Elections législatives : La France a l’école du Mali

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«Dis moi d’où tu viens, je te dirais qui tu es», le Mali est une ancienne colonie française à qui notre pays a emprunté d’énormes choses. Si notre démocratie date de Kurukan fuga, il va s’en dire qu’elle semble se manifester «populairement» après l’arrestation de Moussa Traoré en 1991. Depuis tout, sans se calquer de la France , l’imite. Mais, seul le Bon Dieu est inimitable sinon tout le reste se crée et se transforme. Du bord de la Seine au bord du Djoliba, les élections législatives viennent de le prouver. 

En 2007, au Mali, se sont déroulées l’élection présidentielle et les élections législatives. Si la première citée est individuelle, la seconde est plurielle. Alors, après s’être réélu à la soviétique, il fallait appuyer des prétendants afin qu’ils puissent siéger à l’hémicycle de Bagadadji, notre auguste Assemblée nationale. D’où la naissance d’un conflit au sein du couple dirigeant.

De la région de Mopti à la capitale, il n’y avait qu’un seul pas à franchir. Ce qui fut fait allègrement mais pas sans opposition rigoureuse et farouche. Chacun agissant dans l’ombre avec son objectif à lui. Elargir mes nuitées et éviter que mes nuitées soient partagées. Finalement, l’homme impose sa loi et sa foi car il est toujours le Chef suprême.

La roue de l’histoire tournant et ne s’arrêtant jamais, un scénario synonyme se fait valoir, cette fois-ci pas au bord du Djoliba mais au bord de la Seine. S ’il s’agit toujours de jouer à la souris et au chat, il fut fait. Impuissant face à la situation, le roi chauve avec ses lunettes bordées au nez assista impuissant à la défaite de celle qui lui a offert quatre progénitures qu’il aime et adore avec qui il reste inséparable. Pourtant l’occupante des lieux, contre la volonté du Chef a tout mis en œuvre pour éclabousser l’autre. Malgré tous les appels du parti, elle qui semble solitaire va s’imposer. Il reste maintenant au grand Chef de chercher un point de chute à la dulcinée qui ne cesse de soutenir que c’est un complot ourdi. Si le Mali a, presque toujours été à l’école de la France , cette fois, elle a lorgné au bord du Djoliba.

Ousmane COULIBALY

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4 COMMENTAIRES

  1. laissez ce cretain de mangeur d,haricot raconter ses aneries….coulibaly restera toujours coulibaly ..

  2. Désolé de l’écrire mais cet article est une fumisterie mal écrite et sans aucune pertinence.
    Ce sont des paroles futiles, faussement masquées en allusions ampoulées, de l’encre gaspillée!
    La presse malienne souffre de médiocrité, trop souvent!
    Pour un bon chroniqueur ou commentateur, pour un bon journaliste d’investigation, cent mauvais scribes dont les textes paraissent extraits avec peine d’une mauvaise copie d’étudiant.
    Le premier drame du Mali est la faiblesse de son niveau de formation scolaire et universitaire, couplé à la prétention de ceux qui croient avoir acquis un peu de savoir lorsqu’ils se sont parfois assis sur des bancs face à un professeur qu’ils ont sans doute passé leur temps à mépriser.
    Si j’écris ce commentaire sévère c’est que je souhaite pouvoir lire sous la même signature de futurs vrais articles, bien construits, bien rédigés, relus avant publication et réellement informatifs.
    Cher Ousmane, devenez journaliste, vraiment. Vous rendrez un fier service à votre journal et aussi au Mali!
    Et en ce cas, dans dix ans, je serai encore l’un de vos lecteurs attentifs!

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