Enquête du département étude et communication de L’Indépendant sur la cote de popularité des personnalités  politiques ci-après à Kayes : Moussa Mara : 38.5%, IBK : 37.4%, Soumaila Cissé : 18.8%, Modibo Sidibé : 5.1%

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L'Indépendant
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C’est sur un score très étriqué que Moussa Mara (38.5%) l’emporte  face à IBK (37.4%) et devient ainsi la personnalité politique préférée des Kayésiens. Seul un point d’écart sépare en effet les deux hommes. Soumaila cissé arrive en troisième position avec 18.8% et Modibo Sidibé est quatrième avec 5.1%.

Folle rumeur de la démission du gouvernement Mara
Moussa Mara

Pour connaitre la cote de popularité des personnalités politiques ci-dessus mentionnées,  nous avons mené une enquête d’opinion auprès de 1 000 personnes dans la ville de Kayes du 24 au 27 avril 2015. Ainsi, notre enquêteur s’est rendu dans des lieux publics tels que la tribune de Kayes, les marchés, restaurants, hôtels, boutiques, boulangeries, artisanats, services administratifs afin de sonder des personnes issues de différentes couches sociales. Grâce à ce procédé appelé la ” méthode aléatoire “, on peut concevoir un échantillon représentatif de la population de ladite contrée.

Les résultats de notre sondage classent Moussa Mara  en tête avec 38.5%, IBK est deuxième avec 37.4%, Soumaila Cissé troisième avec 18.8% et Modibo Sidibé ferme la marche avec  5.1%. Un taux de 0.2% des sondés ne s’est pas exprimé.

La répartition par sexe donne le shéma suivant :

Les hommes, qui représentent 68.6% des sondés, ont opté pour Moussa Mara à 27.3%, IBK à 23.4%, Soumaila Cissé 14.8% et Modibo Sidibé 3.1%.

Les femmes, qui représentent 31.4% des sondés, ont choisi IBK à 14%, Moussa Mara à 11.2%, Soumaila Cissé 4% et Modibo Sidibé 2%. Un taux de 0.2% d’entre elles ne s’est pas prononcé.

Moussa Mara est-il le nouveau chouchou politique de Kayes ?

Soumaïla Cissé

Sans avoir eu à battre campagne, l’ex-premier ministre Moussa Mara continue donc sa montée en puissance. A Bamako, Koulikoro, Kati, il tient le haut du pavé avec une confortable avance sur les autres. A Kayes, il est perçu comme un homme ambitieux, compétent et discret. Celui qui incarne la nouvelle mode politique, à travers qui le changement est possible.  Nous voici au cœur d’une nouvelle polémique : les Maliens sont-ils en train de regretter son départ ? A posteriori c’est bien le cas. Car nombreux sont ceux qui veulent le voir gouverner au plus haut niveau le pays. Apparemment, les Kayésiens lui vouent  beaucoup d’estime pour avoir eu le cran, du temps où il était chef de gouvernement, d’aller à Kidal. Cependant, nous connaissons tous la suite de l’histoire de cette visite périlleuse qui s’est soldée par la mort de plusieurs dizaines de nos braves soldats et la perte d’une quantité importante d’équipements militaires. Quoi qu’il en soit, cette visite aura contribué à faire de Moussa Mara un homme politique apprécié par un large panel de Kayésiens et de Maliens.

IBK, lui, est en perte de terrain à Kayes. D’autant plus qu’on lui reproche de ne plus y avoir mis les pieds depuis qu’il est devenu président de la République. Très souvent perçu pour celui qui ne pense qu’à lui-même et à sa famille, un homme qui n’a pas respecté sa parole donnée, l’actuel président est la cible des critiques les plus acerbes dénonçant sa mauvaise gouvernance.  Ceux qui continuent à lui faire confiance lui prodiguent quelques conseils et lui demandent de respecter ses promesses, en l’occurrence la libération du septentrion et la lutte contre la corruption.

Soumaila Cissé est relativement bien apprécié à Kayes. Certains voient en lui la solution à tous les problèmes notamment la crise du nord mais aussi le chômage des jeunes. D’autres lui font confiance pour son expérience dans le domaine  économique.

Ainsi, ils sont plusieurs à réclamer Soumi comme futur président de la République et affirment s’être trompés en choisissant IBK.  Selon les sondés, il est celui qui peut lutter efficacement contre la corruption et la gabegie.

Modibo Sidibé : Très loin de faire l’unanimité, aucun reproche ne lui est fait en revanche. Par conséquent, son crédit reste intact aux yeux des électeurs. Selon les sondés, il a toutes ses chances de devenir un jour président de la République car il ne fait pas partie de ces sangsues qui attendent la moindre occasion pour sucer le sang des Maliens en volant  et en détournant les biens publics.

Mohamed HAIDARA

Commentaires de personnes sondées sur la cote de popularité des personnalités politiques ci-après

IBK :

– Je souhaite que nos responsables soient justes. S’ils sont justes, notre pays peut avancer.

– Je souhaite que IBK libère le nord du Mali.

– J’invite IBK à travailler pour le bien-être des populations du Mali comme il l’a promis lors de la campagne présidentielle

– Je souhaite que tous les responsables politiques œuvrent main dans la main pour le bien du Mali.

Moussa Mara :

– J’aime Moussa Mara car c’est un homme de parole, vertueux dans l’accomplissement de son devoir. Son parti YELEMA est résolu pour le changement de notre Maliba. Mara a prouvé aux Maliens et au monde entier qu’il est impliqué dans la résolution de la crise dans le septentrion par sa visite à Kidal

– Ambitieux qu’il est, je le trouve aussi compétent et discret. Il est proche du peuple. Il faudra compter sur lui dans l’avenir. S’il reste patient, je vois en lui le futur président du pays.

– Je préfère Moussa Mara car il représente valablement les jeunes et porte leurs aspirations. Il a apporté un certain changement dans le gouvernement. Il est aussi celui qui a défendu la politique d’IBK sur toute l’étendue du territoire en mettant en danger sa propre vie.

– J’aime Moussa Mara car il aspire au progrès de son pays. Un jour, il deviendra sûrement président. On n’a jamais vu un président comme IBK. Au lieu de penser à son pays, il préfère penser à Koulouba et à sa famille. IBK est le leader qui a trahi son pays et sa parole donnée.

Soumaila Cissé :

– C’est un homme qui me plait parce qu’il est endurci et très expérimenté en économie. Toutes choses qui lui permettent de diriger le pays.

– C’est un homme véridique, dynamique, de principe et rigoureux. Il est le seul qui puisse diriger le Mali avec l’efficacité requise. Il est généreux, il souhaite un bel avenir pour le Mali et saura lutter contre le chômage des jeunes.

– On s’est trompé de président, c’est  Soumaila  qui peut sauver le Mali.

– Dans la lutte contre la corruption au Mali, seul Soumi, par son expérience dans le domaine économique, peut nous aider à obtenir des résultats.

Modibo Sidibé

– Je suis pour Modibo Sidibé car l’échec des uns et des autres permettra à ce dernier de se perfectionner et s’imposer. Même si l’on a essayé de salir son image en le mêlant à des histoires de vols des deniers publics.Des faits qui n’ont jamais été prouvés par ses accusateurs. Je dis donc  OUI à Modibo car il a toutes ses chances.

– Hormis Modibo Sidibé, tous les autres sont des corrompus.

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30 COMMENTAIRES

  4. L independant ipsos tropical quelle tristesse au service du plan com du petit effronte menteur invetere tres tres presse activiste notoire.pou combien de liasses?les sous de la primature doivent bien servir…..pauvre journal .pauvre dirpub

  5. Nous savons tous que Moussa Mara est le plus populaire et le prochain président du Mali apres Ibk mais n’essayez pas indépendant par ce sondage de le mettre en contradiction avec le Président IBK, ils sont et seront toujours ensemble, sachez que nous savons que Soumaila Cisse est derrière ce sondage. Au moment opportun nous saurons faire le choix ce ne serait pas quand même Soumaila le spécialiste en vol avec le record malversations à la CMDT et à Luemoa.

  6. Prenez au moins en exemple ce qui vient de se passer au Royaume de Grande Bretagne.

    Le parti conservateur sortant était censé être au coude à coude avec le parti travailliste selon les sondages les plus sophistiqués avec nettement plus de moyens financiers.
    Toujours selon les sondages le gagnant aurait été celui qui pourra former une coalition après les élections car aucun n’était censé gagner la majorité absolue.

    Résultats le parti conservateur gagne la majorité absolue et du coup se débarrasse de ces alliés encombrants.

    Les sondages au Mali servent donc à nourrir les discussions dans les grins et les bars…

  7. le journal Independant est entrain de perdre sa crédibilité. Quel profit Moussa mara peut-il tirer de ce sondage bidon?

  9. Et à KIDAL …????

    Moussa MARA doit être à plus de 90% suivit de l’idiot de Sanogo … 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁

    Moussa Ag,… Continuez à sonder vos cervelets … au profit de vos poches … 👿 👿 👿 👿 👿 👿

  10. C’est lamentable cet exercice de ce petit expert en communication car un échantillon doit refléter au moins des caractéristiques de base de la population cible: comment les sondés peuvent-ils représenter plus de 66% d’une population où les femmes sont majoritaires? Ensuite, comment un sondeur peut-il interroger 1000 personnes en 4 jours? Si L’Indépendant a voulu lancer son département géré par le fiston du dirpub, pour s’ouvrir des perspectives au niveau du monde politique, c’est raté! retenez d’ailleurs que les personnes citées dans des cas pareils et qui sont desservies par ce pseudo sondage sont en mesure de porter plainte car on a menti sur leur popularité réelle. Un sondage, c’est un métier avec une approche scientifique pour ne pas permettre des bévues pareilles qui donnent raison à ceux qui prônent encore l’interdiction de ce genre de sondages dans nos pays. Au fait a-t-on respecté certaines caractéristiques telles que la représentativité des catégories socioprofessionnelles? Nous connaissions à L’Indépendant un bon professionnel des sondages qui donne actuellement un coup de main à des agences de communication et structures de marketing du pays. Ses prestations sont très appréciées et certainement qu’il n’aurait jamais cautionné pareilles bêtises s’il était encore dans ce journal que Saouti doit reprendre en main parce qu’il ne devient que l’ombre de lui-même!

  11. C’est lamentable cet exercice de ce petit expert en communication car un échantillon doit refléter au moins des caractéristiques de base de la population cible: comment les sondés peuvent-ils représenter plus de 66% d’une population où les femmes sont majoritaires? Ensuite, comment un sondeur peut-il interroger 1000 personnes en 4 jours? Si L’Indépendant a voulu lancer son département géré par le fiston du dirpub, pour s’ouvrir des perspectives au niveau du monde politique, c’est raté! retenez d’ailleurs que les personnes citées dans des cas pareils et qui sont desservies par ce pseudo sondage sont en mesure de porter plainte car on a menti sur leur popularité réelle. Un sondage, c’est un métier avec une approche scientifique pour ne pas permettre des bévues pareilles qui donnent raison à ceux qui prônent encore l’interdiction de ce genre de sondages dans nos pays. Au fait a-t-on respecté certaines caractéristiques telles que la représentativité des catégories socioprofessionnelles? Nous connaissions à L’Indépendant un bon professionnel des sondages qui donne actuellement un coup de main à des agences de communication et structures de marketing du pays. Ses prestations sont très appréciées et certainement qu’il n’aurait jamais cautionné pareilles bêtises s’il était encore dans ce journal que Saouti doit reprendre en main partce qu’il ne devient que l’ombre de lui-même!

  12. “””1 000 personnes dans la ville de Kayes du 24 au 27 avril 2015. Ainsi, notre enquêteur””
    cela donne 1000 personnes sondées en 4 jours par un enquêteur ce qui fait 250 personnes sondées………….

    MEME IFOP ne peut faire mieux

  13. L’expérience en économie que possède soumi nous a apporté de quoi de meilleur dans ce pays?

    Soumi s’est très bien que ce n’est pas son expérience en la matière comme on le dit qui l’a porté à la tête de l’UEMOA.

    Une simple question: Pourquoi soumi n’était -il pas opposé ou déclaré candidat à l’élection de 2007 contre ATT?

  14. Nous nous demandons combien Saouti Haidara a recu de Moussa Joseph pour faire un article bidon de ce genre.

  15. Quelle propagande!!!

    Nous savons comment se font des enquêtes au mali,
    Des enquêteurs répondant au nom des personnes cibles.
    Des superviseurs sans aucune influence,
    Le résultat n’est autre que le choix de l’éditeur.

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