Pour une plus grande mobilisation des mouvements féminins et la prise en compte du genre dans le processus électoral, l’ONG Aprofem a publié le contenu de son manifeste, le samedi 5 octobre 2013, dans la salle de réunion du Centre Aoua Keita. C’était à la faveur d’un point de presse animé par Mme Bagayoko Aminata Traoré, présidente de l’ONG Aprofem.
Pour la cause, une plate-forme a été mise en œuvre en partenariat avec la Cafo, le CCFPP, le CMDID, le REFAMP, APROFEM, le NDI, le réseau paix et sécurité des femmes de l’espace CEDEAO (REPSFECO), le réseau des femmes parlementaires, Wildaf, le Recotrade, etc.
La vision de la plateforme est d’œuvrer d’ici l’an 2025 à faire de la femme malienne une garante de la paix et du jeu démocratique, dans le respect des droits humains. Cette plate-forme de veille a pour objectif global de contribuer à la formation citoyenne des femmes à travers des dialogues et concertations avec les acteurs politiques et les personnes sur les questions politiques, économiques, sociales et culturelles. Il s’agit d’offrir spécifiquement aux femmes une bonne connaissance du système et des institutions électorales, permettant de relever le défi pour une émergence politique favorable. Et aussi, de s’informer sur les projets de société des partis politiques, des candidats et sur les stratégies de gouvernance du pays. C’est pourquoi, la présidente de l’ONG Aprofem a invité les responsables des partis politiques, à l’occasion des élections législatives, à favoriser la pleine égalité des femmes prônée dans les textes. Elle demande d’instruire à leurs sections de réserver sur les listes de candidatures, un quota minimum de 30% des sièges aux femmes, en les plaçant à des rangs leur donnant une égalité de chance avec les autres d’être élues.
Pour le suivi de la mise en œuvre de cet appel, plusieurs actions vont être menées par les femmes regroupées au sein de cette plate-forme.
SEYNI TOURE