Élections 2002 et marches COPAM-RPM : Ce qu’il faut savoir sur IBK…

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Dans son ouvrage Marche ou crève, Carignan, l’écrivain canadien, Robert Holler assène cette vérité : La vertu n’est récompensée que quand elle prend ses armes à la duplicité.  Le chef du RPM doit méditer cette sentence, lui qui est passé maître dans l’art du double jeu.

“Les concertations nationales souveraines» n’ont pas encore eu lieu pour accoucher de la “démocratie populaire” dont rêve Oumar Mariko, mais elles auront fait au moins une victime de taille en la personne de Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). On ne sait quelle mouche a bien pu piquer le patron du RPM pour aller mélanger ses billes avec celles de la Copam et de ses succédanés créés pour légitimer le 22 mars 2012 et surtout pour ouvrir la voie de la Présidence de la République à des hommes qui savent, comme disait Jaurès, qu’ils n’auront jamais leur jour avec le suffrage universel parce que tout bêtement ils ne représentent rien aux yeux des Maliens.

Comment un IBK qui, à la moindre des occasions, se pare du manteau du “républicain”, du  “démocrate”, du “leader imbu d’un sens élevé de l’Etat” a pu se fourvoyer avec des séditieux et des anarco-confusionnistes dans le dessein de renverser ce qui reste de survivance de l’ordre constitutionnel au Mali, si l’on s’en tient aux révélations d’une bonne partie de la presse nationale et du journal Le Monde qu’on ne saurait nullement soupçonner de parti-pris dans la crise malienne.

Comme si ce mélodrame ne suffisait pas, on découvrit, dans la même foulée, que le “Kankélétigui” autoproclamé pouvait s’accommoder de petits mensonges qui, à la longue, finissent par faire une grande imposture. Ibrahim Boubacar Kéita a osé, en effet, affirmer sur RFI et TV5 que les leaders de premier plan de son parti, Nancoma Keïta, numéro 2 du RPM, Boubacar Touré, Secrétaire à la Communication ont pris part à la marche, aux côtés de Oumar Mariko, de leur propre initiative et qu’il n’avait lui, le grand Sachem, donné aucun mot d’ordre dans ce sens. Interrogé sur ce désaveu, un cadre du RPM qui avait pris part à la manifestation eut pour toute réponse : “je lui réserve mon mépris” (à IBK, NDLR) pour dire combien cette pantalonnade du Chef le dégoutait. Il aurait pu ajouter le brave soldat RPM : “tu nous as envoyés à la marche dans le but de tirer les marrons du feu ; assume le retour de bâton ou tais-toi, plutôt que de discréditer des hommes qui n’obéissaient qu’à tes consignes “.

Pour le patron du RPM, si prompt à se vautrer dans la position de la victime, l’exercice est, cette fois, plus compliqué puisqu’il s’agit de mettre à l’index ses propres camarades sans la moindre chance d’être pris au sérieux par le dernier des Maliens. Au reste, cet épisode tragi-comique de la marche des 9 et 10 janvier vient boucler 10 mois de compromissions et de valse-hésitation où le cynisme le disputait à la fourberie chez le Châtelain de Sébénicoro. Dès l’aube du coup d’Etat du 22 mars, tous les responsables politiques ou administratifs de premier plan ont goûté pendant des semaines aux affres du changement de régime via l’emprisonnement temporaire pour certains ou les tentatives d’assassinat, pour d’autres.

Confortablement calé dans l’œil du cyclone (contrairement à ce que l’on croit, c’est là le nid de la tranquillité par mauvais temps), IBK a contemplé le spectacle du martyr des autres. A peine, avait-t-il daigné condamner le coup d’Etat pour ne pas ” désobliger ” les jeunes ou encore engager timidement le RPM dans le Front pour la Démocratie et la République (FDR), né au lendemain du putsch, avant de le sortir aussitôt du regroupement en affirmant que les objectifs de ce Front politique avaient été atteints. L’agression contre Dioncounda et les vagues d’arrestations qui s’en sont suivies étaient bien peu de choses pour troubler la quiétude de celui qui croyait son heure arrivée à la faveur du 22 mars.

IBK, qui s’y voyait déjà, a multiplié les actes d’allégeance aux extrémistes, avec la conviction que la conquête du pouvoir passait par cet axe à la lumière de la nouvelle donne politique. Cet opportunisme n’a rien de surprenant de la part d’un homme qui, en fin 2011, organisait une de ses premières sorties de pré-campagne à Mopti, en allant dire aux parents d’ATT tout le bien qu’il pensait de leur fils qui lui avait donné le respect dû à un aîné et les honneurs républicains que mérite son parcours. Pour que nul n’en n’ignore, il avait tenu à rappeler que le choix de Mopti était tout sauf fortuit. Nous avions compris qu’à cette époque la cour à un certain Amadou Toumani Touré pouvait valoir son pesant d’or dans la course à Koulouba.

Et lorsque le vent a tourné, Ibrahim Boubacar Keïta a pilonné, les mots sont de circonstance en temps de guerre, le même ATT à l’artillerie lourde, occultant au passage les conséquences directes du coup d’Etat, la rupture de la chaîne de commandement et tout le reste dans l’effondrement du pays. Ses sorties médiatiques allèrent crescendo : RFI, Africa 24, Al-Jazzera… La transition souffre-t-elle du ménage à trois à la tête de l’Etat ? (Cheick Modibo le premier ministre le plus stupide de l’histoire du Mali n’était pas encore passé à la trappe). IBK, imperturbable, donne rendez-vous aux journalistes à la fin des Concertations nationales pour trancher cette question, dans le sens de ses intérêts, car cela n’a pas besoin d’être précisé. La Cédéao craint-elle une sortie de route de la transition de ce qui reste de la Constitution de 1992 ? Sur un ton bougon, IBK invite l’organisation sous-régionale à laisser les Maliens trouver une solution à leur problème.

Sous la pression de la Copam et l’insistance discrète de l’ex-junte, le 10 décembre 2012 avait été retenue pour l’ouverture des concertations nationales. Le samedi 08 décembre, la galaxie des riens (en termes de poids politique) qui soutient IBK s’engage dans une improbable démonstration de force au Stade Modibo Keïta, premier jalon de la prise de pouvoir. Devant 20, 25, voire 35 000 personnes chauffées à blanc, le patron du RPM devait à la fois faire la preuve de sa popularité et siffler la fin de la récréation, en s’imposant comme l’homme que le Mali attend à l’issue des concertations, rôle que ne lui disputait plus Cheick Modibo qui avait mis beaucoup d’eau dans son arrogance lorsqu’il avait senti perdre la main auprès des militaires.

IBK n’eut pas plus de chance. Un flop magistral en termes de mobilisation. Il y avait plus de banderoles que de participants au meeting du stade Modibo Keïta. Pour couvrir les arrières du chef, ses zélateurs informèrent la presse de son absence du pays, en expliquant que sa présence n’était pas prévue à la manifestation. Ils sont nés avant la honte, pour parler comme nos cousins ivoiriens ; IBK était bel et bien à Bamako et son arrivée avait été scénarisée et même théâtralisée (tour du stade sous les ovations avec son éternel mouchoir blanc à la Sékou Touré).

Après cette Bérézina, IBK revint à la charge à la faveur de l’adresse à la Nation de Dioncounda au 31 décembre, qui posait des balises plus républicaines pour les concertations nationales, en demandant que les partis et associations réagissent au projet initial de Feuille de route avant que la représentation nationale ne se prononce sur le document final, sans doute pour éviter que les Maliens ne continuent à se déchirer pour un pouvoir qui fait plus pitié à voir qu’autre chose. Le Chef des “Tisserands” éructe contre la démarche proposée par le président par intérim, il tient mordicus à ses “concertations nationales souveraines” appelées à redistribuer les rôles selon un schéma certainement convenu avec les “jeunes ” comme il se plaît à les nommer.

Le déclenchement des hostilités ne change rien au funeste projet. Pendant que Konna subit la canonnade des djihadistes, le RPM et ses alliées de IBK 2012, associés aux Copam veulent donner l’estocade finale à ce qui reste de la transition. Le nom d’IBK est scandé par des marcheurs commis à la tâche ; Mariko, en première ligne, chemine avec Nancoma en bonne compagnie. Le Rubicon est franchi ! Toi aussi IBK ? Se sont écriés ceux qui se sont laissé longtemps enfumer par le discours sur le sens des responsabilités du chef du RPM. Ils auront enfin compris que cet homme fait peu de cas d’un Mali si bruyamment célébré dans sa bouche, mais peu présent dans son cœur.

Pris la main dans le pot de confiture, IBK allume immédiatement deux feux. Il se défausse, sans état d’âme sur la direction de son parti, d’une part, et relance l’éternel débat sur de prétendus tripatouillages qui l’auraient privé de sa victoire à l’élection présidentielle de 2002. Il appelle à la rescousse les affirmations fantaisistes d’un certain Laurent Bigot, obscur sous-directeur au Quai d’Orsay qui a décidé de lui servir de porte-voix et de rabatteur, n’hésitant pas à démarcher de gros calibres de la scène politique malienne pour les aligner derrière IBK. Ce Monsieur Bigot, dont on peut mesurer toute la clairvoyance dans les conseils avisés à Sarkozy pour soutenir le MNLA et ouvrir le boulevard de la prise des régions du Nord du Mali aux djihadistes, devrait plutôt se taire.

Bien au contraire, dans un style auto-satisfait, qui est la marque des «idiots utiles», il va assommer un auditoire sur mesure lors d’une conférence sur le Mali à l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI), en leur “révélant ” que 500 000 voix ont été annulées (ce qui est vrai pour la totalité du scrutin), mais le vice, c’est de suggérer sans le dire que tout cela s’est fait au détriment de IBK, le privant ainsi d’une victoire certaine à l’élection présidentielle de 2002.

Le Mali est peut-être une République bananière, qui ne produit pas assez de bananes, mais il sait encore archiver ses résultats électoraux. Pour la gouverne de Laurent Bigot et à l’attention de celui à qui profite le mensonge, nous avons retrouvé les procès-verbaux de la Cour Constitutionnelle sur l’élection présidentielle de 2002. Pour le premier tour qui nous concerne, le scrutin donne :

-Amadou Toumani Touré : 602 998 voix, soit 27,98%

-Soumaila Cissé : 489 957, soit 22,74%

-Ibrahim Boubacar Kéita : 445 030 voix, soit 20,65%

Dans la même proclamation des résultats, la Cour Constitutionnelle a pris soin d’indiquer le nombre de suffrages annulés qui s’élève au total à 539 756 voix. Ce qu’il est important de noter, c’est la ventilation de ces suffrages annulés par candidat :

-Soumaila Cissé : 146 203 voix

-Amadou Toumani Touré : 142 157 voix

-Ibrahim Boubacar Keïta: 103 361 voix.

Nous avons fait l’impasse sur les scores des autres candidats, car la polémique stérile nouée par le duo IBK-Bigot ne concerne que les trois premiers de la course électorale de 2002. Le patron du RPM laisse parfois complaisamment entendre qu’il a gagné l’élection déjà au premier tour, en ayant été privé de 500 000 voix. Les chiffres montrent bien l’étendue de l’imposture. Tantôt, il soutient, avec aplomb qu’il a été recalé au second tour au profit de Soumaila Cissé qui, selon son ami BIGOT était plus facile à vaincre que le “taureau ” de Sébénicoro. Là encore les faits sont têtus, les annulations de voix ont porté plus préjudice à Soumaila qu’aux autres candidats.

Et décidément ce Bigot (on a le nom qu’on mérite) développe une foi de charbonnier lorsqu’il s’agit de défendre son poulain IBK. Il compare carrément les 500 000 voix annulées au premier tour au Mali en 2002 aux 300 000 voix annulées par le clan Gbagbo en Côte d’ Ivoire, déduisant que l’ancien chef d’Etat ivoirien a payé pour moins que ce qui s’est passé au Mali. Tant qu’à faire dans l’outrance, pourquoi avoir peur du ridicule ? Les 300 000 voix annulées par Gbagbo l’ont été au détriment du seul candidat Alassane Ouattara dans un duel de second tour.

Les voix invalidées au Mali l’ont été au premier tour et elles ont été plus défavorables aux deux principaux adversaires de IBK. Malgré les vaines tentatives de son bigot d’ami prénommé Laurent qui veut réécrire l’Histoire à son profit. C’est à croire que le poste de sous-directeur Afrique au Quai d’Orsay ne vaut pas quatre clous parce que même des charlatans peuvent exercer cette fonction, pensions-nous, prestigieuse. A la fois pour les compétences techniques mais surtout pour les valeurs morales et éthiques que requiert la charge.

Sans verser dans l’anticléricalisme, nous disons à M. Laurent que ses Bigotéries, le Mali en a assez ! S’il souhaite venir voter pour IBK, qu’il demande l’accès à la nationalité malienne plutôt que de se servir de sa position pour inonder d’honnêtes dirigeants français de notes diplomatiques partisanes.

Quant à IBK, il devra comprendre que dix ans de diversion sur les résultats de l’élection présidentielle de 2002, ça suffit ! Les Maliens veulent savoir ce que les Nancoma et Bou Touré faisaient dans la rue avec la Copam et pourquoi lui, le prétendu Républicain, bafouille dans ses explications sur le funeste projet de renversement programmé de ce qui reste de la démocratie au Mali ?

Badara Keïta

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37 COMMENTAIRES

  1. La parole dont la simplicité est à la portée de tout le monde et dont le sens est profond est la meilleure.
    Meng-Tsen

  2. Piètre badara keita mangeur de tigadeguè,adorateur du komablon,je tiens à te dire que tu l’aimes ou pas, IBK est:
    *Le meilleur président pour sortir ce pays de cette humiliation
    *Nous avons besoin d’orgueil et de franchise
    *la guerre vient de commencer et il faut IBK démocratiment élu pour l’éteindre. Vive le Mali.
    salut.

  3. qu’il vomisse l’argent qu’il s’est sur le dos du Mali comme ca on dira que c’est bon patriote. y a de honte à rendre ce qu l’on a volé a sa patrie.

  4. sanou te koro arrete d’insulter tous les maliens. IBK est un dinosaure qui doit aller se reponser. le mali fait 15 millions d’hommes, comment peut dire que si ce n’est ce minable personne ne peut diriger le Mali. arreter de defendre celui qui doit sa survie politique grace a un coup d’etat politique contre le jeune Mara. cet homme est couvert d’opprobes.
    un peuple qui croit en son avenir ne s’eteindra jamais. puisse DIEU proteger le Mali!!!!

  5. Les cadres du RPM se sont toujours laisser embobiner par IBK c’est qui fait que le RPM est à l’image de IBK, toujours en déroute.

  6. Toutes les foutaises humaines pensent pouvoir donner des leçons de morale à IBK. Arrêtez de nous distraire avec vos analyses à la con qui ne font que montrer qui les commanditent en réalité.

  7. a c monsieur j lui faisais toute confiance .mais des q j lui ai vu s’allier a ces diables de copam et s’abaisse au point d’etre un laiche botte a c sanogo ,j m suis dit q c mec n merite pas ma voie auX electionS parcequ’iul n’a plus de dignité .CMD ON EST AVEC VOUS

    • je n’ai jamais fait confiance a ce monsieur. il est pire que les autres politicards. j’ai hate de lui dire ca en face. pendant des decennies il n’a fait que berner les malien son honneteté mais j n y ai jamais cru. c’est un vrai FAUX qui ne merite pas du tout diriger le mali. ses partisans le defendent bec et ongle le presentant comme un saint un moins-corrompu. quand on parle de sa corruption ils demandent si tu as e preuve alors qu ils n’arretent las de presenter les autres politicards comm corompus. je leur dis que c’est du syllogisme: si on est d’accord que nos politicards sont tous des corrompus et que IBK en est un donc il est corrompu aussi.
      je prie le bon Dieu qu’il nous epargne tous ces gens responsables de chute de notre patrie. qu’ils aillent tous au Diable.

  8. Le peuple votera plutôt pour IBK que pour les amis de ATT qui sont revenus au pouvoir et comptent encore tromper les électeurs. Inutile de vouloir salir IBK et la Copam. On connaît le jeu du FDR… seuls les 😳 journalistes véreux croient à leurs mensonges. 😳 😳

  9. Comment nous allons sortir de cette crise s’il y a encore des journalistes comme ce con de Badara Keïta qui ne sait pas la différence entre démocratie et gérontocratie.

  10. laisser IBK en paix ce sont les maliens qui vont decider du prochain president avec la grace du dieu

  11. IBK est victime de sa confiance aveugle à son secrétaire général. Sinon des voix discordantes ont dénoncé cette alliance.

  12. oui, MANIKAN DION DO,A HAKILI KA DOGO!si non;je me demande comment IBK a pu se retourver dans une situation tres mediocre;comme quelqu’un n’a jamais fait la politique! eh xa MANIKAN YA NI AN NTA HO GABE TU,XA DA TOXO NO.

  13. Ibrahim Keita , reconnaissons le , aime bien ce pays. Mais , son mal est d’avoir composé avec Marico. Nancoma , intellectuel de mérite et avide de pouvoir a t-il conseillé son grand frère. Le RPM des grands de ce pays comme Bakary Koniba Traoré ne devait commettre de telle bétise.

  14. ibk le traître a déçu tous les démocrates
    c’est la déception totale de la part de homme qui s’est trompé a cause de marikoni qui n’a jamais réellement aimé le Mali
    tant pis pour lui!!!

  15. Vous êtes malhonnête vraiment!! IBK avait raison de demander les concertations nationales car Dioncounda devait devait finir son mandat et il fallait décider de quelque chose avant la fin de cette transititon, c’est tout!! malheureusement aux mêmes dates la prise de konna est intervenue et immédiatement Dioncouda a fait appel à la France pour nous libérer et tout la Mali ‘a applaudit. C’est tout!! si IBK occupait la même la même position de Dioncounda, il pouvait écrire la même lettre. Dioncounda n’a fait aucun exploit!! soyons franc!!. Le peuple devait décider de la suite de la transition, c’est clair et malheureusement la prise de konna est intervenue le lendemain de la marche et les gens ont fait l’amalgame, sinon les révendications étaient fondées. Même là la question reste à savoir qu’adviendra t-il après la fin de la transition présidée par Dioncounda???

    • Tu n’as encore rien compris mon cher Bijoujo et tu te mêles au débat. On t’a bel et bien dit que le Président par Intérim Pr. Dioncounda TRAORE remettra le pouvoir à un Président démocratiquement élu./ Que les partisans de l’Assoiffé de pouvoir IBK et de la bande de délinquants de Kati le veulent ou pas, le soleil brille aujourd’hui pour l’enfant béni de Nara grâce à Dieu. A bon entendeur…

  16. Les amis dépassionné ce débat.Arrêter vos postures électoralistes et regarder la réalité en face. Aujourd’hui qui peut conduire le Mali, après ce fiasco politique et militaire ? C’est un homme politique aguerri sur le plan national et international. C’est celui qui peut lutter contre la corruption. Celui qui peut dire la vérité aux rebelles. Celui qui ne court pas derrière l’argent sales des pays arabes qui nous ont amené où nous sommes.
    L’ADEMA, il n’y a personne. Son Président Djonkounda avait prévu un coup d’état et il a eu lieu.Il l’a dit à la télé étant encore Président de l’Assemblée. C’est ce même Djonkounda qui a poussé Sanogo a écarté Modibo DIARRA.
    Les petits intellectuels maliens et les opportuniste ne changent pas. Ils ne veulent pas un homme intègre.Mais réfléchissez, ce pays c’est aussi vos enfants et petits enfants de demain.
    Tout simple c’est vous dire que si IBK n’est pas le Président après la guerre, rien ne sera réglé. la phase la plus difficile est l’après guerre

    • Toi tu es un débile mental M. Sanou. Si tu n’as rien à dire ferme ta quelle. On n’en a marre de vos contre vérités. IBK a été président de ce parti Adema que tu critiques pendant six ans. Secrétaire général à la Présidence de la République, Ministre des Affaires étrangères et Premier ministre du pouvoir Adema pendant six ans. Président de l’Assemblée Nationale pendant le premier quinquennat de ATT. Qui dit mieux. Comment peut-tu soustraire IBK de la gestion des 20 dernières années ? Ce monsieur avec tout le respect que je le devait est tout simplement un assoiffé du pouvoir. Les masques sont tombés. Taisez-vous maintenant. Que Dieu bénisse le Mali.

    • mr, s’il vous plaît, aller voir les rapports du contrôle général d’état sur la gestion d’ibk dans les ministères, 1er ministre et président de l’assemblée nationale, vous vous rendez compte que ibk est l’homme politique le plus corrompu du mali. ibk a toujours gèré les fonds publics comme ses biens personnels, distribuant à qui il veut, ses maîtresse notamment.

    • sanou te koro arrete d’insulter tous les maliens IBK est un dinosaure qui aller se reponser. le mali fait 16 millions d’hommes comment peut dire que si ce n’est ce minable personne ne diriger le Mali. arreter de defendre qui doit sa survie politique grace a un voup d’etat poliyique contre le jeune Mara. ce t homme est couvert d’opprobes.
      in peuple qui croit en son avenir ne s’eteindra jamais. puisse DIEU proteger le Mali!!!!

  17. Ce qui est sûr c’est que ce monsieur ibk a déçu plus d’un, même parmi ses fans d’autrefois. Depuis le jour où ils se sont retrouvés à 16 pour signer “une convention pour la clarification de la transition” (Mp22, Copam 1, Ibk 2012, HCIM, Yerewolo ton, entre autres)les démocrates maliens ont découvert le vrai IBK. S’il a une certitude aujourd’hui, c’est qu’Ibk a definitivement perdu toute chance de devenir président de la république du Mali par voie des urnes. D’ailleurs, ce comportement ne surprend guerre. Car, l’homme n’a jamais été un stratège politique encore moins un bon tacticien en la matière, puisque trop imbu de sa personne, l’égo surdimensionné et bcp trop versatile. Il gagnerait à se choisir autre occupation que l’animation d’un parti politique qui divise les maliens plutôt que de les rassembler. Pure duperie intellectuelle!

  18. les Chiens aboient la caravane passe
    Et ouï avec cet armada de critique nous constatons aisément que IBK dérange plus d’un comme la vérité dérange le mensonge.
    et cela pour dire que les Maliens ne sont pas dupent nous savons tous maintenant qui est qui et qui a fais quoi ici au Mali.

  19. IBK a été toujours malhonnête. Il oublie très vite. On lui a jamais connu sous le tyran GMT. Pourtant c’est lui qui bénéficiat de tous au Mali. AOK a expliqué dans J.A comment sa relation avec IBK s’est mal terminée. Cherchez ce document vous allez rééllement connaître qui est IBK

  20. C’est la croisade du FDR contre IBK! Aucun ancien ne sera Président dans ce pays! Vous avez détruit notre nation, nous avons besoin d’une nouvelle génération. Ni Soumi, ni IBK, ni Modibo Sidibé, ni Mariko, ni un quelconque du FDR. Vous nous avez legué un héritage honteux et humilliant. Nous ne voulons plus de vous!

    • 😆 😆 😆 Dans ce cas, Alsace, fabriquez de nouveaux maliens pour venir diriger 😆 😆 😆
      Ou voyez avec votre épouse pour qu’elle fasse un nouvel enfant qui grandit vite pour venir diriger le Mali 😆 😆 :lol:Toi, même, on n’a pas besoin de toi 😆 😆 😆
      Sinon, Modibo SIDIBE sera élu président du Mali en juin prochain 🙄 🙄 🙄

  21. Pauvre IBK. Il est rattrapé par ses limites. Il n’a jamais prouvé ses compétences. A part la politique des avantages de Alpha qu’à t il pu réaliser de sa vie, de son intelligence. Il faut s’attendre à quoi de la part de cet homme. Ses partisan sont ils aveugle ou sont ils aussi médiocre que lui ?
    Le kankélétiguiya ce n’est que par les actes et non la bouche. C’est les fanfaron qui font trop de bruits. L’homme responsable agit et c’est les autres qui le glorifie.

  22. Justement en parlant de 2002, IBK (le fou de pouvoir comme vous voulez l insinuer) aurait pu demander a ses partisans chauffes a block de manifester MAIS il a fait le contraire et est reste republicain. En 2007, quand vous, M. le journaleux, vous egosiez des 107%…oups je veux dire 96%..heu en fait on ne sait plus les suffrages exprimes en 2007 mais qui ont donne ATT gagnant a 70%, IBK aurait pu mettre encore ses partisans dehors mais il a prefere preserve la cohesion sociale. En 2006, vous etiez, M. l’incriminateur journaleux, j en suis sur, parmi ceux qui deversaient leur venin sur la posture d IBK contre les accords d alger! Et c est a ce demande ou vous, les “democrates”et autres etiez lorsqu au petit matin du 22 mars un certain capitaine venait de faire un coup. Vous avez eu toute la latitude de vous emportez contre cette prise d’otage…Mais non, il a FALLU qu’ IBK leve la voix pour que vous retrouviez la votre. A votre place je lui dirai juste MERCI et je me tairai.

    • Avec Mariko ils ont mains rouge de sang de ce coup d etat et de l agression de Dioncounda un certain mois de Mai

    • Criez plus fort, IBKISTE, on ne vous entend pas du tout 😆 😆 😆 Vous dites quoi 😆 😆 😆
      Quoi 😆 😆 😆 Plus fort 😆 😆 😆 😆

  23. Monsieur Badra Keita, je crois que c’est la troisième fois que ce même article est jeté à la face des lecteurs qui n’ont que du mépris pour des ramassis de bêtises. Si vous n’avez plus rien à dire, alors prenez votre retraite au lieu de nous balancer des archives souillées de balivernes et de mensonges haineux. Qu’avez-vous contre IBK? Comme dirait l’autre, “le chien aboie et la caravane passe”. Vos aboiements n’entameront en rien la notoriété de IBK.
    IBK a au moins le courage et l’honnêteté de dire cru ce qu’il pense.
    C’est lui seul qui a eu le courage de décrier l’accord d’Alger (cet accord de la honte), alors que ces gens (les lâches) qui te paient pour aboyer l’ont applaudit pour faire plaisir à ATT.
    C’est aussi IBK qui a été le premier homme politique à parler publiquement du coup d’état du 22 Mars et de le désavouer; pendant que tes patrons se terraient de peur chez eux. Ensuite, ce fut Mariko de s’exprimer pour soutenir le putsch. C’est après IBK que tes peureux ont suivi…

    • @ Be4n IBK a parle du coup d etat et a envoye Katcho a Kati vous nous prenez pour des anes ? IBK voyait en ce coup d etat ca seul chance d acceder au Pouvoir qu il se repose

    • Vous voulez vous attendre à quoi sur IBK. Sa réaction surprend les ignorants ou ceux qui veulent se cacher la réalité. Chercher d’abord à connaitre l’homme. Aucun niveau intellectuel, aucun poste technique sérieux, aucun acte politique digne de ce nom. Chercher à savoir qui est IBK avant la politique. Il n’est que le fruit de Alpha. Il est trop vide. Le kankélétiguiya ne s’obtient pas par la parole. C’est par les actes. En politique il est incapable de perdre dans la dignité. Il est de la race des gens qui ne peuvent réussir que par les chemins bizarre de la politique. Et ça termine comme feu de paille.
      Dans la vie d’un homme le naturel revient toujours au galop.

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