Le PSDA a procédé samedi dernier à son siège à Quinzambougou à une revue de ses troupes. Venus de partout, les militants ont pu écouter les enseignements prodigués par leur président sur les enjeux des élections communales, régionales et du district en vue. Des élections de proximité qui dictent parfois des réalités différentes à la ligne tenue par le parti.
C’est ce qu’on appelle les alliances contre nature. Mais le PSDA, parti de gauche, est jaloux de son idéologie gauchiste. Il n’est certes pas contre des alliances contre nature si elles sont dictées par les réalités locales, mais le PSDA encourage surtout les unions gauchistes, quitte à aller au-delà des cloisons étanches.
Le souhait est que ces alliances soient nouées au sein de la majorité présidentielle (avec ses 65 partis politiques) de laquelle relève le PSDA ou plus particulièrement au sein du Groupe des partis politiques (GPP/Mali-Jigi), mais le cas échéant avec des partis de l’opposition comme le PS Yelen Koura, le Parena, etc.
C’est un PSDA très ambitieux qui va à ces consultations électorales et entend le prouver par les résultats. Toutefois, dans sa stratégie, il n’entend pas disperser les énergies en faisant du saupoudrage. Il sera dans la course partout où ses potentialités lui permettent, soit en alliance soit sur liste propre.
Une commission nationale sera mise en place par la direction nationale du parti en vue de trancher les éventuels conflits de positionnement sur les listes et d’apporter l’expertise électorale nécessaire aux QG locaux.
Le président du parti a demandé à ses militants de ne surtout pas oublier que le dépôt des listes se fait 45 jours avant le scrutin. Ce qui signifie que pour l’échéance du 25 octobre 2015, les listes doivent être déposées avant le 10 septembre. Autre recommandation du président Ismaël Sacko, le discours de campagne qu’il faut adapter aux réalités de la localité.
Aussi les actes posés et la réputation de chaque candidat sont-ils les meilleurs armes de guerre dans cette élection où, il faut le dire, on vote plus pour l’individu que pour le parti politique incarné.
Beaucoup d’autres pistes ont été dégagées par le premier responsable du PSDA, mais que nous tairons pour ne pas dévoiler la stratégie de guerre de cette formation politique. En tout cas au PSDA, c’est désormais : en avant… marche !
A.M.C.