L’annonce à suscité beaucoup d’espoir chez certains, mais aussi beaucoup d’inquiétudes pour d’autres. Cependant des questions restent sans réponses, entre autre la date prévue (7 juillet 2013) et surtout les candidats cette année. Les candidats de 2012 seront-ils tous au storting bloc cette année ?
Ces questions vont certainement avoir leurs réponses dans les jours à venir, mais avant que le temps ne fasse son travail, certaines analyses nous permettent de répondre à quelques unes.
L’annonce a été faite la semaine dernière (le jeudi 14 février 2013) lors d’une conférence de presse organisée par le ministère de l’administration territoriale de la décentralisation et de l’aménagement du territoire et animée par le premier responsable, le ministre Moussa Sinko Coulibaly. C’est la suite logique du message envoyé par le président de la république par intérim le Pr. Dioncouda Traoré, lors du dernier sommet de l’UA qui avait dit que les élections allaient se tenir en mois de juillet (avant le 31 juillet).
Le ministre a été un peu plus clair en donnant les dates précises (7 juillet premier tour et 21 juillet pour le deuxième tour et coupler avec les législatives). Cette nouvelle est ressentie comme une lueur d’espoir pour certains, mais aussi comme une inquiétude pour d’autres.
Du coté des quartiers généraux des grands partis, c’est l’agitation totale.
Pour certains, il s’agit de trouver rapidement le candidat idéal, le plus rapidement que possible, et pour d’autre faire la plus grande mobilisation autour du candidat choisi, ces tractations ne se font pas sans difficulté, comme l’ont constaté beaucoup de spécialistes «rien ne sera plus comme avant au Mali».
A la faveur de la crise sociopolitique, les associations et les partis politiques se sont en grande partie regroupés dans des coalitions, ainsi on a vu naitre trois grands blocs : le Front Unis pour la Sauvegarde de la Démocratie et la République (FDR), la Coordination des Organisations Patriotiques pour le Mali (COPAM) et la Coalition Sauvons le Mali (CSM) à cela il faut ajouter certains partis qui ne sont pas rentré dans ces coalitions notamment le Rassemblement Pour le Mali (RPM) même s’il était un proche des putschistes de Kati.
La question est de savoir si les partis groupés vont rester sous l’étiquette de ces coalitions pour la conquête du pouvoir ou si chacun retournera sous la bannière de son parti comme en 2012.
Selon nos sources, certains se sont déjà réunis autour de la question, sans avoir de solution dû à un problème de leadership. Par contre de l’autre coté le candidat semble être trouvé. La question de financement pose d’énormes problèmes. D’autre part, des candidats proclamés en 2012 restent pour la plus part sans nouvelle. Ils ne sont plus dans la course ? Reste à savoir.
Force est de reconnaitre que la crise autant elle a mis en mal l’économie malienne, le tissu social, autant elle a ridiculisé les hommes politiques maliens. Ils ont vu leur image ternie, leur crédibilité bafouée… il faudra beaucoup de travail pour redorer leur blason et se faire une nouvelle image aux yeux des Maliens qui n’ont fait que trop souffrir durant cette crise.
Issa KABA