Pour la tenue apaisée des élections de 2013, l’Institut Electoral, pour une Démocratie Durable en Afrique (EISA) en partenariat avec le ministère malien de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire, a organisé le samedi 13 juillet dernier un atelier de formation à l’intention des jeunes des partis politiques dont le thème central est : « Contribution des jeunes des partis politiques à un retrait massif de la carte NINA et à une campagne électorale apaisée ».
La cérémonie, présidée par M. Issa Tiéman Diarra, représentant le ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire, Coordinateur de la Cellule d’Appui au Processus Electoral audit ministère et conférencier du jour, s’est déroulée dans les locaux du Conseil National du Patronat du Mali en présence de M. Justin Doua Gore représentant pays EISA-Mali, de nombreux jeunes de partis politiques et d’autres personnalités.
Dans son discours d’ouverture des travaux de cet atelier de formation, M. Issa T. Diarra dira que les élections de 2013 qui se tiennent dans un contexte particulier demandent l’engagement de tous. Il a en outre exhorté les uns et les autres à adopter une attitude citoyenne et un minimum d’orgueil pour relever le défi électoral auquel fait face le pays.
« Je vous demande de bien vous approprier du thème de cette formation qui est à point nommé » a conclu M. Diarra.
Quant à M. Justin Doua Gore représentant pays EISA-Mali et expert principal-prévention des conflits appui aux partis politiques et élections, il affirmera que l’objectif de la présente contribution est d’exposer les risques de l’escalade en période électorale et plaider pour une campagne électorale apaisée au Mali, afin d’encourager la participation effective de tous les citoyens aux élections et promouvoir la consolidation de la démocratie dans le pays en cette période post-crise.
Il avouera en outre que la formation s’articule autour de trois parties à savoir, le cadre conceptuel ; les causes, les acteurs et la typologie de la violence électorale et enfin la prévention et la réaction face au phénomène.
Car, dit-il, « la période électorale est très délicate dans la vie d’un peuple. C’est pourquoi, chaque acteur doit prendre la mesure des conséquences dommageables à toutes les dérives d’où qu’elles viennent, pour sauver la maison commune ».
A cet effet, pour M. Justin Doua Gore, tout doit partir de la loi et revenir à la loi et des efforts doivent être consentis pour mettre les dispositions de la loi électorale à la portée du citoyen ordinaire. Toute chose qui passe par une large vulgarisation du code électoral et des textes subséquents.
Amadou CAMARA