Elections de 2012 : Le vent de la peur souffle sur le Mali

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Depuis l’avènement de la démocratie dans notre pays en 1991, le Mali n’avait pas connue une telle élection qui sera serrée et indécise  et où tous les protagonistes se disent favoris et en passent de la remporter. 

Cependant à travers des meetings d’investiture des uns, la sensibilisation et autres, chaque candidat pense qu’il est le dauphin du locataire de Koulouba. Cette attitude laisse planer une tension et la peur chez le citoyen lambda. De nos jours, ce sont les petites phrases assassines des uns et des autres qui alimentent les salons de la capitale ainsi que els émissions de nos confrères des radios privées et même les colonnes des journaux. Et non les moindres.  En clair chacun veut profiter du vide laissé par les ténors du landerneau politique national pour se faire entendre. Des « cris » de détresse d’une classe politique décrédibilisée par dix années de gestion consensuelle à la ATT. 

Dans tous les cas, les maliens départageront les différents protagonistes les plus sérieux aux farfelus en mal de popularité. Notre pays qui était reconnu au plan international pour son modèle de démocratie, a une occasion inouê de le faire savoir grâce aux élections présidentielles et législatives où le Président sortant n’est pas candidat à sa propre succession. Et mieux, ATT cache bien son dauphin. Il revient aux différents protagonistes de faire beaucoup attention car tout acte visant à saper l’ordre public et l’unité du pays, sera jugée par l’histoire. En attendant que le coup de gong soit donné, la peur s’empare des esprits et la trouille pour certains candidats dits potentiels qui dix ans durant n’ont pas su maintenir leur base électorale.

                                                              Bréhima Traoré et Bokari Dicko

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