Élections législatives 2013 : La Cour constitutionnelle a bien fait d’anéantir le nomadisme politique des traitres

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Cour constutionnelQuitter un parti pour un autre est certes un droit, mais faudrait-il que cela se passe dans la légalité. Certains de nos hommes politiques, ou plutôt des apprentis sorciers en politique, ont cru bon de quitter en catimini leur parti d’origine, pour un nouveau rivage adoptif qui serait porteur de leur nouvelle ambition, tout en conservant le titre et les avantages liés à leur statut actuel, notamment de conseillers ou maires élus sous la bannière du parti proposé à l’abandon. A l’arrivée, la déception et la honte ont soldé la trahison des mutants sans pudeur.

 

 

Même en politique, il y a une morale. Autrement, comment peut-on se prévaloir de diriger la société avec des tares criardes vis-à-vis de éthique et la morale. La validation des candidatures aux législatives a été un exercice périlleux pour les prétendants à la traitrise et l’amalgame. La traitrise ici, c’est cette volonté affichée de candidats à trinquer avec ceux considérés jusque-là comme des adversaires politiques. L’amalgame, c’est vouloir le faire étant assis sur des responsabilités au nom du parti duquel ils n’ont pas officiellement démissionné, donc au nom de l’électorat à l’origine du succès qui a forgé leur personnalité. De tels responsables savent-ils le sens de la responsabilité ?

 

 

En suivant la proclamation des résultats portant validation ou invalidation de candidatures aux élections législatives, la consternation de l’assistance était totale. Nombreux sont les hommes politiques maliens capables de vendre leur âme au diable. Pis, même des candidats à l’élection présidentielle n’ont pas manqué de trahir la base, voire de trahir leurs convictions au point que l’on se demande s’ils en avaient. Ce qui n’a fait qu’en rajouter à la consternation née de l’amalgame qu’ils ont entretenu au motif fallacieux que les élections législatives, en tant qu’élections de proximité, connaissent des réalités locales. C’est dire que ces hommes politiques là manquent de convictions politiques et ne travaillent ni sur le long terme, ni sur des programmes de société, ni pour la collectivité.

 

 

L’objectif est de gagner à tous prix. A l’arrivée, les électeurs auront voté pour une liste dont les colistiers seront de tous les courants à l’Assemblée nationale. En ce sens que les groupes parlementaires seront différemment constitués par des députés pourtant élus sur la même liste. Idem pour la majorité et l’opposition où des colistiers seront de farouches adversaires. En conséquence, ces députés seront dans l’incapacité de faire des restitutions conformes aux promesses électoralistes.

 

 

En tout état de cause, la loi vient de soulager les populations du manque de réalisme de certains nos hommes politiques, ce à travers son application par la Cour constitutionnelle dont l’exemple doit être suivi à tous les échelons des différents scrutins. Pour l’éducation civique et morale de ceux parmi nos responsables politiques qui sont en perte d’honorabilité.

 

 

Mamadou DABO

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2 COMMENTAIRES

  1. Je félicite la cours constitutionnelle pour ses actes à l(encontre des prostitués politique de notre pays. Mais ces partants l’on officiellement faits , la cours doit revoir sa décision mais par contre ceux qui seraient allés sans démissionner de leur ancien parti doivent être sanctionné. DE toutes les façons, les hommes politiques en Afrique n’ont pas de convictions et l’amour pour leur patrie. Généralement ils font la politique de la gargote:

  2. C’est déjà un pas en avant, au crédit des membres de la CC, pour améliorer la qualité de la démocratie.

    Reste aux populations de renouveler le parlement à 95%, en boustant ces faux deputés dehors.

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