Elections législatives de 2013 : L’UE déploie ses observateurs

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La Cour Constitutionnelle a procédé à la proclamation des candidatures validées pour l’élection des députés à l’Assemblée Nationale. C’était le jeudi dernier dans ses locaux.

 

 

La cérémonie était présidée par Amadi  Tamba   Camara, président de la dite institution.

 

 

Environ 185 listes communes de candidatures, fruit d’alliance entre les partis politiques ont été constituées pour les élections législatives de 2013. Il ressort de l’article 161 de la loi électorale que ” Trente jours avant la date des élections, la Cour Constitutionnelle statue sur la validité des candidatures reçues. Elle statue sans délai sur les réclamations éventuelles dirigées contre des candidatures. L’arrêt est publié au journal officiel “.

 

 

La Cour Constitutionnelle a examiné les dossiers de candidatures transmis par le département en charge de l’administration territoriale. Ces différents dossiers ont été  présentés par les partis politiques, les groupements de partis politiques et les candidatures indépendantes.

 

 

Ainsi la Cour a déclaré non valide dix (10) listes de candidatures. Il s’agit  de la liste RTD dans la circonscription électorale de la commune V du district de Bamako, de la liste MCIC dans la circonscription de la commune IV du district de Bamako, de la liste PACP dans la circonscription électorale de la commune VI du district de Bamko, de la liste CDS dans la circonscription électorale de Yorosso, de la liste indépendante(Kalifa Coulibaly et Salimata Nassoko) dans la circonscription électorale de la commune I du district de Bamako, des listes ASMA-CFP et ADP-MALIBA dans la circonscription électorale de Banamba, d’une liste RPM dans la circonscription électorale de Ténenkou (avec l’Honorable Ouleymatou Tamboura) et des listes ADP-MALIBA, Kourai dans la circonscription électorale de Nioro du Sahel.

 

 

Ces différentes listes de candidatures ont été rejetées pour divers motifs entre autres le défaut de signature des candidats, la non légalisation des signatures des candidats par l’autorité administrative, le non paiement des frais de participation, le nombre de candidature supérieur au nombre de siège à pourvoir et l’inexistence du parti dans le répertoire  des partis politiques au niveau du Ministère de l’Administration Territoriale (Parti MCIC).

 

 

Après cette proclamation, les réclamations éventuelles dirigées contre les candidatures doivent être déférées à la Cour Constitutionnelle dans les 24 heures qui suivent.

 

Harouna Niaré

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1 commentaire

  1. NOUS MALIENS METTONS EN GARDE HRW ET TOUTES LES AUTRES ORGANISATIONS DITES DES DROITS DE L’HOMME PASSANT SOUS SILENCE LES CRIMES , ATROCITES ET VIOLS COMMIS PAR LE MNLA ET LEURS ALLIES SUR LES POPULATIONS MALIENNES PENDANT PRESQUE UNE ANNEES POUR S’ATTARDER SUR DES SOIT DISANT »CRIMES COMMIS » A BAMAKO ETAIT PLUTOT DE LA LEGITIME DEFENSE ISSU D’ASSAUTS ORCHESTRES.

    IL Y VA DE LA CREDIBILITE DE CES ORGANISMES MANIPULES OU A ELLES SEULES CONNAISSANT LEURS CONSPIRATIONS QUE PERSONNE D’AUTRE DE BONS SENS APRES TANT DE SOUFRANCES DONT TOUT LE MONDE CONNAIT LES AUTEURS NE SAURAIT ACCEPTE OU CAUTIONNE CES TENTATIONS DE BLESSER UNE FOIS ENCORE LE PEUPLE MALIEN DEJA MEURTRI.
    👿

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