Elections générales en juillet : La seule possibilité pour les Américains d’aider le Mali

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Il y a de cela quelques temps que les Etats-Unis, réclamaient la tenue des élections. Une décision contestée par les autorités de la transition en son temps, mais qui ont fini par mettre à la disposition de l’opinion nationale et internationale un calendrier électoral. A travers cette décision, la reprise de la coopération entre le Mali et le pays de l’Oncle Sam est imminente comme l’a été cette semaine avec la République française.

electionC’est tout ce que les Américains attendaient, il y a de cela plusieurs mois : un calendrier électoral pour pouvoir redémarrer avec l’aide à notre pays.  Puisqu’il faut noter que depuis le coup d’Etat du 22 mars dernier, les Américains sont en rupture avec notre pays sur plusieurs plans, à commencer par l’aide budgétaire, mais aussi et surtout sur le plan militaire.

Une situation qui a poussé les Etats d’intervenir indirectement sur le plan militaire dans notre pays à travers la France dans la crise que nous traversons aujourd’hui et surtout dans la lutte contre les terroristes, un domaine bien connu des Américains. Mais, ce qui est sûre, c’est qu’une fois les élections effectuées, avec le pouvoir civil en place, les Américains vont s’y mettre dans la lutte contre les terroristes, les narcotrafiquants… Une éventualité qu’ils avaient déjà planifiée à travers les différentes formations données   aux militaires maliens. Ils seront là les Américains pour assouplir la souffrance de la population du Nord comme du Sud à travers les projets de développement comme le Millénium challenge dont le financement est aujourd’hui écourté à cause de la crise multiforme que connaît notre pays stoppant les projets d’extension des périmètres irrigués dans l’Office du Niger et de l’aéroport Bamako-Sénou.

Il faut féliciter les autorités de la transition de leur sacrifice pour le Mali, la prise de cette décision courageuse d’aller vers les élections générales. Une situation qui relaxe plus d’un et surtout les sceptiques qui croyaient que le pouvoir allait être confisqué par le président intérimaire, Dioncounda Traoré,  disqualifié tout comme ses ministres suivant l’Accord-cadre. Et pour le monde des affaires en crise, cela va débloquer pas mal de chose et le réveil de l’économie dans notre pays.

Le “bateau  Mali”a tangué, mais ne s’est pas chaviré et  se ressaisissent grâce aux efforts des Maliens et des amis du Mali.

Ousmane Daou

 

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3 COMMENTAIRES

  1. “Le bateau Mali a tangue mais ne s’est pas chavire et se ressaisissent grace aux efforts des Maliens et des Amis du mali ” . Si cette phrase est d’un journaliste qui a vraiment fait des etudes de journalisme. Son niveau laisse a desirer.
    ” Le bateau Mali a tangue mais n’a pas chavire”
    Question: qui ” se ressaisissent grace aux efforts des Maliens et des Amis du Mali”?
    S’il vous plait retournez a l’ecole.

  2. A défaut d’assumer son indépendance en toute autonomie, on se retrouve à dépendre de l’aide (aide-endettement et militaire) des Occidentaux (USA-UE-FMI-BCE). La contre partie première de cette aide est la garantie d’un régime fantoche aux affaires et non l’arrivée au pouvoir de patriotes anti-impérialistes. Et seule l’organisation d’une mascarade électorale permet de faire coup double: barrer la route aux forces révolutionnaires, et garantir la prise du pouvoir aux éléments de la bourgeoisie affairiste par le truchement du vote.
    Un foutage de gueule car un bulletin de vote (ce fétiche protecteur de la bourgeoisie) n’a jamais été une arme efficace de libération d’un peuple en lutte pour son indépendance! Une indépendance perdue ici d’avance, à moins du sursaut patriotique que nous souhaitons tous les jours aux Maliens.

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