Élections de juillet 2013 : Une rencontre d’échange entre le parti CDS et le MJDC

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La salle du cinéma de Chikoroni a servi de cadre le samedi dernier, à la tenue d’une rencontre entre le parti Convention Démocratique et Solidaire (CDS Mogotiguiya) et le Mouvement des Jeunes pour le Développement de la Commune I (MJDC) pour trouver une solution à leurs problèmes dans la commune. C’était sous la présidence du président du parti CDS Mogotiguiya, Mamadou Bakary Sangaré dit Blaise, le président du MJDC, Ousmane Sangaré, son vice président, Moustapha Togola et les autres membres de l’association.

M Sangaré dit Blaise
M Sangaré dit Blaise

Selon le président du mouvement des jeunes pour le développement de la commune I, Ousmane Sangaré, «nous avons créé le MJDC ensemble à travers les activités qu’on a eu à mener sur le terrain et beaucoup d’associations dans la commune I nous ont contacté pour qu’on puisse travailler ensemble et aujourd’hui le président Blaise du CDS est venu nous rencontrer pour que nous puissions avoir une rencontre d’échange enfin de trouver des solutions aux problèmes de la commune.» Tels ont été les premiers mots du président.
Pour lui, le MJDC a jugé nécessaire de prendre l’association en main, par ce que la jeunesse a été marginalisée pendant plusieurs années et selon lui il est temps maintenant que les jeunes prennent leurs  responsabilités, au lieu de courir chaque fois dernière les hommes politiques, au lieu de rester spectateurs.
«Nous avons voulu être acteurs ; pour cela nous pensons faire cette de cette rencontre d’échange avec Blaise pour aboutir à des solutions à nos problèmes communs.»
Pour le président des jeunes, «il y a beaucoup de problèmes dans la commune qui sont  entre autres le manque d’infrastructures routières, le problème d’eau potable, l’emploi des jeunes. La population a déjà porté sa confiance à nous à travers les activités que nous menons sur le terrain, la construction du marché, le balayage des routes, le nettoyage des caniveaux, c’est-à-dire tous les travaux concernant l’environnement de vie de nos populations.
On ne peut pas penser à un changement digne de ce nom, avec qu’une jeunesse qui s’écarte de la vie politique, qui ne veut pas faire de la politique. Que tu sois du secteur public ou privé, tu es obligé à un moment dans l’histoire de faire la politique. Avec la politique nous pouvons amener la solution dans notre commune», a-t-il dit.
Le président du parti CDS Mogotiguiya, Blaise, a pour sa part signalé que, son parti a un programme général de prise de contact avec la population pour connaitre les préoccupations des populations, les  regrouper, les analyser pour en faire un programme cohérent . «C’est dans ce sens que je suis venu vous rencontrez pour enrichir mes idées et sentir capable de donner des réponses au fuir et à mesure que je le souhaite.»
Il a affirmé que concrètement le politicien doit avoir le langage de la vérité. «J’ai appris durant tout mon parcours politique et je pense qu’il y a deux sortes de politiques dans la vie : il y a des politiciens qui courent seulement derrière le mandat et peuvent mettre une batterie de promesse à la disposition des gens, il y a aussi les hommes politiques et sans prétention ; je crois que je fais partie de cette deuxième catégorie avec le langage de la vérité.
Nous demandons la participation de tout le monde pour que nous ne soyons pas de simples concepteurs mais les bâtisseurs de l’avenir, et pour ça il y a deux séries de promesses : la  promesse de le faire ensemble, la promesse de réussir ensemble. C’est la promesse que la CDS Mogotiguiya et son président comptent faire et c’est d’ailleurs aussi un argument qu’on a au sein de la CDS.
C’est différent de venir mentir aux gens, je veux faire des pompes d’eau, des routes, des écoles, ça ce sont  des choses que vous n’entendrez jamais dans la bouche d’un cadre supérieur», a-t-il conclu.
Fatogoma COULIBALY, Stagiaire

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