Samedi, 19 mai 2012. Soit trois jours après le 35è anniversaire de l’assassinat du président Modibo Kéïta et deux mois précisément avant les 97 bougies de Nelson Mandela, Ibrahim Boubacar Kéïta, évoquant la condition de vie des populations du nord-Mali qu’il compare d’ailleurs à la condition de détention de ces deux personnalités panafricanistes, dont il a visité les cellules, a tout simplement éclaté en sanglots….En dépit de la promesse qu’il avait faite à ses militants de ne plus pleurer… en public.
Croire que les glandes lacrymales du président du Rassemblement pour le Mali, Ibrahim Boubacar Kéïta sont dilatées n’est pas un blasphème. En effet, il avait juré, le 7 février 2012 (date à laquelle il avait été invité par ses militants à se présenter à la présidentielle avortée d’avril dernier), de ne jamais plus pleurer publiquement.
Aussi, il avait juré que ses larmes versées en souvenir de Kadary Bamba et du passé récent mais glorieux du Rpm, lors de la cérémonie de célébration du 10è anniversaire du parti, le 30 juin 2011, au stade municipal de la Commune VI, étaient les dernières en public. Il l’avait réussi d’abord le 7. Ensuite, le 14 février, lors de son investiture, dans un stade plein à craquer de Modibo Kéïta. C’en était tout, avions-nous cru. Mais il n’en est encore rien. Puisque l’ancien.
Premier ministre d’Alpha Oumar Konaré et ancien président de l’Assemblée nationale (2002-2007), IBK n’a pourtant pu s’empêcher d’éclater en sanglots et d’essuyer ses larmes, devant une salle Fanta Damba, remplie du Cicb, samedi dernier. Et pour cause : la « condition de vie» des populations des régions nord du Mali le meurtrie. Il compare d’ailleurs cet état de siège à la « condition de détention » des présidents Modibo Kéïta à Kidal dans les geôles de la dictature de GMT et de Nelson Mandela à Robben Island, où le premier président noir d’Afrique du sud passa 18 ans de détention dans « des conditions les plus inhumaines possibles ! »
Parlant de la cellule du Père de l’indépendance du Mali, IBK dit : « lors d’une visite à Kidal, je me suis rendu sur le lieu de détention de mon oncle Modibo. J’ai vu que je peux à peine m’y tenir débout. Comparer à sa taille, la cellule ne vaut pas la moitié de sa taille. Son lit est de la taille de ma petite jambe… Quand je pense à sa condition de détention et à celle de Nelson Mandela auquel j’avais rendu visite dans sa cellule de Robben Island, j’ai envie de pleurer. » Aussitôt dit, aussitôt fait : IBK se met à sangloter dans une salle très émue et qui a failli elle-même « pleurer en chœur ».
Pour le président du Rassemblement pour le Mali (Rpm), l’heure n’est plus aux querelles politiques pour des histoires de postes. La priorité étant la libération immédiate et totale des régions nord du pays. « Notre pays vit une tragédie cauchemardesque depuis les massacres d’Aguelhok. Il y a urgence et la seule chose qui vaille est la libération des régions nord du Mali», dira IBK, face à la situation humanitaire calamiteuse au nord. Car, ajoutera-t-il, « chaque seconde qui passe est une vie en danger. » Avant de poursuivre : « J’ai fait un rêve …. Un rêve où le Mali, en nation arc-en-ciel, vit en harmonie et dans la paix. Un Mali où les frères du nord et du sud se retrouvent pour la marche triomphale…».
Quant à Boubou Touré, premier secrétaire à la communication du parti, il estime que le gouvernement doit instaurer « la mise en berne du drapeau ». Puisque le pays va mal.
Amadou Salif Guindo.
Ibrahim Boubacar Kéita parle :
« Si nous devrions venir au pouvoir, ce sera par la voie des urnes »
Ibrahim Boubacar Kéïta ne veut pas profiter du KO pour venir au pouvoir. Un pavé dans la marre de Diocounda.
Le président du Rassemblement pour le Mali (Rpm) que d’aucuns accusent d’être la main invisible qui bloque la médiation de la Cedeao sur le choix de celui qui va diriger la transition politique, sort de son silence. Pour lui, il n’y a point de polémique à faire à son sujet. Puisque celui-là même que, selon certaines indiscrétions, la junte proposerait en plan B, déclare ne pas être intéressé. En effet, dira-t-il, « nous n’accepterons de venir au pouvoir que par la voie des urnes ». C’était à la faveur de la dernière conférence des cadres de l’Alliance IBK Mali 2012, tenue samedi 19 mai 2012, au Cicb. Toutefois, il pense que Dioncounda Traoré doit rendre le tablier conformément aux dispositions de la Constitution qui lui accorde au plus 40 jours. Ce qui arrive à terme le 22 mai prochain. Par ailleurs, pour le regroupement politique, la tenue d’un « cadre de concertation » est la bienvenue et il y prendra part, le moment venu.
« La question du choix du président intérimaire n’est pas une question d’homme. Elle relève du juridique et du consensuel. », a en substance dit Ibrahim Boubacar Kéita, d’entrée de jeu. A l’en croire, ni son parti, ni quelle que personne que ce soit de son regoupement encore moins lui-même ne sont intéressés par la présidence de la transition. Il a déclaré en effet que « nous n’accepterons de venir au pouvoir que par la voie des urnes… ». Ce qui est assez clair. Cependant, la position du Rpm et de l’Alliance qui soutient sa candidature n’a pas varié quant à celui qui va diriger la transition : « le préalable étant que Dioncounda Traoré parte !», nous confie le président du Mouvement des jeunes du parti du Tisserand, Moussa Tembiné. Selon M. Tembiné, le temps dont dispose le président intérimaire arrivant à terme le 22 mai prochain, la tenue d’une convention nationale ne saurait être possible qu’après cette date. Donc, sans le président intérimaire qui aura accompli sa tâche.
En clair, l’Alliance IBK Mali 2012 est prête à participer à une éventuelle convention nationale visant à faciliter le choix du successeur de Dioncounda Traoré. Mais que cela à condition que le président intérimaire rende sa démission et occupe une position de présidentiable ou candidat à sa succession….
Amadou Salif Guindo
Il fait honte à ce pays, tous ces problèmes d’aujoud’hui à Koulouba(21-05-2012) c’est lui. Son avenir politique est clos.
PLUS DEMAGOGUE QUE LUI TU MEURS MAINTENANT L’HYPOCRISIE A FAIT PARTI DE NOS MOYENS DE SENSIBILISATION DE NOS MILITANTS.IBK EST ENTRAIN D’UTILISER TOUS LES MOYENS POUR PARVENIR A SES FINS ON A TOUT VU AVEC CE MONSIEUR LA VIOLENCE EN POLITIQUE N’EST PAS L’APANAGE D’UNE SEULE PERSONNE.
😳 comment peut il pleurer aussi faclillement comme une gonzesse.un vrai manding ne pleure jamais en public.retire toi ibk tu ne sera jamais president
Des larmes de Crocodile.
C’est certes inhumain ce qui est arrive au President Modibo Keita et a ses compagnons. Cependant, il ne serait pas non plus moins judicieux de revisiter l’histoire du Mali pour savoir quelles etaient les conditions de detention dans les geoles du Nord Mali des opposants politiques de l’ex president malien, comment ces opposants y ont ete liquides physiquement et ce sera justice face a l’histoire.
IBK pleure parceque chaque jour met de la grande distance entre lui et Koulouba. Voila pourquoi le pauvre pleure car il n’a que ce deux yeux pour pleurer.
Bien dit
Comments are closed.