Confiance renouvelée des Marocains au parti islamiste du Premier ministre lors des élections locales tenues vendredi dernier au Maroc. Arrivé troisième dans la bataille des municipales, le PJD l’a emporté sur
Au Maroc, le parti islamiste du Premier ministre est le principal bénéficiaire des élections locales qui se sont déroulées vendredi, selon les résultats définitifs rendus public le samedi. Ces élections régionales et communales avaient valeur de test pour le PJD, (le Parti de la justice et du développement), qui avait été porté à la tête du gouvernement lors de sa victoire historique de 2011.
Arrivé troisième dans la bataille des municipales, le PJD l’a emporté sur le volet régional en raflant 25,6 % des sièges des conseils régionaux. Ainsi, la formation islamiste est la seule à avoir multiplié par trois son score des dernières élections locales de 2009. Elle fait ainsi figure de grand gagnant du scrutin. Le PJD s’est imposé avec une large avance dans les grandes régions du royaume : Rabat, Casablanca, Marrakech, Tanger et Fez.
Au niveau national, le message politique est clair : le Parti de la justice et du développement a su maintenir sa popularité malgré quatre ans d’exercice du pouvoir. Il se situe en position de force pour les prochaines élections législatives prévues l’année prochaine. Le parti islamiste devra composer toutefois avec son adversaire le plus coriace, le Parti authenticité et modernité (PAM), cette formation libérale fondée par l’un des conseillers du roi Mohammed VI.
Certains observateurs s’interrogent toutefois de la portée générale de ces élections et pointent un taux d’abstention resté important, avec une participation à un peu plus de 53%.
B.KONÉ