Elections générales de 2013 : Les simulations de Moussa Sinko Coulibaly

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Moussa Sinko Coulibaly, ministre de l'Administration de la décentralisation et de l'aménagement du territoire
Moussa Sinko Coulibaly, ministre de l’Administration de la décentralisation et de l’aménagement du territoire

Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et  de l’aménagement du territoire, le Colonel Moussa Sinko Coulibaly, a fait  devant la presse le point des préparatifs des élections générales qui doivent se tenir en 2013. Il a notamment informé que le délai du 31 juillet annoncé  par le Président  de la République par intérim peut être tenable pour l’organisation du scrutin présidentiel. C’était le jeudi 14 février au gouvernorat du district de Bamako.

  Eu égard aux dispositions de la loi électorale et la de Constitution définissant les délais et les intervalles pour les différents scrutins, le jeune ministre Colonel  a déclaré qu’au moment où nous sommes, «ce délai peut encore être respecté». Pour ce faire, il a fait une série de simulations concernant le calendrier électoral, en confiant aux journalistes que  le temps permet encore au gouvernement de respecter le délai du 31 juillet: «convoquer le collège électoral au mois de mai et organiser le premier tour de la présidentielle le premier dimanche de juillet (ce qui correspond au 7 juillet)». Il reste entendu que ce délai est indicatif, pour la simple raison qu’en temps opportun, il reviendra au Gouvernement d’annoncer les différentes dates à l’issue d’un Conseil des Ministres, qui est l’instance habilitée à annoncer les dates, après proposition de l’administration électorale. S’agissant du processus, le ministre Sinko s’est réjoui de l’existence du Cadre de concertations avec les partis politiques et la société civile malienne ainsi que les partenaires techniques et financiers. Ce  qui a permis de tracer la ligne de conduite à suivre pour les élections. 

Il a également assuré que la question du fichier électoral est définitivement réglée. Selon lui, la carte NINA (Numéro d’identification nationale) et la carte d’électeur seront produites à partir du RAVEC (le recensement administratif à vocation d’état civil)”, a ajouté le ministre. Avant de déclarer  «qu’il ne fait aucun doute que les élections se feront avec un fichier biométrique». Cela pour réduire les risques de fraude, surtout que ces élections doivent permettre de reconstruire le tissu sociopolitique sérieusement éprouvé par cette crise. S’agissant du coût des élections, Moussa Sinko a fait état d’un budget prévisionnel d’environ 60 milliards de francs CFA: ”Si nous arrivons à conduire toutes les activités prévues et à mettre en place toutes les améliorations techniques que nous voulons, il faut chiffrer le coût des élections à 60 milliards de francs CFA”. Ce budget pourrait être diminué «en fonction des priorités choisies et du délai» et les élections pourraient être réalisées avec la moitié du budget.

Concernant le retour de l’administration dans les localités libérées, le ministre Sinko a annoncé que cela se fera au rythme de la libération de nos régions. Déjà l’administration est présente Gao.  Tombouctou devrait dans les jours à venir.

Youssouf Diallo 

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2 COMMENTAIRES

  1. Pour la classe politique pourrie malienne aux affaires à Bamako, toute cette mascarade est souhaitable et faisable. Elle est la garantie de sa perpétuation au pouvoir, à un moment où la presse occidentale et française se lâchent et préparent les esprits en imputant des projets génocidaires à l’armée malienne contre les Touaregs.
    Cette campagne de désinformation entamée accuse les troupes maliennes d’exactions et d’exécutions sommaires passibles devant le TPI. Cette cour coloniale que des débilités appellent de leurs vœux au nord, en plus des charognards de la criminalisation gratuite de masses que sont Amnesty international et autres Human Rights Watch au service de l’impérialisme occidental. Des pressions, visant à imposer au Mali les touristes armés de l’ONU, sont exercées en ce sens. Histoire de préparer la partition néocoloniale du pays.
    Blaise Compaoré et Djibril Bassolet l’ont réussi au Soudan. Pourquoi pas au Mali avec l’aide de politiciens maliens impatients de promotion électorale dans un Etat recolonisé et morcelé.

  2. Il faut ajouter à cette liste ATT pour haute trahision de meme que tous ses complices de ces 10 ans de règne. Le systeme ATT a trahi le Mali , cela ne peut pas passer sinon pourquoi poursuivre le MNLA, ANCAR DINE MUJAO ET AQMI, le pouvoir du Mali doit aussi repondre et ATT extradé du SENEGAL.

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