Les membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont bouclé hier une formation de deux jours.
Il s’agissait, selon le président de la structure Mamadou Diamoutani, de former les membres de la CENI sur leurs missions pour qu’à leur tour ils puissent former les membres des démembrements à l’intérieur et à l’extérieur du pays. La CENI doit, en effet, avoir des démembrements dans les 49 cercles et le District de Bamako, dans les 703 communes et dans plus d’une quarantaine d’ambassades à l’étranger pour la supervision des élections présidentielles, législatives et référendaires de l’année prochaine. Pour la formation de ses membres, la CENI a fait appel à d’anciens responsables du ministère de l’Administration territoriale et des Collectivités locales et à deux anciens dirigeants de la structure. Il s’agit de l’ancien président de l’AMDH , Me Moustaph Cissé, qui a présidé la CENI en 2002 et du président du Syndicat autonome de la magistrature (SAM), Fodié Touré, qui a assuré la présidence de la structure en 2007. Ils doivent faire bénéficier de leur expérience aux membres actuels. Cette formation doit permettre de rappeler aux uns et aux autres le rôle dévolu à la CENI qui est une mission de supervision et de suivi du processus électoral, a expliqué Mamadou Diamoutani.
La Commission électorale nationale indépendante doit s’assurer d’une bonne organisation des élections dans toutes ses phases pour aboutir à des élections régulières et transparentes. Le retard accusé dans la mise en place de la structure peut-il être préjudiciable à sa bonne marche ? Mamadou Diamoutani estime que non. Le retard est « léger » et ils sont prêts à se mettre à la tâche. Dès cette semaine, ils vont ainsi procéder à l’arbitrage budgétaire et les premières équipes seront sur le terrain à partir de la semaine prochaine pour installer et former les membres des commissions au niveau des démembrements. En attendant, l’heure est à la révision des listes. Les commissions administratives ont commencé à travailler depuis le 1er octobre. La Commission électorale nationale indépendante doit s’impliquer dès cette phase.
jeudi 6 octobre 2011
