Emile Salam Sow, président du PSR : « L’APG est le passage obligé pour la paix au Mali »

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Le Parti socialiste pour le renouveau (PSR) fait de l’Accord politique de gouvernance (APG) la derrière cartouche pour la stabilité du pays. Signataire de l’APG, le président de ladite formation, Emile Salam Sow, a saisi l’occasion qui lui a été offerte par le 2e anniversaire de l’Association « Amusons ensemble » pour expliquer le contexte et les enjeux dudit accord.

 

Le Parti socialiste pour le renouveau s’engage pour une meilleure appropriation de l’accord politique de gouvernance. Cela passe, selon son président, Emile Salam Sow, par une dynamique citoyenne. C’est dans ce cadre qu’il s’est exprimé, dimanche 7 juillet, lors de la célébration du 2e anniversaire de l’Association « amusons ensemble », au Parc national, en ces termes : « Je voudrais rappeler ici la situation sociopolitique de notre pays. Notre pays traverse une période difficile de son histoire politique, une période marquée au plan sécuritaire par une résurgence du terrorisme avec des attaques barbares et meurtrières ciblant les populations civiles, les forces armées et de sécurité nationales ainsi que les forces internationales participant à la mission de stabilisation du Mali. Nous retenons essentiellement, l’aspect sécuritaire, politique, économique et de peu de perspectives pour la future génération. En plus, la période est également marquée par les revendications et doléances récurrentes des travailleurs, par des grèves qui paralysent l’économie nationale et menacent la stabilité générale du pays », a-t-il indiqué

Conscience des défis, avance-t-il, nous, acteurs politiques, avons décidé de nous engager pour apporter notre pierre à l’édifice nationale. Parce que nous étions face à deux options : périr ou se ressaisir. Entre les deux, nous avons choisi de nous ressaisir. Ce qui nous a interpellés à nous engager dans une démarche cohérence à travers la signature de l’accord politique de gouvernance. Cet accord, nous l’avons signé parce qu’il est une initiative des Maliens. L’accord politique de gouvernance, c’est le dialogue par les Maliens. Ce qui est plus important pour nous  est les axes fondamentaux sur lesquels l’accord se repose, insiste-t-il. « Il s’agit de la feuille de route du gouvernement, le dialogue politique inclusif, de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation et la lutte contre le terrorisme et surtout de l’apaisement du climat social. Il est signé par 70% des partis politiques et organisations de la société civile. L’accord politique est conclu pour une durée d’un an.

Le président de l’Association « amusons ensemble », Hamadou N’Daou, a apprécié l’approche du président du PSR, parrain de leur association. Selon lui, les jeunes ont une part de responsabilité dans la stabilité du pays. « Il n’est pas secret pour personne que ce mandat est celui de la jeunesse. Si cela est vrai, la jeunesse doit s’approprier son mandat pour la paix et la cohésion sociale. Nous avons juste besoin de ça aujourd’hui. Et le reste s’en suivra ».

Zan Diarra

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