A travers une conférence de presse qu’elles ont animée le mardi 8 octobre dernier dans la salle vde conférence du NDI, les femmes maliennes, regroupées au sein du Cadre de Concertation des Femmes des Partis Politiques (CCFPP) ont recommandé aux partis politiques de leur accorder 30% des postes de candidatures et l’octroi de 20% de leurs budgets pour leur formation.
Elle avait comme thème « l’engagement des partis politiques pour la participation des femmes aux élections générales ».
Pour Dandara Touré, l’objectif du cadre de Concertation des Femmes des Partis Politiques est de doubler le nombre des femmes à l’assemblée nationale. Et que ce nombre passe de 15 à 30 femmes députés à l’hémicycle.
Selon elle, l’objectif est d’aller vers le système de quota. Et le Quota minimum est de 30%, at-elle laissé entendre.
Pour elle, il faut l’implication des partis politiques afin qu’ils mettent les femmes sur les listes de candidatures.
Car, les femmes jouent un rôle important dans les partis politiques comme mobilisatrices, à travers les cotisations qu’elles payent.
Pour Mme Sibu Fanta Diallo, il ya des obstacles pour la participation des femmes au processus électoral. Et il est temps que les responsables des partis politiques acceptent les femmes sur les listes de candidatures. Au lieu de les considérer seulement comme des mobilisatrices lors des campagnes.
Selon elle, un des problèmes est le financement des partis politiques par l’Etat. Car, 20% des budgets des partis politiques doit être alloué aux femmes pour leur formation.
Et c’est cet engagement que les partis politiques doivent signer, notamment l’atteinte de 30% des candidatures féminines sur les listes des partis politiques et l’allocation de 20% du budget aux femmes.
Pour atteindre son objectif, le Cadre de Concertation des Femmes des Partis Politiques a rédigé un engagement qu’elle entend faire signer par les partis politiques. Un document à travers lequel les partis politiques vont s’engager à accorder 30% de candidatures aux femmes. Mais aussi, 20% de leurs budgets pour la formation des femmes.
Signalons que c’est face à l’inquiétude des femmes sur leur position sur les listes de candidature que ce cadre a fait ces recommandations aux partis politiques.
Le combat de ces femmes concerne les élections législatives et surtout les élections municipales lors desquelles les femmes entendent beaucoup se présenter.
Pour que leurs préoccupations soient prises en compte par les partis politiques, les femmes à travers le CCFPP promettent de rejeter toute liste qui ne contiendrait pas de candidature féminine.
Georges Diarra