet que Dioncounda a été battu  dans sa résidence de Koulouba et cela en présence des “forces crédibles“. Rien que ces deux événements (rejet+agression) justifient la méfiance de Dioncounda en ce qui concerne son retour au bercail. Si l’envoi de troupes étrangères pour la sécurisation des organes de la transition fait l’objet d’une vive controverse auprès de la population, force est de reconnaitre qu’elle semble être aujourd’hui la condition sine qua non pour le retour du professeur Dioncounda.  Reste à savoir si le Président tant contesté par les Maliens, regagnerait son fauteuil présidentiel avant l’arrivée des 3 000 hommes mandatés par la CEDEAO.

CHRISTOPHE KONE 

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5 COMMENTAIRES

  1. Au départ de Mr Dioncounda pour paris, les medias gouvernementaux annonçaient qu’il se rend en France pour un ancien rendez-vous médicale, et qu’il profiterait pour faire des examens approfondit quand a son agression physique. Quelque jour plus tard les médias étrangers disaient qu’il est à paris pour le soin de son agression.
    Au moment des faits, après avoir subi des analyses et scanner, les hôpitaux disaient qu’il a eu plus de peurs que de mal et qu’il va bien.
    Mr Coulibaly du FDR nous disait l’ors de leurs visite à paris, qu’il a été opérer à la tête à cause des coups de marteaux reçues à la tête.
    Et aujourd’hui ont nous écrits « Victime d’une blessure frontale mineure, aux dires des médecins, »
    Qui dit vraie, et qui dit faut ?
    “La vérité est au fond du verre.”

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