En refusant de hurler avec les loups : La Convergence pour Sauver le Mali confirme son soutien au gouvernement de la transition

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Samedi 7 juillet 2012, s’est tenue dans la salle Wa Kamissoko du Centre International de Conférence de Bamako (Cicb), une conférence de presse organisée par la Convergence pour Sauver la Mali (Csm). Un regroupement de partis politiques et d’associations qui a vu le jour au lendemain de la crise institutionnelle dans notre pays.

L’objectif recherché par ce regroupement était de mettre au courant de l’opinion nationale et internationale leur soutien à l’actuel Gouvernement de transition. On notait la présence du président du Cnid, Me Mountaga Cheick Tall, Moussa Mara (Yéléma), Ousmane Ben Fana Traoré, président du Pcr et Alhoussény Amion Guindo, président de la Codem.
Dans son introduction, Me Mountaga Cheick Tall fera savoir que le Gouvernement mis en place le 25 avril 2012 après la crise  institutionnelle fait l’objet d’attaques par certains acteurs de la classe politique, attaques suffisamment violentes pour convaincre la Cedeao de l’organisation d’une rencontre en vue de la mise en place d’un autre Gouvernement. Les dirigeants de la Csm profitent de l’occasion pour inviter la Cedeao et de l’ensemble des acteurs de la crise malienne à dépasser le débat sur les organes de la transition afin de se consacrer exclusivement à la seule question qui vaille : la libération du Nord du Mali.
«Il convient de regretter que les forces vives maliennes ne soient capables de se parler qu’à l’extérieur du pays. En cette période particulièrement difficile de notre vie nationale, il est dommage que les acteurs politiques maliens soient conviés dans un pays voisin pour parler du gouvernement du Mali. Il est de ce fait souhaitable que les discussions de Ouagadougou ne soient pas décisives et que les Maliens se retrouvent entre eux pour trouver ensemble une issue à toute crise institutionnelle», ont-ils déclaré. Et Me Mountaga Cheick Tall d’ajouter: «La formation d’un gouvernement dans un pays n’est jamais parfaite. Nous déplorons la forme, mais nous soutenons les actions de la Cedeao et du Gouvernement de la Transition». Selon lui, la division de la classe politique et de la société civile ne permet pas un gouvernement d’union nationale. Le tissu social de notre pays est profondément fissuré au Nord comme au Sud et les acteurs politiquement très divisés presque sur tous les sujets.
Pour le président du parti Yéléma, Moussa Mara, le gouvernement actuel contient au moins autant de compétences et d’expérience que chacun des gouvernements des vingt dernières années. Il est possible de comparer individuellement les CV des différents ministres qui le composent avec ceux des ministres des gouvernements précédents, a-t-il prononcé. Selon lui, ce gouvernement a, en plus, un avantage inconnu par le passé pendant vingt dernières années : il est composé en majorité d’hommes et de femmes n’ayant pas besoin de positions institutionnelles pour se réaliser et qui sont matériellement et financièrement indépendants de l’Etat.
Destin GNIMADI

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4 COMMENTAIRES

  1. Bonjour mes compatrites,
    Si le FDR veut un gourvernement d’union, on peut accepter.
    Mais aucun ancien ministre du gouvernement d’ATT.
    Les partis polique qui seront représentés, que le premier ministre, sur une liste de 100 miltants du parti en question, il puisse faire un choix sur une personne intègre, sans imposition.
    Merci.

    • Penses-tu que le Premier Ministre soit la personne indiquée pour choisir une personne intègre? Il a largement montrè qu’en plus d’être un incapable, il était aussi un traître de première catégorie
      – en ne nommant que des proches au gouvernement et en excluant tous les autrs, alors que les accords CEDEAO stipulaint un gouvernement d’union nationale
      – En fermant les yeux et en cautionnant toutes les saloperies perpétrées par la junte, devant qui il s’est agenouillé depuis le premier jour
      – En mentant honteusement au peuple malien (lui faisiant croire notamment qu’une intervention extérieure serait à la charge de mali financièrement parlant
      – En pleurnichant de façon pitoyable lamentable et ridicule sur Diouncounda devant les médias français, alors qu’il est le PREMIER complice de ce qui s’est passé, etc, etc, etc…

      Tu crois vraiment que c’est à lui de choisir? Moi je crois surtout urgent qu’il dégage! Et à l’étranger, en afrique comme en occident, tout le monde a déjà compris depuis belle lurette qu’il n’était finalement qu’un pantin!

  2. Le FRD et surtout l’ADEMA ont tort pour plusieurs raisons et j’en cite certaines;
    1- La crise de la rébellion malienne bien que précipiter par le coup d’état fût bel et bien prévisible vu le retour des rebelles armes de la Lybie et pouvait exploser en n’importe quel moment.
    2- Un coup d’état est toujours contre le régime en place et faire revenir les membres de l’ancien régime aussitôt dans un gouvernement de transition équivaut a faire resurgir les vieilles haines, les animosités, les méfiances, les tractations et entacherait sérieusement la bonne entente et la bonne marche dans une équipe gouvernementale. « Aucun chef d’état de la CDEAO n’acceptera de nommer un ministre ennemi politique dans son gouvernement ».
    3- L’Accord Cadre favorise déjà l’ADEMA avec deux pouvoirs en main; la Présidence et l’Assemblée Nationale. Vouloir un troisième pouvoir « Ministériel » équivaut à faire revenir PLEINEMENT l’ancien régime déchu au pouvoir, serait une chose inacceptable, inconcevable et sujette de tensions sociales.
    4- L’ADEMA serait trop GOURMANTS en voulant acquérir des postes ministériels, ils ont déjà assez de postes dans l’hémicycle et ailleurs, et doivent moralement accepter le partage du pouvoir avec les autres fils et filles du Mali. L’ADEMA se souci peu du Nord Mali et pense que cette transition va durer une éternité ou prévoit sa durée en voulant des postes ministériels pour contrôler le reste du pays.
    La COPAM n’a pas tort mais doivent savoir faire la part des choses avec patience et intelligence;
    1- Il y a trop de partis politiques au Mali et tout ce monde ne pourra pas siéger dans un gouvernement de transition.
    2- Ils ont raison de ne pas aller à Ouaga car la chose politique malienne ne peut être résolue hors du territoire surtout quand il s’agit de former un gouvernement. Ce gouvernement est appelé à gouverner au Mali et pas ailleurs. Ce gouvernement dépendra de la bonne volonté des forces de Securities maliennes et du peuple malien pour assurer leurs protections. A défaut, se barricader derrière des gardes de corps étrangers encombrants et entrainant par la suite une perte considérable de liberté de circulation et de mouvement du ministre concerne.
    3- La COPAM doit appréhender et considérer que cette situation est transitoire et profiter de sa posture de pro-changement pour bien se positionner pour les prochaines élections présidentielles et législatives. La tendance populaire est certes sa faveur et il faut maximiser cette capitale sympathie acquise.
    Le Premier Ministre a parfaitement raison de former un gouvernement apolitique pour plusieurs raisons ;
    1- Avoir une équipe de CONFIANCE propice au bon fonctionnement d’une organisation.
    2- Eviter la fuite d’INFORMATIONS sensibles par des ministres loyaux aux partis politiques.
    3- Eviter des partis pris qui favorisent certains partis politiques et pas d’autres.
    4- Eviter les coups bas connus dans la guerre de positionnement dans l’administration.
    5- Mettre tous les partis politiques au même pied d’egalite dans la prochaine conquête du pouvoir.
    Pour ce faire le Premier Ministre peut faire un remaniement ministériel plus consensuel tout en conservant exclusivement la Société Civile dans l’attelage gouvernementale.

    Le gouvernement et l’armée nationale doivent travailler en harmonie et en confiance réciproque et mettre tout en œuvre pour réintégrer rapidement les régions du Nord afin de procéder aux élections dans les mois à venir.
    Merci.

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