En vue d’une sortie de crise au Mali : IBK concerte la classe politique

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Le Chef de l’Etat a fait part, hier, aux partis de la mouvance présidentielle et ceux de l’opposition sa volonté de communiquer avec l’ensemble de la classe politique pour le confort de la démocratie malienne. Ce fut au cours de différentes rencontres à la Présidence de la République.

 

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Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta

En 9 mois de règne, jour pour jour, c’est la toute première fois que le chef de l’Etat concerte la classe politique. En effet, ce mercredi 04 juin 2014, Ibrahim Boubacar Keïta a reçu, séparément, les partis politiques de la mouvance présidentielle et ceux de l’opposition, à Koulouba. Objectif : échanger avec eux autour des sujets d’intérêt hautement national, particulièrement la grave crise politico sécuritaire  qui traverse notre pays afin que toute la classe politique soit au même niveau d’information. Les deux rencontres se sont déroulées en présence du Premier ministre Moussa Mara, et de plusieurs autres membres du gouvernement. Il s’agit notamment de Me Mountaga Tall de l’Enseignement supérieur, Bocar  Moussa Diarra de la Fonction publique, Tièma Hubert Coulibaly du Logement et Sada Samaké de la Sécurité, entre autres.

 

Au cours de la rencontre qu’il a d’abord eue avec 65 partis de la majorité présidentielle, conduite par le Pr Mamadou Kassa Traoré du Miria le chef de l’Etat a fait la genèse de sa gestion de la crise malienne, mettant en relief l’engagement du Mali a respecter l’Accord préliminaire de Ouagadougou, signé en juin 2013 entre l’Etat malien et les différents mouvements armés qui reconnaissent la laïcité et l’intégrité du territoire national. C’est ainsi d’ailleurs que le Gouvernement, a souligné IBK, a posé plusieurs mesures tendant à restaurer un climat de confiance entre lui et les groupes armés. Le chef de l’Etat  a par ailleurs rappelé les efforts entrepris par le Mali, à travers notamment l’organisation des états généraux de la décentralisation et les assises du Nord, avant de mettre l’accent sur la diplomatie interne et internationale en direction des groupes armés du Nord en vue de parvenir à un accord de paix définitif.

 

Ils étaient six partis de l’opposition à aller à la rencontre du président de la République. Il s’agit du Parti socialiste  Yelen Kura représenté par Amadou Koïta et Mahamadou Sanogo, le Parena par Tiébilé Dramé et Djiguiba Keïta PPR, le Pdes par  Fatoumata Sako et Ahmadou A. Diallo, l’Umam par Jeamille Bittar, l’URD par Soumaïla Cissé et Lassine Koné, la FCD par Djibril Tangara, le parti Fare par Modibo Sidibé, et le PSP par Modibo Sidibé. Devant ce parterre de personnalités, Ibrahim Boubacar a tenu les mêmes propos qu’il a eus avec les partis de son camp. Mais, il est surtout revenu sur les raisons du voyage du Premier ministre, Moussa Mara, à Kidal et souligné les conséquences qui en ont découlées. Si les partis de la mouvance présidentielle n’ont pas été autorisés à prendre la parole,  Soumaïla Cissé, au nom des partis de l’opposition, a remercié le chef de l’Etat pour cette initiative. L’honorable Cissé s’est ensuite réjoui  du fait que le Président de la République soit dans les prédispositions à dialoguer avec les partis politiques, surtout ceux de l’opposition.

 

Il est bon de souligner que le Président Ibrahim Boubacar Keïta s’est engagé à créer désormais un cadre de dialogue et de concertation entre l’institution présidentielle et la classe politique en vue du confort de la démocratie malienne. Le calendrier des rencontres dudit cadre devrait, dans les jours à venir, être fixé de commun accord entre les deux camps.

Toujours est-il que la gravité de la situation que traverse notre pays nécessite que tous, opposition et mouvance présidentielle, conjuguent désormais les efforts pour une sortie de crise. En concertant la classe politique, l’opposition notamment, c’est un message fort que le Chef de l’Etat envoie à l’ensemble des Maliens à mettre la patrie au dessus de tout. Car c’est notre case commune qui est en train d’être brûlée et nous n’avons d’autre choix que de l’éteindre, tous ensemble. Il faut dire que le chef de l’Etat vient de poser un acte démocratique et républicain.

 

Bakary SOGODOGO

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2 COMMENTAIRES

  1. J’ai voté IBK pour barrer la route aux grands voleurs de pays qui s’étaient mis derrière M.Soulaïla Cissé.je regrette aujourd’hui mon choix pour tout ce que vous savez.
    Par ailleurs,je crois sincèrement que le temps est venu de mettre les querelles mesquines à côté et de faire face à notre ennemi commun qui le mnla( criminel et scélérat) et ses soutiens.
    M.IBK a cette fois-ci bien réfléchi.
    Je soutiens dur comme fer que cette bataille ne peut se gagner sans la participation active de nous les habitants du Nord.Il faut donc mobiliser toutes les forces possibles du Nord.
    Les habitants du Nord doivent manifester leur désaccord face à ce qui se passe.Leur silence est complice.

  2. Mieux vaut tard que jamais.Je remercie le président IBK pour avoir posé cet acte combien salutaire pour l’avenir de notre Pays.Oui a l’union sacrée derrière nos autorités mais, dans la transparence et la vérité.Que Dieu sauve le Mali.

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