Election présidentielle de 2012 : Soumaïla Cissé investi candidat de l’URD

0

Sans surprise, les 333 délégués présents à la conférence nationale du parti, tenue le 17 septembre, ont unanimement ont jeté leurs dévolus sur Soumaïla Cissé, pour briguer au nom de l’URD la magistrature suprême en 2012. C’était le 18 septembre dernier au palais de la culture au cours d’une cérémonie solennelle organisé à cet effet. C’était en présence des 1er responsables de l’Urd, du candidats malheureux de la Guinée Ceilou Dalen et du Niger Seini Oumarou…

Le choix porté sur lui pour briguer la magistrature suprême, sans rivalité aucune, Soumi l’affirme l’accueillir et l’accepter en toute humilité. Dans son discours d’investiture, a exhorté à ses militants qui l’attendaient attentivement à donner le meilleur d’eux même et de considérer tous comme candidat au même titre que lui pour la victoire en 2012.

«  Le pouvoir, je l’exercerai, soyez en sûrs, avec la seule volonté de servir le Mali, de servir l’Afrique, de servir l’humanité » a déclaré Soumi très sûr de sa victoire en 2012.

Ensuite il a livré à l’assistance son programme, avant de prendre l’engagement de consacrer toute son énergie, toutes ses compétences et toute son expérience au seul combat qui vaille c’est-à-dire l’éradication de la pauvreté et de la misère le plus rapidement possible.

Les défis que ce candidat souhaite relever sont nombreuses : il s’agit du défi de l’emploi et de la promotion des jeunes de celui de la responsabilisation des femmes comme moteur du développement. A cet effet il s’engage solennellement à reconnaître des droits aux femmes en leur donnant une autonomie économique et sociale.

Il y a aussi le défi de la crédibilité qui doit incarner les hommes politiques. A ce sujet, Soumaïla Cissé déclare : « je m’engage à faire ce que je dis, et à dire ce que je fais ».

S’agissant du défi de la compétence, la conviction du candidat de l’URD est que, le développement économique et social passe par la valorisation des compétences, du travail bien fait de l’effort du mérite et de la rigueur.

Le défi de la bonne gouvernance aura une fonction centrale dans l’ensemble de ses actions, a-t-il dit.

Les défis de changement face aux mutations en cours, de la sécurité, de l’approfondissement de la décentralisation, de l’intégration régionale et de la santé sont autres défis  que le leader intergénérationnel entend relever.

 

Daniel Kouriba


Commentaires via Facebook :