Elections générales avec ou sans le nord : La position des experts américains

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Des experts américains étaient récemment à Bamako pour évaluer l’état des préparatifs des prochaines élections dont l’organisation est une des deux missions essentielles de la transition. A l’issue de leur visite de travail, ils se prononcent sur la nécessité de commencer dès maintenant les préparatifs des différents scrutins.

Moussa Sinko Coulibaly, ministre de l’Administration Territoriale et des collectivités locales

Sur l’invitation de Leanne Cannon, attachée culturelle de la Section des affaires publiques de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique, deux experts ont rencontré un noyau de journalistes pour discuter des élections au Mali. Il s’agit de Christopher Fomunyoh, senior associate for Africa du National démocratic institute (Ndi), et Almami Cyllah, directeur Département Afrique de la Fondation internationale pour les systèmes électoraux.

La rencontre s’est déroulée le 19 octobre à l’issue d’une visite de plusieurs jours au Mali. Selon les deux experts, ils ont tenu plusieurs réunions, notamment avec le Ministère de l’Administration et de la décentralisation, la Ceni, la Délégation générale aux élections, les partis politiques et les orgainsations de la société civile. L’objet de ces différentes rencontres était d’évaluer le niveau des préparatifs des futures élections à un moment où le débat fait rage sur l’opportunité de respecter un agenda électoral pendant que les deux tiers du pays sont sous occupation de groupes armés.
Les deux missions assignées à la transition, faut-il le rappeler, sont le recouvrement de l’intégrité territoriale et l’organisation d’élections crédibles. L’ordre de priorité divise. Pour les uns, il faut d’abord libérer le nord avant de tenir tout scrutin, pour permettre à tous les électeurs de remplir leur devoir civique. Pour les autres, les régions du nord comptant un nombre minime d’habitants, cela n’aurait aucune incidence sur les élections.
Sans se prononcer formellement sur la question, quoique selon eux les deux missions peuvent être menées de manière concomitante, Christopher Fomunyoh et Almami Cyllah estiment qu’il faut déjà commencer à préparer les prochaines élections. Cela a l’avantage de lancer dès maintenant une vaste campagne de sensibilisation afin de relever le taux de participation aux différents scrutins, une campagne de sensibilisation au cours de laquelle les différents acteurs doivent prendre le temps de discuter entre eux, de réduire les problèmes, de huiler la machine électorale. Ce travail incombe en grande partie aux partis politiques, mais aussi à l’Administration.
Il convient également d’avoir un fichier électoral crédible. Or, il y a peu, le ministre de l’Administration et de la décentralisation a pris sur lui la décision de suspendre la révision des listes électorales. Déjà, une polémique était née sur le choix du Ravec (Recensement administratif à vocation d’état-civil) ou du Race (Recensement administratif à caractère électoral) pour établir le fichier électoral. Très douteux et permettant tout genre de fraude, le Race avait été délaissé au profit du Ravec avant de revenir sur le devant de la scène, le fichier biométrique étant impossible à concevoir à temps pour les élections avortées d’avril et de juillet. Cette décision du Ministre ayant été jugée illogique et compromettante pour des élections dont les préparatifs doivent prendre beaucoup de temps, certains bailleurs de fonds auraient exigé que la révision des listes soit reprise dans les plus brefs délais. Selon certaines indiscrétions, l’Union européenne aurait même fait de cela une condition à la reprise de la coopération avec le Mali. L’Union aurait également demandé au gouvernement malien de faire l’audit des opérations relatives à l’élaboration du Ravec, de déterminer pourquoi un fichier biométrique n’a pas pu être établi à temps, de situer les responsabilités.
Un tel audit permettrait de relancer les opérations afin d’aboutir à des résultats électoraux plus crédibles et acceptés de tous. Principal objectif poursuivi par la communauté internationale car pouvant éviter des violences post-électorales.
Un tel syndrome, vécu sous d’autres cieux, peut être conjuré, selon les deux experts, si les principaux acteurs électoraux s’impliquaient dès à présent dans les préparatifs des élections. Des préparatifs qui semblent être en panne, pour l’heure.
A l’analyse de cette rencontre et d’autres faits assez significatifs, il semble que le Ndi, dont les activités au Mali sont financées par le gouvernement américain à travers l’Usaid, prône l’organisation des élections même dans le cas où les régions occupées ne sont pas libérées. Du reste, il y a peu, l’administration Obama conditionnait la reprise de sa coopération avec le Mali à la mise en place d’un «gouvernement démocratiquement élu ». Et si les Etats-Unis semblent accompagner le mouvement général en faveur d’une intervention de forces internationales dans le nord malien, ils sont surtout plus aptes à financer des élections sans le nord qu’à accompagner l’effort de guerre.
Cheick Tandina

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30 COMMENTAIRES

  1. PAS D´ÉLECTION SANS LE NORD LIBÈRÉ.
    FILS DE CHIEN ne me parle plus D´ÉLECTION,les Maliens ne sont pas des Americains,que cet Amerique s´en va au Diable.Le Mali vivra.

    • tu as raison mon frere pas d,elections sans que le pays soit libere de ces ivraies d,aqmi…….nous somme resolu de mourir…..amerique on s,en tape…..

  2. suite .Le Gouvernement fixera les dates des divers scrutins en tenant compte tenu des priorites de l’Etat Malien .
    Le MNLA cree plus de problemes par ses manigances que les Organisations terroristes.Cette Organisation reclame maintenant l’autodetermination alors qu’elle n’est pas un peuple et ne possede pas de territoire qui lui est propre.Comment un groupement compose de clans nomades peut-il pretendre faire sien un territoire qui incarne l’histoire meme du Mali. L’Armee Malienne a la tache de livrer un combat a ces fourbes pour les eliminer une fois pour toutes, promouvoir la reconciliation entre tous les groupes ethniques du Nord ,y compris les Touaregues Maliens qui sont les grands victimes de ces rebellions fomentees de l’exterieur. Il ne faut pas hesiter d’eliminer ces cliques de hors-la loi qui ne cessent chaque jour de menacer a s’allier aux partisans de charia, de narco trafic en meme temps qu’ils demandent a etre armes pour aller les combattre.

    Suite.

  3. . Il appartient au Gouvernement Malien de definir une fois encore la position de l’Etat Malien et de mettre fin a ces actions qui aboutissent en fait a detourner l’attention du pays de ce qui est urgent et imperatif pour l’heure.Le Ministere de l’Administration et de la Decentralisation peut continuer les preparatifs des elections .Le Gouvernement fixera les dates des divers scrutins en tenant compte tenu des priorites de l’Etat Malien .
    Le MNLA cree plus de problemes par ses manigances que les Organisations terroristes.Cette Organisation reclame maintenant l’autodetermination alors qu’elle n’est pas un peuple et ne possede pas de territoire qui lui est propre.Comment un groupement compose de clans nomades peut-il pretendre faire sien un territoire qui incarne l’histoire meme du Mali. L’Armee Malienne a la tache de livrer un combat a ces fourbes pour les eliminer une fois pour toutes, promouvoir la reconciliation entre tous les groupes ethniques du Nord ,y compris les Touaregues Maliens qui sont les grands victimes de ces rebellions fomentees de l’exterieur. Il ne faut pas hesiter d’eliminer ces cliques de hors-la loi qui ne cessent chaque jour de menacer a s’allier aux partisans de charia, de narco trafic en meme temps qu’ils demandent a etre armes pour aller les combattre.

    Suite.

  4. . Il appartient au Gouvernement Malien de definir une fois encore la position de l’Etat Malien et de Il mettre fin a ces actions qui aboutissent en fait a detourner l’attention du pays de ce qui est urgent et imperatif pour l’heure.Le Ministere de l’Administration et de la Decentralisation peut continuer les preparatifs des elections .Le Gouvernement fixera les dates des divers scrutins en tenant compte des priorites de l’Etat Malien .
    Le MNLA cree plus de problemes par ses manigances que les Organisations terroristes.Cette Organisation reclame maintenant l’autodetermination alors qu’elle n’est pas un peuple et ne possede pas de territoire qui lui est propre.Comment un groupement compose de clans nomades peut-il pretendre faire sien un territoire qui incarne l’histoire meme du Mali. L’Armee Malienne a la tache de livrer un trafic en meme temps combat a ces fourbes pour les eliminer une fois pour toutes, promouvoir la reconciliation entre tous les groupes ethniques du Nord ,y compris les Touaregues Maliens qui sont les grands victimes de ces rebellions fomentees de l’exterieur. Il ne faut pas hesiter d’eliminer ces cliques de hors-la loi qui ne cessent chaque jour de menacer a s’allier aux partisans de charia, de narco qu’ils demandent a etre armes pour aller les combattre.

    Suite.

  5. Je ne comprends pas cette ingerence dans les affaires interieures du Mali.Quand le Conseil de Securite vient de demander les preparatifs pour une intervention armee au Nord du Mali, pourquoi cette insistance pour des elections qui ne menent a rien et qui risquent de plonger le pays dans une crise post-electorale. Pourquoi ces journalistes sont-ils toujours prets a se ranger a l’oppose de la position Malienne.Des elections generales, une preference occidentale marquee pour un candidat, refus de ce candidat d’accepter les resultats des scrutins, soutien inconditionnel de ses allies et nous nous trouvons en plein dans le scenario Ivoirien. Dans ce chaos electoral, un Etat MNLA va s’installer et le controle du Nord devient une chimere.Pour nous ,il est illogique, dans le cas Malien, de parler des elections comme action prioritaire a mener tout d’abord. Le Mali a ete attaque, comme le dit le Colonel Diallo, l’Armee aurait du riposter sans trop tarder.La priorite pour le peuple Malien, souverain, est le controle des zones occupees par les rebelles Touaregues, les djihadistes, les preneurs d’otages et toutes ces bandes de rates. Ces elements ennemis ont envahi le territoire Malien et ont contribue a bloquer le fonctionnement des institutions democratiques du pays. Ce n’est pas en organisant des elections qui seront forcement rejetes qu’on peut progresser vers la stabilite politique mais en eliminant ces bandes de criminels qui terrorissent le Nord et menacent le Sud du pays.Il appartient au Gouvernement Malien de definir une fois encore la position de l’Etat Malien et de mettre fin a ces actions qui aboutissent en fait a detourner l’attention du pays de ce qui est urgent et imperatif pour l’heure.Le Ministere de l’Administration et de la Decentralisation peut continuer les preparatifs des elections .Le Gouvernement fixera les

  6. En quoi cela gène de tenir les élections juste après la libération du nord?Ceux qui s’entêtent à vouloir organiser les votes sur une partie du territoire ont des idées de partition de notre pays!Alors NON AUX ÉLECTIONS AVANT LA LIBÉRATION DES TERRITOIRES DU NORD MALI. 😉

  7. l’Election Presidentielle oui mais les autres elections législatives et communales après la liberation du nord du mali ..

  8. Bien dit! s’ils sont capable d’organiser les concertations nationales alors, pourquoi ne pas organiser les élections? Si au départ, j’étais un peu méfiant, de nos jours, j’en vois vraiment la nécessité puisqu’on a tout sauf un président au Mali. Ce Monsieur qui est soi-disant président a tellement peur de la junte et CMD qu’il a vraiment du mal à exercer sa fonction. De coup, le pays est pris en otage comme par le passé par une poignée de gens qui n’ont aucun sens de l’Etat. Les faits montrent chaque jours que ce groupe de militaire aussi bien que ceux qui ont profité d’eux pour récupérer le pouvoir ne font rien et ne feront rien pour solutionner la situation présente.

  9. l’Election Presidentiel oui mais les autres elections législatioves et communales après la liberation du nord du mali.

  10. Oui oui pas de souci on votera en Syrie d’abord ensuite on viendra voter dans le nord du Mali !!! Lui il organise les élections dans le ciel avec des avions de combat….. ô tè voté ye wô on dormira dans les urnes déééééééééééééé…… 😈 😈

  11. 1. Maintenant que le Mali est sous tutelle de fait de la communauté internationale, tutelle militaire et financière, on ne peut plus lancer la pierre aux putschistes ou au gouvernement 2 de CMD.
    2. Il va de soi qu‘il faut mener de front la PREPARATION des ELECTIONS (différente de tenue) et la LIBERATION du NORD, la tenue des élections ayant lieu après la libération des sites stratégiques de Tombouctou, Gao, Kidal et Tessalit. Cette libération se fera sans combat, car aussitôt que les barbus apprendront que la CEDEAO est à Sikasso, vous ne trouverez aucun djihadiste dans lesdits sites. Ces bandits, et j’insiste sur le mot, se sont ainsi comportés en Lybie, ils l’ont déjà affirmé sur RFI qu’ils attendront les militaires sur le champ de bataille et non dans les villes, façon détournée pour dire qu’ils ne seront nulle part, et surtout toutes les populations du Nord confondues les vomissent (situation très différente de l’Afghanistan).
    3. Mais ce qui est évident, c’est qu’il faudra que LES BRIGADES D’AUTODEFENSE FORMEES, ARMEES ET ENCADREES PAR L’ARMEE MALIENNE et la CEDEAO protègent les villes et villages dégarnis que des bandits isolés ne manqueront pas d’attaquer.
    4. Les villes importantes pourront toujours être protégées par LES TROUPES DE LA CEDEAO QUI EVENTUELLEMENT POURRAIENT SECURISER LA REPRISE DES PROJETS DE DEVELOPPEMENT IMPORTANTS DEJA FINANCES AU NORD MALI (Barrage de Taoussa, Route Niono-Tombouctou, Route Bourem-Kidal, etc.). Car, il ne faudrait jamais oublier que le banditisme/terrorisme se nourrit avant tout de l’analphabétisme, surtout du chômage et du désespoir de jeunes désœuvrés.
    5. Il est logique d’être en contact avec les leaders nationaux maliens. Mais il est encore mieux de réussir la lutte commune, simultanée du banditisme/terrorisme au Mali, en Libye, au Niger, en République Sahraouie, au Tchad, en Algérie, au Maroc, etc.

  12. Ceux qui veulent faire des élections sans le Nord seront accueillis avec des cailloux par les électeurs. Ils peuvent l’essayer comme ils n’ont aucun respect pour le peuple Malien.

    • Chape, on peut bien faire des élections sans le nord dans ou on peut faire voter les déplacés. Si on peut organiser une convention nationale, c’est que l’on peut organiser des élections.

  13. Obama et son administration nous rabâche sans cesse les oreilles avec l’organisation des élections avant la libération du Nord. Dans ce cas, pourquoi n’ont-ils pas pésés tout leur poids pour maintenir ATT à deux mois de fin de son mandat pour qu’il organise des élections ? De la fumisterie . Pas d’élections sans le Nord.

  14. je suis malien et originaire du nord du Mali et je partage entièrement la position des américains. Nous avons besoin aujourd’hui d’un Gouvernement légitime qui fera le boulot car en voyant ce qui se passe depuis un certain j’ai l’impression que le Gouvernement actuellement souhaite que cette situation perdure afin qu’il reste le pus longtemps possible au pouvoir. Il ya même certains responsables qui sont en connivence avec les islamistes…..

  15. pourquoi ne pas mettre en place une structure independante pour l’organisation d’elections credibles.Cette structure se chargera de l’elaboration d’un fichier, de l’organisation materielle et de la supervision c-a-d elle va jouer le role du ministere de l’Administration Territoriale et des collectivités locales(en ce qui concerne les elections), celui de la DGE et de la CENI.

  16. Kassin et Rabellais, vous êtes vraiment à vomir.Comment peut on se mettre à insulter les militaires de son pays en sachant bien que cette armée reflète bien votre image.
    C’est pendant l’époque que vous regretez , bien entendu pour avoir perdu vos privilèges, qu’on a eu l’armée la mal organisée, mal outillée sans moyens.
    J’en sais quelque chose pour avoir fait un tour dans les garnisons.Si vous aimez votre pays, je s’en suis sûr que vos comprendrez comment l’armée ne pouvait pas gagné la guerre contre les rebelles du Nord.

  17. il faut vraiment se méfier de ces militaires voleurs et raquetteurs capables de tous pour leur intérêt égoïste et sordides

  18. “L’Union aurait également demandé au gouvernement malien de faire l’audit des opérations relatives à l’élaboration du Ravec, de déterminer pourquoi un fichier biométrique n’a pas pu être établi à temps, de situer les responsabilités”. C’est ce qu’il faut absolument faire, sinon, bonjour les dégâts! .

  19. pas election avant la liberation du Nord au mali. Mr le Ministre vtr position est a respecter, merci

  20. Mr. Coulibaly n’a pas la competence pour relever le defit de l’administration territoriale. Il est competent dans d’autres domaines par contre. Les militaires ont decu. Leur priorite devrait etre le nord en premier. Apres on pouvait leurs faire des faveurs. Mais helas. Ils commencent a prendre de la graisse. Et ce la couler douce encore sur le dos du peuple. Quelle deception. Toujours les memes mots. Bandes de… je ne sais quoi. Je laisse mon frere moissa ag completer.

  21. Mr Monsieur, je suis de même que toi, ces militaires préfèrent rester à Bamako que d’aller libérer le nord du mali donc attention cette crise risque de perdurer car certains aiment cette situation de statu quo. Depuis la capitulation de la région nord, qui a vu une action concrète de riposte de l’armée malienne, elle crie dans tous les toits .
    Le mieux c’est d’organiser les élections qu’on se débarrasse définitivement de ces militaires pour rétablir un nouveau mali avec des patriotes prêtent à mourir pour la patrie!!!

  22. Il faut préparer les élections (fichier électoral, matériel électoral, démembrement CENI…) en même temps que la reconquête du nord, sinon le gouvernement pacotille CMD de la restauration compte s’éterniser au pouvoir avec les enfants gâtés du camp de Kati.

    Barrez la route à CMD et à ses officiers sac à dos de Kati est une mission d’intérêt national sinon ils se cramponneront au pouvoir pendant au moins 10 en arguant des prétextes aussi fallacieux les uns après les autres pour mieux voler le Mali.

    Donc vigilence maximale à tous les niveaux et bon courage!

    • Mr Kassin, je suis de même avis que toi, ces militaires préfèrent rester à Bamako que d’aller libérer le nord du mali donc attention cette crise risque de perdurer car certains aiment cette situation de statu quo. Depuis la capitulation de la région nord, qui a vu une action concrète de riposte de notre armée (cette action pouvait être faite à Douenza), elle crie dans tous les toits, matériels, rétablissement de la chaine de commandement, amélioration des conditions patati… patata…..
      Le mieux c’est d’organiser les élections qu’on se débarrasse définitivement de ces militaires apatrides pour reconstruire un nouveau mali avec des patriotes prêtent à mourir pour la patrie!!!
      Désormais, que les travaux de génie civile soient faits par les militaires à savoir les constructions des édifices publiques et même l’agriculture.

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