Au nom de leur principe du soutien à la réalisation du projet de société du président de la République, ils ont ainsi bradé le pays jusqu’à ce nous avons vécu et continuons de vivre encore aujourd’hui comme malaise national. Au regard des alliances qui se font entre les différents partis politiques au nom de cet autre principe « Aidons le président IBK à avoir une majorité présidentielle à l’Assemblée nationale pour la reconstruction du Mali », un autre unanimisme pointe à l’horizon. Lequel nom lui donnera-t-on ? Consensus ou nombrilisme ? Qui et qui sont les artisans de cet autre « consensus » sous l’ère IBK ?
1) Le président et son entourage immédiat, voire familial. Les manœuvres familiales, amicales et cousines du président de la République pourraient le conduire à vouloir transformer le pays en patrimoine familial (dans le sens de la famille élargie). Cela se sent dans son expression fétiche « moi, je fais ce que je dis ». Cette intention du chef de l’Etat pourrait faire naître l’ambition en lui qu’il est indispensable. L’emploi permanant du «Je, moi » dans ses discours est sérieusement évocateur.
2) Les partis politiques alliés et opportunistes. Il y’a eu plusieurs partis qui ont soutenu IBK pour son ascension à la présidence de la République. Parmi eux, nous citons exprès : ADEMA, MPR, UDD, CNID, CODEM, YELEMA, etc. Quelles étaient leurs motivations ? Le besoin de repositionnement politique peut-être ? Aujourd’hui la plupart des candidats aux législatives, qu’ils soient de partis politiques, ou tout simplement indépendants, n’ont qu’un seul refrain : «Votez pour nous pour qu’on donne la majorité au Président à l’Assemblée nationale ». C’est tout simplement de l’opportunisme, et cela est dangereux pour le pays, méprisant pour le président de la République. Si jamais nous arrivions à ce régime nombriliste, dans lequel les députés ne sont là que pour leur ventre et leur bas-ventre, IBK serait en toute perfection un ATT bis. Qu’il sache donc raison garder !
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J. DJIRE.Soloni pour Maliweb.net