Elections communales partielles :L’Etat débloque 137 millions de francs CFA

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C’est ce dimanche 6 février que se tiennent à Toya (Yélimané), Sandaré (Nioro), Bourem et en commune IV, les élections communales partielles. Du côté de l’administration dont relève l’organisation matérielle de l’élection, les dispositions sont prises pour que les opérations de vote se déroulent normalement. Pour la tenue de ces partielles l’Etat a débloqué 137 millions.

 Pour le directeur national adjoint de l’intérieur, Moriba Sinayoko, à ce jour l’administration a fini d’exécuter l’essentiel des taches inscrites à son chronogramme. Le premier point concerne la révision de la liste électorale. «A la date d’aujourd’hui nous avons la liste électorale. Nous avons  achevé la révision au niveau des communes, et transmis les tableaux rectificatifs à la DGE qui travaille sur le tableau électoral à partir duquel elle arrête une liste électorale sur la base de laquelle le vote va avoir lieu. Nous avons déjà franchi cette étape», a-t-il expliqué.

Après la révision de la liste électorale, l’administration a ensuite fait face à la gestion des candidatures sans grandes difficultés. Dans ce cadre, les préfets au niveau des régions et le gouverneur du district ont reçu des candidatures. Il y a eu des recours qui ont été vidés par la cour d’appel de Bamako qui a retenue à l’élection toutes les candidatures soumises.

Cette phase a été suivie par la personnalisation des cartes d’électeurs, un travail qui, a-t-il précisé relève de la Délégation générale aux élections qui s’en est acquitté dans les délais impartis. «Ces cartes sont déjà disponibles au niveau des quatre communes et leur retrait en cours actuellement se passe normalement», a indiqué Sinayoko.

Pour les communales partielles, suite à des décisions prises par les préfets et le gouverneur du district, certains bureaux de vote ont été crées, a expliqué M. Sinayoko qui justifie cette décision par le souci d’améliorer le déroulement de ces élections auxquelles l’Etat accorde un grand intérêt.  La prochaine étape pour l’administration sera celle de la formation des présidents des bureaux de vote. «Depuis la dernière relecture de la loi, la nomination des présidents des bureaux de vote et des assesseurs a été confiée à l’administration, les partis doivent de leur côté désigner leurs délégués. Le processus, également se déroule normalement, les candidats ayant été déjà saisis et sont mêmes en train de travailler sur la liste des délégués dans les bureaux de vote ».

En ce qui concerne le matériel électoral, le directeur national adjoint de l’intérieur est satisfait du travail accompli. «Tout le matériel électoral (lampes, isoloirs, scellés, encreurs, tampons…) est déjà acheminé au niveau des communes». Ce travail, selon lui, sera parachevé par l’envoi des bulletins de vote.

A Toya, sur la base de la liste définitive, ce sont seulement 3 partis qui sont en lice: l’ADEMA, l’URD et le MPR. La localité a un électorat estimé à 7985 électeurs et 23 bureaux de vote.

A Sandaré, (12 559 électeurs et 39 bureaux), ce sont 8 listes de partis sont en compétition: RPM, PARENA, PCR, UDD, PDES, MPR, ADEMA, URD.

Les 22 738 électeurs de la circonscription électorale de Bourem Foghas doivent choisir leurs conseillers municipaux parmi les quatre partis en compétition. Il s’agit précisément de la liste ADEMA/RPM, URD, PARENA et le PDES. Ici, le nombre de bureaux de vote est de 38.  

La Commune IV, avec ses 328 bureaux de vote et ses 167607 électeurs, est la commune qui a  le plus fort taux de candidatures. En ordre de compétition :15 partis, regroupements de partis et indépendants. Il s’agit du RPM, YELEMA, CODEM, ADEMA, MPR, FCD, URD, CNID/URP, Kaoural renouveau, BARICA, liste RDS/UFDP/RJP, SADI/PIDS, PDM, PDES et l’UDD.

A quelques jours du scrutin, au Ministère de l’administration territoriale et des collectivités locales l’on est satisfait du niveau des préparatifs. Mais pour que ces efforts soient capitalisés le département souhaite également plus de volonté et de vigilance du coté « des acteurs finaux chargés de parachever le travail au niveau des bureaux de vote ».

Pour veiller sur le bon déroulement du scrutin et surtout éviter qu’il ne soit entaché d’irrégularités dans sa phase ultime, l’administration, selon le DNI adjoint, enverra des observateurs en commune IV, et pourra également en envoyer au niveau d’autres communes où elle peut estimer nécessaire de renforcer la vigilance.

Tout ce processus aura coûté à l’Etat une enveloppe financière de 137 millions de F CFA.

 

Oumar Diamoye

 

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