Elections présidentielles : C’est parti pour une Coalition pour le Renouveau Politique

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Mamadou Oumar Sidibé, président du PRVM-Fasoko
Mamadou Oumar Sidibé, président du PRVM-Fasoko

La cérémonie de lancement de la Coalition pour le Renouveau Politique (C R P) a eu lieu le Samedi 03 Mars 2018 à la maison de la presse de Bamako. Elle sollicite et soutient la candidature Monsieur Mamadou Oumar Sidibé, Président du PRVM-FASOKO pour les élections présidentielles de  2018.

Tout est parti d’un déclic survenu avec les événements du 22 mars 2012 qui ont plongé notre pays dans une situation anti constitutionnelle, fragilisant ainsi l’élan de notre jeune démocratie. L’orateur du jour, Mr Oumar Diallo dira : « Face à ces événements, qu’est-ce que je peux faire pour mon pays ?» Tout comme le disait le Président John Fitzgerald Kennedy des États-Unis d’Amérique « Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays ».

Le mode de gouvernance actuel a été largement critiqué par les conférenciers car il a  montré toutes ses limites. « Alors ayons le courage et la dignité de refuser ce système de gouvernance. Ayons le courage d’abandonner ce système de gouvernance » a-t-il soutenu. Il croit que tout le monde est responsable passif ou actif de la situation actuelle du pays. Cet état fait prendre conscience à des personnes qui n’ont auparavant jamais fait de la politique et de se lancer dans la politique pour la faire autrement, avec honneur, intégrité et dignité dans le but ultime de servir le pays et non de se servir soi-même. Il s’est dit convaincu que la politique est un instrument de travail et que les hommes qui l’animent sont bons ou mauvais. « Il y a encore beaucoup d’hommes et femmes au Mali disposés à nous suivre sur la bonne voie » croit-il fermement.

« J’entends certains dire que notre pays est en déclin, que le pire est à venir, que la corruption ne peut pas être combattue, que notre système éducatif est irrécupérable. Ils proposent le repli, de faire comme les autres car il n’y a pas d’espoir, de passer notre temps à demander de l’aide aux bailleurs de fonds et aux autres pays partenaires » se désole M. Diallo.

La solution est en chacun des maliens. « Elle ne saurait émerger de compromis bancals. Elle se fera grâce à une révolution démocratique profonde. Elle prendra du temps mais elle ne dépend que de notre unité, de notre détermination, de notre courage et notre volonté commune à aller vers le changement » a conclu le conférencier.

Koniba Traoré (Stagiaire)

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