Des ennemis au pied de Koulouba !

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Koulouba
Koulouba, le palais présidentiel malien.
AFP

Pas des militaires, ni des groupes armés ou terrodjihadistes encore moins l’opposition. Mais des hommes dont l’hasardeuse ascension trouve son explication du choix d’Ibrahim Boubacar Keïta comme Président de la République du Mali.

En pleine bataille médiatique à l’orée des élections législatives,  une seule phrase était l’épicentre. ‘’Nous demandons vos voix pour faciliter la gestion de la grise par IBK dont vous-même avez  plébiscité’’. Il s’agissait de l’Assemblée Nationale où la bataille se jouerait  autour des projets de loi. Vœu réalisé ! Le peuple voyait en cela une résolution à moitié de ses préoccupations. Mais dans l’exercice de leur fonction, le parti majoritaire a poussé le peuple malien à la déception et au regret de son choix. Aucun accompagnement digne de ce nom de ces soi-disant honorables députés à l’endroit du président de la République. Et leur faille met à la merci de l’opposition leur mentor.

Tout ce qu’elle (opposition)  évoque est rejeté en bloc accompagné d’injures au jugement de sa gestion antérieure sans pouvoir enlever la moindre consistance aux  arguments avancés par cette même opposition.

La preuve, c’est la motion de censure. L’opposition a sollicité la démission du gouvernement suite aux évènements survenus à Kidal. Il devait y avoir sans complaisance un bloc solide de la majorité pour que ce projet ne passe. Tel fut le cas, mais  l’hypocrisie était sapée par la bonne volonté affichée ce jour. Car des députés de la mouvance présidentielle étaient favorables au départ du PM.

Un Diarrassouba qui parle en un premier ‘’du soutien pour le moment’’ de la majorité au premier ministre et encore sollicite sans masque le départ de ce même homme issu de la grande famille. Aberrant qu’à même ! Mais au sein des groupes parlementaires comme APM et ADEMA, des frustrés étaient aussi de la danse. Ce jour de la motion de censure, certains disaient être d’accord avec l’opposition mais n’approuveront pas ce projet car émanant de l’opposition. Cela serait une humiliation à l’endroit du président IBK. Ils n’ont caché qu’ils règleront après le compte de Moussa Mara qu’ils traitaient en  ce jour  de gestion personnelle et qu’il est en passe d’étouffer les autres partis à son seul profit.

Sommes-nous aujourd’hui devant les faits de ces règlements de compte. Il est qu’à même clair que Moussa Mara les dérange aujourd’hui.

Ceux-ci retombent dans leur propre piège. Le moment est-il propice pour demander une telle chose ? Vu que le Gouvernement malien et les Groupes armés sont à Alger pour de pourparlers inclusifs.

Cet acte est plus pire que la demande de l’opposition et s’ils réussissent c’est la tragédie.

Mara partira, mais il sera suivi par….

B.Y

 

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2 COMMENTAIRES

  1. M. le journaliste. On ne dit pas en français le plus pire mais plutôt le pire. On ne dit pas non plus le plus mal ou le plus mauvais, mais le pire. Le plus bien ne se dit pas, mais le meilleur et j’en passe.

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