Elections législatives : La société civile en première ligne

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Ainsi, les programmes d’activités des organisations de la société civile (OSC) en matière d’éducation civique et de sensibilisation électorale ont été lancés le 29 octobre 2013 dans la salle de conférences du gouvernorat du district de Bamako à travers un atelier de formation et d’information.

 

 

La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le ministre de l’Administration territoriale Moussa Sinko Coulibaly, en présence du gouverneur du district, Georges Togo, du directeur pays du PNUD, Boubou Dramane Camara ainsi que les acteurs des OSC.

 

 

La rencontre avait pour but de mettre à niveau les OSC sur les approches méthodologiques communes d’éducation civique et de sensibilisation électorale au regard du défi que représentent les élections législatives.

 

 

Concrètement, il s’agissait de permettre aux OSC d’acquérir des informations claires et cohérentes à transmettre aux électeurs afin que ceux-ci participent massivement, de façon consciente et démocratique à un processus électoral transparent, apaisé et inclusif.

 

 

A travers l’atelier, les participants ont été aussi informés sur l’état d’avancement des préparatifs des prochaines élections législatives.

 

 

Pour le directeur pays du PNUD, Boubou Dramane Camara, ces élections constituent des scrutins de proximité avec des contraintes opérationnelles plus exigeantes que celles de l’élection présidentielle. Aux acteurs des OSC, il dira que les défis sont là, que le temps pour les relever est court (27 jours), mais qu’il reste convaincu que ses partenaires sauront non seulement informer les populations sur les enjeux de ces élections de proximité, mais aussi obtenir leur mobilisation pour des opérations apaisées avec un taux de participation appréciable.

 

 

Selon le ministre, il ne saurait y avoir d’élections ouvertes, justes et démocratiques si nos compatriotes électeurs ne participent pas massivement pour exprimer leur choix selon les normes définies par la loi électorale.

 

 

Les élections législatives qui à certains égards sont qualifiées «  d’élections locales » portent en elles des germes de conflits, d’affrontements de proximité. Il est par conséquent, selon le ministre Coulibaly, du devoir des autorités d’anticiper à travers des activités comme l’éducation à la paix, la cohabitation pacifique, le plaidoyer en faveur de la tolérance et du droit à la différence. Une  campagne contre la fraude et les intimidations électorales doit aussi être assidument menée.

 

 

Pour Moussa Sinko Coulibaly, « voter n’est plus un acte étrange aux yeux de nos concitoyens ». Mais si les résultats des votes n’expriment pas réellement le choix des citoyens, le pays ne sera pas épargné par des évènements malheureux et des conflits électoraux. C’est pourquoi le ministre, tout en saluant l’engagement et la détermination  des OSC à accompagner le Département pour des élections libres, justes, démocratiques, transparentes et apaisées, a indiqué qu’il accorderait une attention particulière aux activités réellement déployées sur le terrain.

 

Adama DAO

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