A en croire nos radars, le PM SBM, de sa nomination, à ce jour, est à la manœuvre depuis quelques temps pour se doter d’une formation politique solide devant lui permettre de réaliser son rêve d’antan : la conquête de la citadelle de Koulouba. La tentative dilatoire d’organiser les élections législatives, n’était autre chose qu’un, pour affaiblir EPM, secundo, renforcer son parti ASMA, voire la famille des abeilles dont il est issu. Et les dernières informations confirment cet état de fait pour la simple raison que le parti ASMA se retrouve avec 21 députés à l’AN et se classe deuxième formation derrière le RPM, surclassant l’URD et ses 19 élus
La réélection du Président IBK avec 1 600 000 voix sur 18 millions de maliens, n’aura pas suffi au président d’EPM, de revoir sa copie pour renforcer le RPM et son regroupement politique de l’ordre de 70 partis politiques. De nos jours, la majorité silencieuse rumine sa colère et attend avec impatience les changements espérés du régime IBK qui croupit sous des problèmes sérieux, voir graves, sans pouvoir trouver des solutions idoines.
« Le président d’EPM, Dr Bocary Tréta, au lieu de travailler à renforcer sa coalition politique, se tourne les pouces pendant que le PM travaille à renforcer sa base politique », reproche un observateur avisé. Donc, le PM SBM travaille à avoir une légitimité politique, en se renforçant profitant des erreurs du régime IBK à travers EPM, la coalition qui a permis la tenue de la présidentielle et qui a pu réélire le candidat IBK à la surprise générale, nous dit-on.
«Bocary Tréta n’arrive pas à s’assumer, mieux, il a peur des décisions courageuses et fuie les débats et confrontations. Certes, il demeure l’un des rares fidèles du Président IBK, qui n’a pas tourné tunique et casaque, mais a besoin de courage politique», poursuit notre interlocuteur. « Ce qui se passe de nos jours, à travers les actes du PM, rappelle bien ceux d’un autre Cheick Modibo Diarra tout puissant PM avec plein pouvoir sous le règne du CNRDRE. La suite est connue. Il semble que SBM n’a pas compris ou pense que ses méthodes et autres procédés continueront à lui donner satisfaction, mieux, cet homme pense qu’il n’est pas suivi ou compris», a déploré cet autre observateur sous couvert de l’anonymat. En tout cas, poursuit notre interlocuteur, « la course pour la succession est ouverte depuis le jours de prestation de serment d’IBK. Le contre la montre a bel et bien démarré ! ».
Wait and see !
La Rédaction