Le chef de file de l’Opposition républicaine et démocratique malienne, l’Honorable Soumaila Cissé, a tenu une conférence de presse hier lundi, 12 novembre 2018, dans la salle de conférence du Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD). L’occasion pour lui d’appeler au boycott des concertations régionales et mettre en garde le régime IBK contre ce qu’il qualifie d’entreprise de déstabilisation du Mali.
Dans sa déclaration, le président du Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD) a rappelé les difficultés que connait le Mali ces derniers temps. Ces problèmes sont, entre autres : la contestation des résultats de l’élection présidentielle tels que proclamés par la Cour constitutionnelle et le refus de la fraude électorale comme mode d’accession ou de conservation du pouvoir ; la dégradation continue de la situation sécuritaire ; la montée sans précédent du mécontentement social par la multiplication, depuis deux mois, des grèves et préavis de grèves dans de nombreux secteurs de la vie économique et sociale de notre pays ; les tensions de trésorerie qui sont aujourd’hui de notoriété publique ; les retards dans l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation qui ont suscité l’impatience et l’exaspération de la communauté internationale ouvertement exprimées à travers la résolution 2423 du Conseil de Sécurité et la signature d’un « Pacte pour la paix » …
L’Honorable Soumaila Cissé a aussi rappelé la nécessité d’entreprendre des réformes courageuses des cadres légaux, y compris la Constitution de Février 1992, et du système électoral avant de s’engager dans les prochaines échéances électorales que compte mener notre pays, mais le régime fait la sourde oreille.
Le projet de découpage administratif engage un processus de tribalisation administrative
Le président du parti de la poignée de main ne fait pas cadeau au régime IBK qui ne prend aucune disposition devant aboutir à un accord politique. « Au lieu de préparer un dialogue politique de haut niveau devant aboutir à un accord politique global, le régime IBK, à travers son ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a, en toute opacité et de manière unilatérale, élaboré un projet de redécoupage territorial », affirme-t-il. Pour le FSD, les nouveaux cercles sont en train d’être créés sur des critères tribaux et cela engage un processus de tribalisation administrative du territoire aux conséquences imprévisibles pour la cohésion nationale, pour la paix et la réconciliation des Maliens.
Les concertations régionales, une fuite en avant du régime IBK
Droit dans ses bottes, Soumaila Cissé affirme que le régime s’engage dans une nouvelle fuite en avant par la convocation « sans concertation d’assises régionales » sur le projet de redécoupage territorial. « Ces concertations régionales risquent de donner lieu à la multiplication des surenchères tribales, ethniques et régionales dont la finalité sera l’affaiblissement continu du Mali », laisse-t-il entendre, avant d’ajouter : « Le projet unilatéral de redécoupage et les « concertations régionales mal préparées et annoncées sans concertation contiennent les germes de la division et de la guerre civile entre les communautés du Mali ».
Le Front pour sauvegarde de la démocratie estime qu’un sujet comme le découpage territorial ne doit pas être abordé avec amateurisme et précipitation, du moment où il a suscité déjà sur toute l’étendue du territoire des manifestations de rejet. Le front dirigé par Soumaila Cissé estime que toutes les réformes liées au processus électoral, aux circonscriptions administratives, aux collectivités territoriales et à l’architecture institutionnelle générale de notre pays doivent être conçues ensemble et de manière inclusive.
Soumaila Cissé appelle au boycott des concertations régionales
Le président de l’URD a été clair quant à la position de son front sur les concertations régionales. Il n’y participera pas et appelle même au boycott. « Le FSD lance un appel au boycott des « concertations régionales » par toutes les forces vives du pays », précise l’Honorable Soumaila Cissé, avant d’inviter tout le monde à se concerter pour opposer une résistance résolue aux projets « irresponsables de déstabilisation » du Mali. Ce n’est pas tout, le (FSD) met en garde le régime d’IBK contre « son entreprise de déstabilisation du Mali que ses initiatives irresponsables et improvisées ne manqueront pas de provoquer ».
Le 1er responsable de l’Opposition malienne a, par ailleurs, annoncé que son mouvement mènera une action commune avec la Coalition des forces patriotique (COFOP).
Présent à la conférence, l’ancien ministre de la Justice, Mohamed Ali Bathily, a craché ses quatre vérités aux violeurs de la loi malienne. Pour lui, ni IBK ni le Premier ministre ne sont légaux. Il a aussi tancé la Cour constitutionnelle : « La Cour constitutionnelle est nulle et ne va nous entrainer dans sa nullité », crache-t-il sa vérité à Manassa Danioko.
Boureima Guindo
Soumy le voleur et ses acolytes ont finalement accepté leur défaite et agissent maintenant en opposition politique. Tout est bien qui finit bien. La victoire du président IBK a été acceptée par tous. Place donc aux boycottes interminable de soumy voleur.
Ce qu’il s’est faire le mieux de toutes les façons. Mais à quelles fins? Le voleur ne peut rien changer dans ce pays. Les concertations régionales se feront et cette loi sera adoptée, votée et appliquée dans ce pays. Ils ne font que la grande gueule partout.
Personne n’a écouté ces apatrides avant, personne ne les écoutera aujourd’hui. Tout ce qu’ils disent entre eux pour de faire une morale, n’engage d’eux. Le Mali doit continuer à avancer sans tenir compte des enfants indignes et capricieux.
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