Le président IBK est en train de placer petit à petit les hommes et femmes qui lui sont proches aux postes stratégiques du pays. Qu’ils soient du RPM ou pas pour le moment. En ce qui concerne le cas du président de Yelema, Moussa Mara, propulsé le 5 avril dernier au poste de Premier ministre, il n’est pas exclu qu’il regagne rapidement le camp du parti au pouvoir. Dans les coulisses, on parle d’une éventuelle fusion de son parti avec le RPM. Dont les rênes pourraient lui être confiées lors d’un prochain congrès qui se tiendra avant la fin de l’année 2014.
Depuis son accession au pouvoir, IBK semble préoccupé par le choix des hommes et des femmes censés poursuivre son œuvre au cas où il se verrait contraint d’abandonner le pouvoir plus tôt que prévu. Tout semble indiquer que la stratégie du président de la République est de préparer cette relève au cas où il déciderait ou serait dans l’incapacité d’aller au terme de son mandat. D’où cette tendance à mettre par-ci par-là des hommes clés de son régime à des postes clé à commencer d’abord par le président de l’Assemblée nationale, Issiaka Sidibé qui est son ami et en même temps beau-père. L’élection de celui-ci à la tête de la représentation nationale a été critiquée par une frange importante de l’opinion, y compris des gens du RPM, comme étant une gestion clanique du pouvoir, même si l’intéressé ne manquait pas d’atouts pour mériter ledit poste.
L’autre aspect du “verrouillage” du système afin qu’aucun intrus ne s’y introduise a consisté à faire élire (certains diront imposer) son fils, l’honorable Karim, à la tête de la très influente et combien délicate Commission de la Défense de l’Assemblée nationale. Et cela au grand dam des généraux émérites comme Niamé Kéïta, ancien directeur général de la Police nationale, qui convoitait à juste titre ce poste. Dans l’équipe gouvernementale sortante, IBK a fait la promotion des jeunes cadres issus du clan familial en leur confiant des ministères “juteux”. Le reste du gouvernement, à part la grosse part faite aux ministres proches de l’ex-CNRDRE, a été pris au sein du RPM.
Pour parvenir à cette alchimie, il aura fallu faire éclater le gâteau gouvernemental en plusieurs morceaux pour satisfaire les uns et les autres. C’est ainsi que les missions exercées par un seul département du temps où ATT était au pouvoir ont été éclatées entre six ministères, à savoir : économie et finances; plan et prospective; l’industrie et mines; commerce; budget et promotion de l’initiative privée.
Désormais, Moussa Mara est positionné par son mentor IBK pour prendre en main le RPM, créé suite à la “ trahison “ dont le même IBK a été victime en 2 000 de la part de l’ancien président Alpha Oumar Konaré. C’est dire que l’histoire se répète et que la propulsion de Moussa Mara à la tête du gouvernement ne vise, en réalité, qu’à faire en sorte que cette position stratégique lui serve de piédestal pour hériter de la place de président du RPM, désormais vacant après l’élection d’IBK à la magistrature suprême du pays. Alors que la logique dans ce parti voudrait que “moins on est ancien, moins on doit être privilégié “. C’est dire que dans son cas, Moussa Mara n’aura pas à gravir petit à petit les échelons. Il pourrait être, selon certains observateurs, parachuté grâce à son bienfaiteur IBK à la tête du RPM lors du congrès ordinaire de ce parti courant 2014.
En tout cas, ce serait un pis-aller de multiplier les postes ministériels et les privilèges si le pays est arrêté au double plan économique et sécuritaire. En effet, il n’est point besoin d’être un observateur avisé pour se rendre compte que le panier de la ménagère est quasi vide et que la plupart des agents et cadres de nos administrations sont surendettés à moins d’avoir épuisé leur capacité d’endettement auprès des banques et autres institutions financières.
C’est cette situation dramatique qui doit être la principale préoccupation du Premier ministre Moussa Mara. Pour qui, du reste, les conditions de survie de nos compatriotes ne sont point un mystère. Il lui appartiendra alors d’aller vers ce peuple avec des propositions concrètes devant soulager ses souffrances quotidiennes. Ainsi, il aura le soutien populaire dont rêve tout responsable politique.
Mamadou FOFANA
ça sera vraiment lâche et malhonnête de la part de Moussa Mara de prendre la tête du parti RPM. 🙄 🙄 🙄 🙄
Cela veut dire simplement que Moussa Mara n’a aucune conviction politique et aucune volonté de servir le Mali.
J’espère que Moussa Mara ne commettra pas une erreur aussi médiocre pour l’honneur et le bonheur du peuple malien.
Le choix de Moussa Mara à la Primature augure une fusion possible RPM-YELEMA,un bon “partnership” qui va grincer des dents aux grands “hommes à cran” dans les rangs des partis politiques.
Bonjour à tous.
A lire cet article et ceux qui ont précédé, on peut dire qu’il ne reste plus qu’à retirer les pantalons des membres du RPM pour les offrir à Moussa Mara.
A. Dicko
Sérieusement, rien qu’en lisant le titre, tu n’a qu’une envi, ouvrir la tête de ce journaleux pour si la taille de son cerveau dépasse celle d’un poisson. Plus bête que certains journalistes maliens tu meurres.
😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Soit ce journaliste est réellement d’une naïveté et d’une candeur d’enfant, soit son article est un article “de commande” pour tenter de déguiser un ASSOIFFE DE POUVOIR en …. “soucieux de l’avenir du pays après lui” 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄
Quoi qu’il en soit, cette “interprétation” est à mourir de rire! Ou à pleurer de rire…
IBK est un chef d’état “à l’ancienne”, et comme Wade ou comme bien d’autres hélas, il est atteint du “syndrome du roi nègre”!… C’est tout, et ce n’est RIEN D’AUTRE!… 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄
😆 😆 😆 😆 😆 Slt mon frère, toi et moi on risque de piquer une crise de syncope avec tous ces articles de me–rde 😆 😆 😆
@NFP.
Attention! Gare à ce Papa President du Mali,Sorbonnien.
Une République ne peut jamais être un royaume,encore moins un costume taillé sur mésure.Qu’il ne regarde pas le Maroc comme un exemple modèle qu’on peut calquer et transposer.
Tu est vraiment nul Mr le journaleux si tu n’a rien a dire ferme la stp .
Certains propos de ce journaliste relèvent de la naïveté pure et simple: il s’empresse de verouiller… au cas où il serait dans l’incapacité d’exercer le pouvoir. Je n’avais rien entendu de ce genre. Pourquoi ne pas simplement parler de boulimie du pouvoir. IBK n’aura pas été le premier à en souffrir.
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