Selon des informations en provenance des cercles très proches du pouvoir, le Président de la République s’apprête, dans les jours à venir, à faire un remaniement ministériel pour nettoyer les écuries d’Augias, après le revers consécutif à la révision de la Constitution. Les mêmes sources renchérissent que ce remaniement serait le dernier et permettra à IBK de mettre en place une équipe de campagne en vue des élections de 2018. Pourra-t-il s’entourer d’hommes valables autres que ceux qui sont dans le gouvernement ? Les ministres remerciés ne vont-ils pas grossir les rangs de l’opposition ? Il est fort probable que des partis de la CMP, frustrés de ne plus faire partie de la nouvelle équipe gouvernementale, présentent enfin leurs candidats car n’étant plus liés par un quelconque accord politique avec IBK.
Nombreux sont les observateurs de la scène politique malienne qui pensent qu’un autre remaniement ministériel, sonnerait le glas du régime IBK en 2018. En effet, si nul ne conteste le bien-fondé des faits reprochés à cette équipe, à savoir le manque des résultats tangibles et son incompétence à défendre le projet de réforme de la Constitution, cet énième remaniement apparait aux yeux du citoyen comme un énième recommencement depuis quatre ans. Et sa conclusion serait que le problème du Mali n’est ni un premier ministre, encore moins un gouvernement, mais IBK lui-même. A la question de savoir s’il a encore des hommes capables de faire mieux que ceux qui sont dans le gouvernement, la réponse ne pourrait être que non. Autrement, il n’allait jamais faire revenir un certain nombre de ministres soupçonnés de malversations. Le RPM, qui devait être la voie de recours, souffre d’une crise de cadres compétents ou engagés. Un fait constaté au cours des débats sur la révision constitutionnelle. Pour rappel, les quelques cadres du RPM qui ont pris leur courage à deux mains pour défendre bec et ongle le controversé projet ont dû abandonner le terrain à cause de la farouche opposition de la société civile. Quid de la Convention de la Majorité Présidentielle qui est censée être le bras politique et l’alliée indéboulonnable par le nombre très élevé des partis qui la composent, plus de 65 ? Cette Majorité devrait pouvoir défendre le bilan d’IBK et être un réservoir des cadres, mais en dépit des moyens colossaux mis à sa disposition, elle n’a tout simplement été qu’une coquille vide. Ses animateurs que sont Younouss Hamèye Dicko, Ibrahim Boubacar Bah, Assarid Ag Imbarcaouane, peuvent-ils apporter quelque chose de nouveau ? Ces trois vieux chevaux ont trotté dans toutes les écuries, de Moussa Traoré à IBK en passant par Alpha Oumar Konaré et ATT.
En définitive, au regard de ce constat alarmant, un remaniement ministériel serait un couteau à double tranchant pour IBK. En le faisant, il se débarrasserait de certains ministres dont les partis finiront par le combattre, soit en se présentant comme candidat, soit en venant grossir les rangs de l’opposition. En ne le faisant pas, il préparerait inéluctablement le terrain à son opposition qui, en plus du bilan qu’elle juge catastrophique, pourrait trouver des arguments à l’endroit de certains ministres et en faire une arme contre IBK en 2018.
Youssouf Sissoko
Aucun doute:
L’amateurisme, l’incompétence, et la NULLITE de “président d’opérette” resteront (hélas) à jamais gravés dans l’histoire du Mali contemporain!!!!!
Je confirme. Trop d’amateurisme et d’espoirs déçus pour le Mali. Quant aux vautours de la cour royale, cela est une autre histoire.
Youssouf Sissoko et ses articles unitile c’est pathétique.
Zoumana
“UNITILE”, vraiment?
Doit-on comprendre que selon toi, cet article n’est pas “ITULE”?
LOL LOL LOL
“…..serait que le problème du Mali n’est ni un premier ministre, encore moins un gouvernement, mais IBK lui-même…”
TOI TU EN DOUTES ENCORE? REVEILLE TOI, LE JOUR A BRILLE DEPUIS SUR LA FACE CACHEE D’IBK.
Les hommes et femmes autour d’IBK qui affirment que le bilan des quatre ans est positif, sont sans équivoque sous son hangar à ce titre ils ne peuvent que dire que ce résultat est positif, bien-sûr eux et leurs familles seules en se moquant des plus nécessiteux de ce pays. Mais la punition divine est proche et très proche avec ces mensonges des hommes et femmes en bande organisée. Quand un Ministre comme Tiéna COULIBALY que je considérais comme un homme de référence dit que le bilan d’IBK est bon, c’est parce que il est bien traité par le régime, mais quand on est un grand homme, il ne faut pas mentir, car c’est vos semblables qui souffrent ici au Mali depuis l’avènement du régime d’IBK en septembre 2013. Avec des mensonges comme appui du système d’IBK, le Mali va directement vers l’œil d’une tornade sans précédent.
Rien ne surprendra plus personne avec ce Président incompétent. Comment comprendre que dans un pays normal, on change de gouvernement toutes les semaines. La durée de vie d’un Ministre au gouvernement est de six mois au Mali. IBK a beau changé de Ministres ou de Premier Ministre, cela ne servira à rien, car les Maliens en ont mare du pouvoir et de son système. Les Maliens dans leur quasi-majorité n’aspirent qu’à une chose, le départ pur et simple de IBK. Les activistes sont passés par là. Tous ceux qui ne connaissaient rien à la chose politique ont compris maintenant que le pouvoir de cet homme pousse le pays directement vers l’impasse. Le pays échappe au contrôle du gouvernement. Des pans entiers du territoire sont sous le contrôle de groupes armés qui défient les forces de sécurité chaque jour sur le terrain. Certains cercles et chefs lieux d’arrondissements restent inaccessibles pour nos forces de défense. L’absence de l’état dans ces parties du pays a décidé les habitants à mettre leur sort entre las mains des terroristes, seul gage de survie pour eux. Alors, changer de Ministres chaque semaine ne résout pas le problème d’impopularité de IBK et son système. Dire qu’il n’y a pas de Cadres valables au RMP est une hérésie. C’est le Président qui ne fait pas confiance à ses camarades de parti, on ne sait pour quelle raison. S’il veut un gouvernement de combat, c’est certainement dans les rangs de son parti qu’il devra recruter, mais, le déficit de confiance s’est installé entre camarades.
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