Elections communales partielles en commune IV : Quand la section IV ADEMA fait marche arrière

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C’est le moins que l’on puisse dire après que la section la section locale de la Ruche ait réparé une injustice dont avaient été victimes les sous-sections dites « petites sous-sections » lors de l’établissement des listes de candidatures pour les élections communales du 26 avril 2009. Elle a ainsi réhabilité ces sous-sections victimes d’injustice sur les listes de candidatures pour les élections communales partielles du 6 février 2011. Une initiative qui peut galvaniser beaucoup de militants à la base.

En effet, les élections communales du 26 avril 2009, on se rappelle, à cause de l’injustice, avaient fait des mécontents au sein des regroupements politiques, particulièrement dans les rangs des ruchers.

Des sous-sections victimes d’injustice

Lors de la conférence de désignation des candidats aux élections communales de 2009, les quartiers dits « de grandes sous-sections » ( Lafiabougou, Djicoroni-Para, Hamdallaye) ont tout mis en œuvre pour écarter toute possibilité d’octroi de place éligible à des quartiers dits « de petites sous-sections », notamment Sébénikoro, Lassa, Taliko, Kalabambougou, Sibiribougou sur la liste des candidatures.

Ainsi, les trois quartiers qui se disent « de grandes sous-sections » se sont partagé les 7 premières positions sur la liste, au motif que les autres quartiers ne recèlent pas de maximum d’électorat.

Cependant, avec une telle liste, il fallait que le parti de l’Abeille obtienne au minimum 15 conseillers pour que les autres quartiers puissent espérer avoir un représentant au niveau du conseil communal. Mais tel n’a pas été le cas, car les résultats du scrutin en ont décidé autrement, puisque l’Adéma n’a obtenu que 6 conseillers qui sont tous de Lafiabougou, Djicoroni-Para et Hamdallaye.

La colère des « petites sous-sections »

Cette situation d’injustice avait suscité la colère chez les responsables de certaines sous-sections exclues, particulièrement ceux de la sous-section Adéma de Sébénicoro, qui, en son temps, sont montés au créneau pour dénoncer.

Si la liste de candidature avait été établie sans injustice, déploraient-ils, avec les 6 conseillers obtenus, 6 quartiers sur les 8 que compose la commune IV pouvaient avoir un représentant au niveau du conseil communal. Ce qui aurait l’avantage de mettre le parti de l’Abeille en contact permanent avec les populations, de pouvoir reconquérir l’essentiel de l’électorat de la commune IV, de l’entretenir pendant les cinq années de gestion communale et de l’utiliser aux élections de 2012. Les responsables des sous-sections victimes de demander également la démission de la section.

La section fait marche arrière

Ne dit-on pas que se tromper n’est pas grave, mais refuser de revenir en arrière, c’est ce qui est très grave. Et c’est ce que semblent avoir compris les responsables de la section pour faire marchent arrière ? Dans tous les cas, il y allait de leur intérêt pour la cohésion du parti.

Pour les présentes élections communales partielles, la section IV Adéma doit faire face à une double bataille : la bataille de la conquête de la mairie, et celle de la réhabilitation des sous-sections dites de « petites sous-sections ». Cette dernière bataille, semble t-il, ne pose plus de problème, puisse que les sous-sections qui avaient été exclues de toute possibilité d’octroi de place éligible ont bénéficié d’une position plus ou moins acceptable sur la liste de candidature. Par exemple, la sous-section de Sébénikoro, qui occupait la 9ème et la 15ème position aux communales de 2009, occupe la 4ème et la 9ème place sur la liste de candidature pour les présentes élections communales partielles.

Il reste maintenant à faire face à la bataille pour la conquête du fauteuil du maire. Tâche ardue.

Moussa Touré.

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