Le conseil des ministres du mercredi dernier a adoptait la convocation du collège électoral, l’ouverture et la clôture de la campagne électorale à l’occasion de l’élection des conseillers communaux, des conseillers régionaux et du District de Bamako.
Selon le conseil, le renouvellement des mandats des conseillers des collectivités territoriales doit intervenir tous les cinq ans. Les mandats en cours devant expirer le 26 avril 2014 ont fait l’objet d’une première prolongation de six mois à compter du 27 octobre 2014. Ils ont également fait l’objet d’une seconde prorogation de six mois à compter du 27 Octobre 2014. la prorogation des mandats des collectivités territoriales étant limitée à deux, il devient impératif d’organiser des élections des conseils des Collectivités territoriales au terme de la seconde prorogation. Il prévoit ainsi l’organisation des élections communales, régionales et du District de Bamako le 26 avril 2015.
Cependant la question ou l’inquiétude es de savoir si le gouvernement pourra tenir ces élections sur toute l’étendue du territoire malien. Dans certains milieux politiques, même si un report éternel n’est pas souhaitable, organiser des élections dans le contexte actuel, sans Kidal ou d’autres parties du Mali, reviendrait à donner du poids aux séparatistes. L’Etat devrait chercher à organiser des élections sur toute l’étendue du territoire. Mais s’il décide de les faire seulement au sud, cela veut dire que l’Etat cautionne déjà la partition du pays.
Aussi, ces élections vont se tenir dans un contexte très difficile pour la mobilisation des ressources financières, vu le retrait successifs des bailleurs de fonds à l’égard des activités de développement.
Quoi qu’on dise, la politique, c’est gouverner et prévoir, et compte tenu de l’insécurité qui règne en grand maître au septentrion malien, l’Etat doit chercher à protéger les électeurs le jour du scrutin.
Moussa Diarra
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