En collaboration avec la section politique de la Minusma, le Groupe pivot droit et citoyenneté des femmes (Gp/Dcf) a organisé, le samedi 26 octobre 2013 au Centre Aoua Keïta, une journée de réflexion sur le processus électoral. Par cet exercice, il entend s’engager pour l’émergence politique des femmes en vue d’améliorer le taux des femmes au sein de l’Assemblée nationale, au terme des élections législatives de cette année.
Selon Mme Traoré Nana Sissako, présidente du Groupe pivot droit et citoyenneté des femmes (Gp/Dcf), l’objectif de ladite journée est de renforcer les capacités des femmes candidates au processus électoral. Et aussi pour leur émergence politique afin d’augmenter le taux de représentativité des femmes à l’Assemblée nationale. Elle a ensuite expliqué le contenu de la plate-forme de veille des femmes pour des élections sans violences et équitables au Mali. L’une des visions de cette plate-forme, dira Mme Sissako, est d’œuvrer d’ici à l’an 2025 à faire de la femme malienne une garante de la paix et du jeu démocratique dans le respect des droits humains.
La journée de réflexion a permis aux femmes candidates aux élections législatives prochaines de mieux s’outiller, avant le jour-j. Elle s’inscrit dans le cadre d’une série de formations initiées par le Groupe pivot.
À noter que le Groupe pivot/Droits et citoyenneté des femmes est un réseau de huit associations et Ong (AJM, AMDH, APDF, CADEF, COFEM, FOMADDH, ODEF, REFAMP), qui s’étaient regroupées en coalition autour du projet : «Droits et citoyenneté des femmes en Afrique francophone (DCF)», depuis 1998.
Seyni TOURE