Ensuite, surviennent les contrats sulfureux du marché des armements et de l’achat de l’avion présidentiel. Et si les Maliens ont pris connaissance de ces deux contrats extrabudgétaires, c’est grâce aux révélations faites par la presse et la curiosité de certains observateurs de la scène politique. Sinon, quel membre du gouvernement de l’époque avait pu informer l’opinion de l’existence de ces deux contrats ? Pis, au lieu de s’assumer, la stratégie utilisée a été de nier et de nier. Or, en fin de compte, ils finissent par le reconnaître, et avec des propos justificatifs dignes du gouvernement des enfants.
A fouiller dans les coulisses, on y décèle que de l’amateurisme.
D’un côté, c’est Soumeylou Boubeye et Fily Bouaré (voir l’encadré) qui orchestrent lesdits contrats et les concluent à leur gré. A noter que les deux ont été défenestrés pour leur comportement longtemps décrié par l’ancien Premier-ministre Oumar Tatam Ly. Et ces contrats, sans doute, mal exécutés ont affaibli le régime. De cet affaiblissement, marqué par la suspension des aides par les partenaires et les critiques des citoyens, les auteurs voient une mauvaise communication plutôt qu’un acte de mauvaise gouvernance.
Arrivé aux affaires à la tête d’un Gouvernement désemparé, Moussa Mara va remettre Kidal aux mains des groupes armés. En face, à l’opposition, les critiques pleuvent. Et pour les responsables, ce que Mara a fait ne relève pas des bourdes gouvernementales, mais plutôt à une mauvaise communication.
En somme, tout ce qui, de près ou de loin, a miné et continue de miner la bonne marche du régime est classé dans la colonne de la mauvaise communication. Mais, depuis quand est-on mal perçu en faisant ce qui est bien et convenable ?
Longtemps, la République du Mali a existé sans que de tels cas de mauvaise communication ne soient signalés avec tambours et flûtes. Il a fallu que de gaffes du type jamais vu soient commis pour que leur cause soit systématiquement délaissée. Encore, au lieu de reconnaître que cet état de mauvaise communication ne peut exister si bonne gouvernement y en a eu, on accuse le diable de tout ce qui nous arrive.
En cette semaine, l’actuel ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Choguel Kokala Maïga s’est assigné l’utopique mission d’améliorer la communication gouvernementale.
Dans son plan d’action, il a tenu du 10 au 13 mars un atelier sur la stratégie de la communication gouvernementale. Objectifs : élaborer dit-on, une stratégie efficace de communication et un ensemble de plans de communication. Mais, avec une grosse nuance. Ladite stratégie aura des plans qui serviront de prendre en compte les principales préoccupations de l’heure. Notamment, le rétablissement de la paix et de la sécurité, la réconciliation nationale, la relance économique, la justice, la gouvernance, les élections communales et régionales.
C’est certes bien dit, si de bonne foi est le ministre Maïga, et si le thème est approprié au débat, mais n’est-on pas par là aussi en train créer une toute autre cacophonie pire que les précédentes ? Sinon, à quoi serviraient les structures de communication des départements au sein desquels ces nouveaux plans sont censés intervenir ?
Nul ne peut empêcher Choguel de croire mordicus que le déficit de communication est parmi les facteurs qui masquent les efforts et les résultats obtenus par les décideurs ou des acteurs du développement sur nombre de chantiers. Mais, en vérité, tout ce qui peut être posé comme acte positif allant à développer le pays se fait ressentir dès lors ou quelques temps après leur réalisation. Qui est fou !
En outre, ce qui dénature l’argumentaire du ministre Choguel était d’apporter des réponses aux questions suivantes : Qui a fait quoi ? Qui a mal communiqué quoi ? Et à propos de quoi ?
Si dans les ateliers faits par les experts sur les thèmes : l’état des lieux de la stratégie gouvernementale, la communication en tant de crise, il est question de rechercher la vraie solution, il aurait fallu se plancher sans tabou sur le mode catastrophique de la gouvernance actuelle, qui, comme ladite stratégie de communication, est largement décriée.
N’en déplaise à ceux qui, lors des ateliers, ont perçu des per diem, l’actuelle mauvaise stratégie de communication est fille de la mauvaise gouvernance.
IMT
La chute du Mali de plus en plus avec cette merde de gouvernance par IBK et sa bande de vaurien…
Haaaaaaa le Mali, à quand un soulèvement pour faire dégager ces corrompus de notre Mali..
IBK et sa famille ainsi que ces proches égal 1er ennemi du Mali..
Des voleurs, des menteurs, des imposteurs, des corrompus.. Vous dégagez ou le peuple le fera.. Et soyez à l’aise car cela ne tardera plus… 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯
IBK est incapable de gérer ce pays c’est tous. Il ne peut pas et il doit céder le fauteuil à un autre capable d’assumer pleinement cette fonction.
Il ne vaut rien et conduira toujours le bateau Mali vers un mur infernal..
IBK n’est pas la solution, qu’il dégage avec ces ministres nulards.. 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿
la révélation ne sait pas de quoi dire réellement dans son article
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