Lors d’une conférence de presse le lundi 24 juin 2013 à la Maison de la Presse, Mamadou Djigué, le fils du grand opérateur économique Amadou Djigué, s’est déclaré candidat, au nom du PDAR-MJCD et de toute la jeunesse malienne dont il se réclame porte-standard, pour la présidentielle du 28 juillet prochain.
Mamadou Djigué dit Jaff, devant des journalistes de la presse nationale et internationale, en a profité pour dévoiler les grands axes de son projet de société. Selon lui, le Mali a amorcé un tournant décisif depuis 1991 avec l’avènement de la démocratie, qui a permis l’instauration du pluralisme politique. Cette démocratie a aussi nourri en nous, Maliens, l’espoir de progrès et d’un développement durable.
Certes, au cours des vingt dernières années, des réalisations non négligeables ont vu le jour dans plusieurs secteurs de la vie nationale. Mais, l’arbre ne doit pas cacher la forêt : les défis de l’autosuffisance alimentaire, de la santé, de l’éducation, de l’emploi des jeunes, de la bonne gouvernance, de l’accès à l’eau potable et à tous les autres services sociaux de base, demeurent, remarque-t-il.
Pour relever ces défis, indique le candidat de Pdar-Mjcd, le Mali a besoin d’un visionnaire, d’un homme qui incarne le changement, d’un jeune qui justifie une compétence avérée en matière de management d’hommes et de ressources.
Le Parti Démocratique pour l’Alternance et le Renouveau (Pdar-Mjcd) voit en lui, la personne qui incarne le mieux ce profil d’un président qui fera du Mali un havre du bonheur. Il a porté son choix sur Mamadou Djigué, pour défendre ses couleurs à l’élection présidentielle du 28 juillet 2013. «Je suis candidat sur la base d’un Programme que je vais soumettre à l’appréciation, au jugement et à la sanction des Maliens. Un Projet qui fait le condensé de recettes pour la relance économique et le développement du Mali», a-t-il déclaré.
Un Projet qui fonde sa conviction que le Mali peut sortir du sous-développement pour se hisser au rang des pays émergents.
Ses priorités portent notamment sur un Etat de droit, la sécurité, l’éducation, l’économie, la santé, la sécurité alimentaire, l’agriculture, l’élevage et la pêche, mais aussi, sur l’accès à l’eau potable et à l’électricité, l’emploi-jeunes, la réforme de la justice. La liste de ses priorités n’est pas exhaustive ; elle s’étend également aux domaines aussi importants et variés que l’artisanat et le tourisme ; l’environnement ; les relations extérieures et la coopération ; la décentralisation et la réduction de la pauvreté.
Seyni TOURE