La déclaration a été faite au cours d’une conférence de presse animée, le samedi 15 Octobre 2011, à l’Hôtel Azalaî Nord Sud sis à l’ACI 2000 par la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire (CNAS –Faso Hèrè) Pour l’occasion on pouvait noter la présence des représentants des partis amis tels que : l’IFAD et le PRDT.
Cette rencontre avec les medias, a permis aux dirigeants de la CNAS « Faso Hèrè » de faire le point des activités allant de la santé du parti à sa position par rapport à la politique de gestion de l’Etat. D’autres sujets de l’heure, ont été évoqués par les principaux orateurs, notamment par le secrétaire général du parti M. Touré et du secrétaire politique Edmond Dembélé. Des informations fournies aux medias, il ressort que le Cnas Association et le Parti Cnas Faso Hèrè ne ménageront aucun effort dans le but de rehausser l’image de leur candidat lors des élections à venir. Un orateur de confier « Ce combat de longue haleine s’inscrit dans le cadre de la continuité des actes posés par le parrain du parti en l’occurrence le Docteur Soumana Sako, lors de son passage aux commandes des affaires de l’Etat, surtout au moment, où il occupait le fauteuil de premier ministre sous le régime de la transition.
Par rapport aux reformes constitutionnelles, le parti estime, qu’il serait mieux pour le peuple, que le gouvernement abandonne ce projet référendaire et d’injecter son budget à d’autres secteurs plus préoccupants et bénéfiques comme l’éducation, l’agriculture et la santé. Aussi pour le parti CNAS « Faso Hèrè » et l’association Cnas incarnent toutes deux, le prototype même de l’homme idéal qu’il faut à la tête de notre pays. Les dirigeants de la CNAS d’indiquer ceci : « Pour que le Mali sorte enfin de son handicape socio économique, il appartient aux plus hautes autorités d’abandonner le processus mal ficelé de ces réformes constitutionnelles ».
Et les dirigeants de la CNAS d’indiquer que l’exceptionnalité de l’homme fait, qu’il s’implique toujours, dans la cause sociale. Aussi ils ont confié que la vérité de l’homme est connue à travers les mots qu’il prononce. Surtout quant il s’agit de la vie de la nation. Aussi le parti a fait plusieurs déclarations relatives aux différents événements qui se produisent à travers le monde. L’une de ces déclarations ayant véritablement fait date est celle, relative à la mise au point concernant à l’avant-projet des reformes constitutionnelles du Docteur Soumana Sako, qui stipule ceci : « L’actuel avant projet de reformes constitutionnelles ne répond pas aux causes réelles de la perte manifeste de confiance du Peuple malien aux institutions de la République. Dans la plupart des cas, les hommes et les femmes chargés de les animer ne savent à quoi se livrer. Des mots malsains continus de miner la donne tels que : savoir la fraude électorale, l’achat des consciences, le détournement des suffrages universels vers des formes pernicieuses de suffrages censitaires ». Bref tous ces mots ne font qu’encourager l’obscurantisme tout en se nourrissant de la pauvreté et de l’analphabétisme de la grande majorité de nos concitoyens. Que dire alors de la corruption, du népotisme, du clientélisme, du manque de transparence, de l’impunité et surtout de l’irresponsabilité dans la gestion des affaires et des ressources publiques ?
L’avarie de la justice, le détournement des medias de l’Etat de leur rôle de service public ouvert à l’expression : libre, équitable et plurielle, des mots qui font qu’aujourd’hui l’Etat est en train de descendre dans les profondeurs des Océans. De nos jours, de tous les courants d’opinion, la manipulation alimentaire d’une bonne partie de la presse privée par les services spéciaux et les puissances liées à l’argent, à l’instrumentalisation d’une frange importante de la société civile et d’un grand nombre des partis politiques comme groupements d’intérêts économiques et avec l’attribution des postes aux cadres liée à l’appartenance politique, sont des mots à bannir de notre société. « De par les comportements des uns et des autres, notre administration ne fait que s’affaiblir de plus en plus ; avec son lot de pratique de recrutement, de nomination et de promotion, non-conformistes aux critères d’égalité des citoyens devant le service public. Dans un pays où la qualité et la compétence ne sont plus des facteurs de choix, il faudra s’y méfier ». Car de tels actes, dira un des orateurs « ne peuvent que favoriser l’incompétence professionnelle et le manque d’intégrité entraînant du coup l’institutionnalisation d’une culture de la médiocrité et de la flagornerie qui n’a rien à envier aux pires moments de l’Etat-CMLN.
La mise en danger de l’Ecole en tant que vecteur républicain de mobilité sociale, de formation moderne et d’éducation civique et de morale humaine, la paralysie de l’autorité de l’Etat ainsi que sa dérive vers une forme de Protectorat au service d’intérêts étrangers en lieu et place d’un instrument de souveraineté sur l’ensemble du territoire national et de promotion du progrès économique et culturel du Peuple et de la justice sociale ».
Par Mahamane Abdoulaye Touré « Hamane »