En vue de maximiser ses chances aux communales d’octobre 2014 : L’ADEMA en “congrès de refondation” du 8 au 10 août prochain

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Le siege de l’Adema-Pasj

Après des discussions pour arrondir les angles entre les différents courants au sein du parti, le Comité exécutif de l’ADEMA-PASJ vient de fixer le cap de la tenue de son prochain congrès ordinaire au mois d’août prochain.

Après moult tergiversations, les responsables de l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA-PASJ) semblent accorder leurs violons pour la tenue du congrès dit de refondation du parti les 8, 9 et 10 août prochains. C’est une récente réunion du Comité exécutif du parti qui l’a décidé ainsi. Le renouvellement des sous-sections et sections, qui avait timidement commencé, va continuer jusqu’en fin juin.

Rappelons que l’un des enjeux du congrès est le renouvellement des organes dirigeants de la Ruche avec comme point d’orgue la présidence du parti. Pour ce poste stratégique devant permettre à la Ruche de redorer son blason terni depuis la crise sociopolitique de 2012, l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur, Moustaph Dicko est candidat déclaré et est bien placé pour l’emporter. Il devrait disputer le leadership des abeilles avec l’actuel 3ème vice-président et président intérimaire, Pr Tiémoko Sangaré.

Plusieurs cadres et militants du parti rouge et blanc reprochent à M. Sangaré, qui est le Secrétaire général de la section de Bougouni, “sa gestion solitaire, son manque de dynamisme à la tête du parti “, depuis les démissions  successives de Sékou Diakité et de Ibrahima N’Diaye, alors respectivement 2ème et 1er vice-président de la Ruche.

Lors de ce congrès le candidat malheureux à la présidentielle 2013, Dramane Dembélé, doit être mieux positionné au sein du Comité exécutif. Lui dont le choix comme porte-drapeau du parti de l’abeille à l’élection présidentielle avait provoqué l’ire de certains prétendants qui ont fini par quitter la Ruche. Ce qui a aussi entraîné la démobilisation dans les rangs du parti le mieux implanté sur le territoire national, avec comme conséquence les revers électoraux tant à la présidentielle qu’aux récentes législatives.

Rappelons qu’avec plus de 50 députés, l’ADEMA se retrouve, à l’issue des dernières législatives avec seulement 16 élus sur l’ensemble du territoire. Une dégringolade que le parti veut faire oublier en réalisant un meilleur score lors des élections communales prévue en octobre prochain. Les abeilles pourront-elles relever ce défi ? Le pari n’est pas gagné d’avance quand on sait que des formations politiques comme l’ASMA-CFP de Soumeylou Boubèye Maïga, auparavant 4ème vice-président de la Ruche, ne cessent de piocher des militants adémistes à la base. Sans compter que d’autres partis comme le RPM d’Ibrahim Boubacar Kéita et l’URD de Soumaïla Cissé se renforcent aussi des “déçus” issus des rangs des rouges et blancs.

                                Bruno D SEGBEDJI

 

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